Portefeuille à versements gérés IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les rendements des actions et des obligations. 

② La performance des actions américaines, en particulier dans le secteur de la technologie de l’information, est l’un des facteurs qui ont le plus contribué au rendement.

③ Les rendements positifs des obligations canadiennes ont été stimulés par la baisse des taux d’intérêt.

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille à versements gérés IG  (série F)

0,59

1,23

2,80

7,26

1,32

2,55

3,14

3,70

Quartile

3

1

3

3

2

2

2

 

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille à versements gérés IG s’est redressé durant le trimestre. Tous les fonds du portefeuille ont produit des rendements positifs avant les frais.

L’exposition aux actions, représentée par la pondération de 34 % du Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie dans le portefeuille, a le plus contribué au rendement. La performance a été stimulée par les actions américaines, principalement par un secteur de la technologie toujours en plein essor. Le portefeuille a inscrit un rendement légèrement inférieur à celui de son indice de référence. L’accent mis sur les dividendes a nui au rendement, car les titres versant les dividendes les plus élevés, notamment ceux des institutions financières et des sociétés énergétiques, ont été à la traîne des titres technologiques axés sur la croissance. Les actions canadiennes ont également nui au rendement, le marché canadien évoluant en sens inverse des marchés étrangers et affichant une légère perte pour la période. Le fonds d’actions utilise aussi une stratégie d’options d’achat d’actions, qui vise à préserver le capital en période de forte tension sur les marchés boursiers. Les options d’achat d’actions ont ajouté de la valeur durant la période en raison du rendement largement négatif des marchés boursiers au début du trimestre.

Le Fonds canadien d’obligations Mackenzie, qui compte pour 21 % du portefeuille, est le fonds de titres à revenu fixe qui a produit le meilleur rendement. Les prix des obligations canadiennes ont monté à la faveur de la baisse du taux directeur de la Banque du Canada de 25 pdb en juin. La surpondération des obligations de sociétés par rapport à l’indice de référence et la sélection des titres dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont ajouté de la valeur, tout comme la position vendeur dans les obligations du gouvernement japonais.

Le Fonds de lingots d’or Mackenzie, qui représente 2 % du portefeuille et un actif sensible à l’inflation, a affiché une belle tenue durant le trimestre grâce à l’augmentation d’environ 4,3 % des prix de l’or. L’incertitude géopolitique et l’intérêt marqué des acheteurs des banques centrales et de l’Asie ont stimulé le prix de l’or cette année.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Diversifier plutôt que réduire le risque

Même si les marchés boursiers mondiaux semblent chers, l’équipe estime que les facteurs macroéconomiques et techniques positifs l’emportent sur les valorisations excessives. La solide croissance des bénéfices, la fin probable des hausses de taux du côté de la Réserve fédérale américaine (la Fed), le faible risque de récession aux États-Unis, le redressement économique en Europe et en Chine et l’optimisme entourant l’intelligence artificielle (IA) contribuent à ce point de vue.

Plutôt que de tourner le dos aux actions « chères », l’équipe préconise une diversification au profit de marchés moins prisés bénéficiant de catalyseurs économiques positifs, comme l’Italie et le Japon. Après des années d’accumulation de liquidités, les sociétés japonaises investissent et profitent des tendances en matière d’intelligence artificielle et de fabrication de pointe. Les sociétés italiennes bénéficient du soutien implicite de la Banque centrale européenne à la dette nationale et de la récente croissance économique de l’Italie, la meilleure du continent.

L’équipe reste pour le moment prudente à l’égard des obligations, en particulier des obligations gouvernementales américaines. Les taux d’intérêt aux États-Unis devraient rester élevés, car la Fed continue de surveiller l’inflation et les données économiques avant de s’engager dans une politique de réduction des taux.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.