Portefeuille de croissance IG – Équilibré canadien (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, principalement grâce à la vigueur des actions.

② Les actions canadiennes et américaines ont le plus contribué au rendement.

③ La conjoncture macroéconomique rend attrayants certains marchés boursiers et la duration des obligations.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille de croissance  IG – Équilibré canadien (série F)

-1,41

1,86

14,19

14,19

4,06

5,71

5,12

5,76

Quartile

2

2

1

1

2

2

2

 

Aperçu du portefeuille



Les actions mondiales ont terminé le quatrième trimestre de 2024 en force, à commencer par les actions américaines qui ont inscrit de solides gains. Les réductions de 50 points de base des taux d’intérêt décrétées par la Réserve fédérale américaine (la Fed) au cours du trimestre, la croissance résiliente de l’économie américaine, l’engouement des investisseurs qui ne faiblit pas pour la thématique de l’intelligence artificielle (IA) et les politiques favorables aux entreprises susceptibles d’être adoptées par le nouveau gouvernement américain ont tous fait grimper les actions américaines. Les actions canadiennes ont aussi progressé à la faveur des baisses de taux de 100 points de base annoncées par la Banque du Canada durant le trimestre pour redonner de la vigueur à l’économie. Leur progression a toutefois été freinée par les tarifs douaniers que le président élu Donald Trump menace d’imposer sur les importations canadiennes. Les obligations mondiales ont subi un délestage et les taux à long terme ont augmenté, les marchés ayant pâti de la volatilité au cours du trimestre et intégré la possibilité que les baisses de taux d’intérêt soient moins nombreuses qu’anticipé, face aux attentes croissantes d’une inflation persistante et aux répercussions d’une éventuelle guerre commerciale sur l’économie mondiale.

Le Portefeuille de croissance IG – Équilibré canadien a généré un rendement positif ce trimestre. C’est la composante en actions qui a contribué le plus au rendement du portefeuille, alors que celle en titres à revenu fixe lui a nui.

Le Mandat d’actions canadiennes Mackenzie, série IG, le Mandat d’actions américaines Mackenzie, série IG et le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie ont été les plus avantageux. Le Mandat d’actions canadiennes Mackenzie, série IG a affiché un rendement positif et supérieur à celui de son indice de référence, grâce à la sélection des titres dans les secteurs de l’énergie, des services de communication et de la finance. La sélection des titres dans les secteurs de l’industrie et des matériaux a pesé sur le rendement. Le Mandat d’actions américaines Mackenzie, série IG a inscrit un rendement positif, mais légèrement inférieur à celui de son indice de référence, la sélection des titres dans le secteur de la consommation discrétionnaire ayant le plus nui au rendement. La sélection des titres dans les secteurs de l’industrie et de la technologie de l’information a bonifié le rendement. Le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie, une stratégie de placement non traditionnelle combinant une exposition aux actions et de multiples stratégies alternatives de façon efficace sur le plan des capitaux, a tiré parti des rendements élevés des marchés boursiers.

Le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie, le Mandat d’actions EAEO Mackenzie et le FINB Obligations de marchés émergents Mackenzie (couvert en $ CA) ont le plus nui au rendement. Le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie est un fonds alternatif à revenu fixe ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement utilise le fonds pour gérer de façon efficace l’exposition globale du portefeuille aux titres à revenu fixe. L’augmentation des taux a fait chuter les prix des obligations, ce qui a pesé sur les rendements des titres à revenu fixe. Le Mandat d’actions EAEO Mackenzie a reculé au cours du trimestre, plombé par le Danemark, la France et la Suisse. Le rendement du Fonds a été légèrement inférieur à celui de son indice de référence, la sous-pondération du Japon ayant le plus nui au rendement. À l’inverse, la sélection des actions à Hong Kong est l’un des facteurs qui ont été les plus favorables. Le FINB Obligations de marchés émergents Mackenzie (couvert en $ CA) a affiché un rendement négatif durant le trimestre en raison de la hausse des taux.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Comparativement à il y a 12 mois, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 23,3 %, le S&P 500, de 18 % et le MSCI EAEO, de 1,1 %.

Perspectives : Le positionnement cherche à tirer parti des baisses de taux et à favoriser la diversification du risque lié aux actions

L’équipe est d’avis que même si les marchés boursiers mondiaux sont chers, leurs valorisations ne sont pas exagérées. En raison des déficits budgétaires du gouvernement américain qui se succèdent et de l’empressement de la Fed à réduire les taux pour éviter toute faiblesse économique, l’équipe estime qu’il est improbable que la plus grande économie au monde bascule en récession cette année. L’équipe voit d’un bon œil les actions américaines à petite capitalisation et les actions japonaises, car elles sont moins chères et bénéficient de catalyseurs économiques positifs.

L’exposition à la duration demeure avantageuse. Les marchés s’attendent à ce que la Fed ne réduise les taux qu’une ou deux fois en 2025, mais l’équipe estime qu’elle devra les réduire au moins trois fois pour soutenir le marché de l’emploi. L’imposition de tarifs douaniers par l’administration américaine pourrait se répercuter d’un seul coup sur les prix, mais l’inflation pourrait ensuite diminuer à cause des éventuels effets néfastes des guerres commerciales sur la croissance économique. L’économie demeure plus préoccupante au Canada et l’équipe préfère les obligations gouvernementales aux actions canadiennes.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.