Le Portefeuille à versements gérés IG s’est redressé durant le trimestre. Tous les fonds du portefeuille ont produit des rendements positifs avant les frais.
L’exposition aux actions, représentée par la pondération de 34 % du Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie dans le portefeuille, a le plus contribué au rendement. La performance a été stimulée par les actions américaines, principalement par un secteur de la technologie toujours en plein essor. Le portefeuille a inscrit un rendement légèrement inférieur à celui de son indice de référence. L’accent mis sur les dividendes a nui au rendement, car les titres versant les dividendes les plus élevés, notamment ceux des institutions financières et des sociétés énergétiques, ont été à la traîne des titres technologiques axés sur la croissance. Les actions canadiennes ont également nui au rendement, le marché canadien évoluant en sens inverse des marchés étrangers et affichant une légère perte pour la période. Le fonds d’actions utilise aussi une stratégie d’options d’achat d’actions, qui vise à préserver le capital en période de forte tension sur les marchés boursiers. Les options d’achat d’actions ont ajouté de la valeur durant la période en raison du rendement largement négatif des marchés boursiers au début du trimestre.
Le Fonds canadien d’obligations Mackenzie, qui compte pour 21 % du portefeuille, est le fonds de titres à revenu fixe qui a produit le meilleur rendement. Les prix des obligations canadiennes ont monté à la faveur de la baisse du taux directeur de la Banque du Canada de 25 pdb en juin. La surpondération des obligations de sociétés par rapport à l’indice de référence et la sélection des titres dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont ajouté de la valeur, tout comme la position vendeur dans les obligations du gouvernement japonais.
Le Fonds de lingots d’or Mackenzie, qui représente 2 % du portefeuille et un actif sensible à l’inflation, a affiché une belle tenue durant le trimestre grâce à l’augmentation d’environ 4,3 % des prix de l’or. L’incertitude géopolitique et l’intérêt marqué des acheteurs des banques centrales et de l’Asie ont stimulé le prix de l’or cette année.