« Mon meilleur ami était assis à discuter de moyens d’amener de l’eau potable et des soins de santé aux familles d’un village en Afghanistan [lorsqu’il a été gravement blessé], raconte Barb Stegemann. Il a survécu. C’était un miracle, et je lui ai dit “Tu guéris. Je m’en occupe.” parce que c’est ce qu’on fait pour son meilleur ami, n’est-ce pas? »
« Après, j’ai réalisé que je ne savais pas par où commencer. Je ne suis pas une soldate courageuse. Je ne suis pas une sommité mondiale, explique Mme Stegemann. Je me suis dit “Attends une minute. Les femmes ont le pouvoir de voter. Nous avons le pouvoir d’achat. Pourquoi est-ce qu’on ne l’exploiterait pas pour inverser ce cycle ridicule de guerre et de pauvreté?” »
Mme Stegemann a lu un article à propos d’un agriculteur en Afghanistan qui produit légalement des huiles essentielles de fleur d’oranger et de rose. Elle a réussi à le contacter et elle a commencé à acheter ses huiles. Elle a ensuite trouvé un parfumeur et a lancé son entreprise.
« Nous étions une entreprise propre et sociale avant qu’il y ait vraiment un terme pour désigner ça, mentionne Mme Stegemann. Je me suis dit que je n’allais pas mettre des produits chimiques nocifs dans les parfums des gens qui m’aident à aider ces agriculteurs. »
Manjit Minhas décrit le livre à succès de Mme Stegemann, The 7 Virtues of a Philosopher Queen, comme un guide conçu pour montrer aux femmes comment vivre et diriger dans un monde sans logique. Mme Stegemann mentionne qu’elle a dédié son livre à son meilleur ami et qu’elle a élaboré sa thèse lorsqu’elle a lu des articles à propos des agriculteurs en Afghanistan.
Mme Stegemann a offert de vendre son livre avec ses parfums au magasin Sephora.
« On m’a répondu que Sephora ne vendait pas de livres, explique Mme Stegemann. J’ai répondu que c’est à cet endroit où se trouvent les femmes et que j’ai besoin de les motiver à lancer des entreprises sociales et à se présenter aux élections. »
Sephora a accepté de l’essayer. Et ça a été un succès. Les livres se sont vendus très rapidement.
« J’aime qu’ils me donnent l’occasion de prouver que nous sommes différents, mentionne MmeStegemann. Je crois qu’il s’agit d’un message important pour tout le monde. »
« En affaires, je crois qu’il est vraiment important de croire que tout est possible. Vous pouvez faire n’importe quel produit. Il suffit de vous entourer de personnes d’expérience et de conseillers, puis de leur faire confiance. Une fois que vous aurez trouvé les bonnes personnes, vous réussirez. Vous devrez embrasser quelques grenouilles avant de trouver votre prince », dit-elle.
Son dévouement se ressent dans son travail. Mme Stegemann mentionne qu’il aura fallu élaborer 51 versions avec son chimiste et parfumeur avant d’obtenir le produit tel qu’il est aujourd’hui.
« Ils ont lu un article à propos de nous dans The Sunday Times et ils ont aimé notre philosophie et l’aide que nous apportons aux agriculteurs au Rwanda. Ils m’ont contactée et ils m’ont prise sous leur aile. Ils ne font pas 51 versions pour n’importe qui. »
« Je m’entoure de personnes que j’aime, et je crois que c’est primordial. Je traite chaque jour comme si c’était le dernier. Alors ça doit être ce qu’il y a de mieux, précise Mme Stegemann. Si vous achetez un de mes produits, je veux que vous vous sentiez comme si c’était le meilleur produit au monde. Tout devrait être comme ça. Alors si demain nous ne sommes plus là, au moins nous avons vécu une merveilleuse journée. »
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Pour en savoir plus : ig.ca/femmes
*À noter : ces balados sont uniquement diffusés en anglais.
