Portefeuille à versements gérés et de croissance IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les actions mondiales, mais ont entraîné une certaine faiblesse des marchés des titres à revenu fixe mondiaux. 

② La belle tenue des actions américaines a été le principal facteur de rendement du portefeuille.

③ Les obligations ont généralement nui au rendement, la Réserve fédérale américaine continuant de reporter les baisses de taux d’intérêt. 

Rendement du portefeuille : T1 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille à versements gérés et de croissance IG (série F)

1,27

2,42

2,42

6,53

3,03

3,68

3,89

4,41

Quartile

4

4

4

4

3

4

4

 

Portfolio Overview

Le trimestre a été positif pour les investisseurs dans les actions, grâce aux données économiques aux États-Unis qui ont été meilleures que prévu, ce qui a soutenu le rendement de l’ensemble des actions mondiales. Toutefois, la période a été plus difficile pour les investisseurs dans les titres à revenu fixe, l’inflation persistante et la forte croissance économique ayant réduit les prévisions de baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale à trois au lieu des six annoncées en début d’année, ce qui a exercé une pression sur les prix des obligations, étant donné la hausse des taux obligataires.

Le Portefeuille à versements gérés IG s’est redressé durant le trimestre. Du côté des actions, le Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie a fait l’objet de la plus importante pondération au sein du portefeuille et a été celui qui a contribué le plus au rendement. Il a inscrit un rendement inférieur à celui de son indice de référence. La stratégie sur options, conçue pour limiter les pertes lorsque les marchés boursiers sont sous pression, a nui au rendement alors que les marchés boursiers se redressaient. La sélection des titres dans les secteurs de la finance et des matériaux a aussi nui au rendement relatif. La position en or du portefeuille a favorisé le rendement.

Du côté des titres à revenu fixe, le Fonds de revenu fixe sans contraintes Mackenzie a contribué au rendement. Il a constitué la composante à revenu fixe la plus importante dans le portefeuille. Il a enregistré des résultats positifs, supérieurs à ceux de son indice de référence, au cours du trimestre. La sélection des obligations de sociétés et la gestion de la duration du côté des obligations gouvernementales sont les facteurs qui ont le plus contribué au rendement. Par contre, la gestion de la duration des obligations de sociétés a freiné le rendement.

Le Fonds canadien d’obligations Mackenzie a constitué, en importance, la deuxième composante à revenu fixe du portefeuille et a été l’élément qui a le plus nui au rendement. Il a inscrit un rendement supérieur à celui de son indice de référence. La gestion de la duration du côté des obligations d’État est le facteur qui a le plus nui au rendement. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie a aussi freiné le rendement. Son rendement a été inférieur à celui de son indice de référence, principalement en raison des taux de change. 

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Les marchés boursiers ont affiché des gains solides au premier trimestre, renforçant du même coup le sentiment que l’inflation était en passe d’être maîtrisée et que les craintes de récession de l’économie américaine se dissipaient.

Les perspectives économiques sont restées favorables aux États-Unis, alors qu’au Canada la croissance du PIB est restée terne durant plusieurs mois, ce qui montre la divergence entre les récits économiques de ces deux marchés étroitement liés. Ce contraste pourrait conduire la Banque du Canada à infléchir sa politique avant la Fed, afin de s’attaquer aux obstacles économiques particuliers du Canada.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Perspectives : La résilience de l’économie américaine atténue l’urgence d’une baisse des taux d’intérêt. 

L’équipe est d’avis que le PIB aux États-Unis maintiendra sa tendance à la hausse observée depuis 2023, ce qui atténuera la nécessité pour la Réserve fédérale d’abaisser immédiatement les taux d’intérêt. Elle ne prévoit pas que l’inflation se stabilisera à 2 % dans les mois à venir, compte tenu de la hausse des diverses mesures de l’inflation et de la vigueur persistante de l’économie américaine. L’équipe croit aussi que la Réserve fédérale penchera vers le maintien de taux plus serrés que ce qu’une règle classique en matière de politique monétaire recommanderait.

La situation au Canada semble plus préoccupante qu’aux États-Unis. Les taux d’inflation globale et sous-jacente au Canada s’étant récemment effondrés sous la barre des 2 % sur une base annualisée de trois mois, l’équipe estime que la Banque du Canada disposera bientôt de tous les ingrédients nécessaires pour procéder à des baisses régulières, de manière à revenir à une position neutre d’ici 2025. L’équipe pense que la croissance de la population et les déficits publics maintiendront la pression sur les rendements à long terme, mais que la courbe de rendement s’accentuera.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.