Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial à revenu fixe (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2024

À retenir

① Le portefeuille a inscrit des rendements positifs au cours du trimestre, en particulier en raison de sa répartition en actions et à la conjoncture économique favorable qui a soutenu les marchés mondiaux.

② La belle tenue des actions américaines a été le principal facteur de rendement du portefeuille, tandis que les obligations ont généralement été moins performantes.

③ Les titres du secteur de la technologie de l’information sont ceux qui ont le plus contribué au rendement durant la période.

Rendement du portefeuille : T1 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (25 oct. 2021)

Portefeuille Action climat IG – Équilibré mondial à revenu fixe (série F)

1,49

3,24

3,24

7,84

     

0,27

Quartile

2

1

1

2

       

Portfolio Overview

Les investisseurs dans les actions ont vu leurs placements croître au cours du trimestre, grâce aux données économiques aux États-Unis qui ont été meilleures que prévu, ce qui a soutenu le rendement de l’ensemble des actions mondiales. Toutefois, la période a été plus difficile pour les investisseurs dans les titres à revenu fixe, l’inflation persistante et la forte croissance économique ayant réduit les prévisions de baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale à trois au lieu des six annoncées en début d’année, ce qui a exercé une pression sur les prix des obligations, étant donné la hausse des taux obligataires.

Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a progressé de 6,6 % au cours du trimestre, soutenu par les secteurs de la santé (18,4 %) et de l’énergie (13,1 %), tandis que les secteurs des services de communication (-8,5 %) et des services aux collectivités (-1,1 %) ont entravé les résultats. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a affiché un rendement de 10,6 % en monnaie locale (soit 13,5 % en dollars canadiens), soutenu par les secteurs de la technologie de l’information (14,4 %) et de la consommation discrétionnaire (11,1 %), tandis que ceux des services aux collectivités (-5,0 %) et de la consommation de base (-3,2 %) ont perdu du terrain. Sur les marchés développés, l’indice MSCI EAEO a enregistré un rendement de 10,1 % en monnaie locale (soit 8,7 % en dollars canadiens), les titres au Japon (19,3 %) et en Italie (16,5 %) ayant affiché les meilleurs rendements, et ceux à Hong Kong (-11,5 %) parmi les rendements les plus faibles. Les marchés mondiaux des titres à revenu fixe ont reculé alors que les rendements obligataires ont tous progressé. L’indice ICE BofA Global Broad Market (couvert en $ CA) a reculé de 0,4 %. Les obligations canadiennes ont aussi perdu du terrain, l’indice obligataire universel FTSE Canada ayant dégagé un rendement de -0,9 %. Les obligations à rendement élevé ont progressé, l’indice ICE BofA U.S. High Yield Bond (couvert en $ CA) ayant inscrit un rendement de 1,4 %. 

Le Fonds d’actions mondiales Mackenzie Betterworld, le fonds iShares ESG Advanced MSCI USA Index ETF et le Fonds de solutions climatiques Rockefeller – IG Mandat privé ont particulièrement favorisé le rendement. Le Fonds d’actions mondiales Mackenzie Betterworld a affiché un rendement positif et supérieur à celui de son indice de référence, la sélection des titres dans le secteur de la santé ayant le plus contribué au rendement. Le fonds iShares ESG Advanced MSCI USA Index ETF a inscrit un rendement positif, soutenu par les solides fondamentaux de l’économie américaine. Le Fonds de solutions climatiques Rockefeller – IG Mandat privé a affiché un rendement positif, mais inférieur à celui de son indice de référence, la sélection des titres dans le secteur des services aux collectivités ayant le plus freiné le rendement. 

Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie a été le seul frein au rendement du portefeuille. Il a affiché un rendement négatif et inférieur à celui de son indice de référence. Les distributions ont contribué au rendement du fonds en raison de la hausse des taux de base. Toutefois, les taux ont augmenté (les prix ont baissé) au cours de la période en raison de l’affaiblissement des espoirs d’une baisse des taux lié à la persistance de l’inflation et au renforcement des données d’activité, ce qui a freiné le rendement du fonds.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Les marchés boursiers ont affiché des gains solides au premier trimestre, renforçant du même coup le sentiment que l’inflation était en passe d’être maîtrisée et que les craintes de récession de l’économie américaine se dissipaient.

Les perspectives économiques sont restées favorables aux États-Unis, alors qu’au Canada la croissance du PIB est restée terne durant plusieurs mois, ce qui montre la divergence entre les récits économiques de ces deux marchés étroitement liés. Ce contraste pourrait conduire la Banque du Canada à infléchir sa politique avant la Fed, afin de s’attaquer aux obstacles économiques particuliers du Canada.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Perspectives : Les actions américaines restent en tête.

L’équipe est d’avis que le PIB aux États-Unis maintiendra sa tendance à la hausse observée depuis 2023, ce qui atténuera la nécessité pour la Réserve fédérale d’abaisser immédiatement les taux d’intérêt. Elle ne prévoit pas que l’inflation se stabilisera à 2 % dans les mois à venir, compte tenu de la hausse des diverses mesures de l’inflation et de la vigueur persistante de l’économie américaine. L’équipe croit aussi que la Réserve fédérale penchera vers le maintien de taux plus serrés que ce qu’une règle classique en matière de politique monétaire recommanderait. 

La situation au Canada semble plus préoccupante qu’aux États-Unis. Les taux d’inflation globale et sous-jacente au Canada s’étant récemment effondrés sous la barre des 2 % sur une base annualisée de trois mois, l’équipe estime que la Banque du Canada disposera bientôt de tous les ingrédients nécessaires pour procéder à des baisses régulières, de manière à revenir à une position neutre d’ici 2025. L’équipe pense que la croissance de la population et les déficits publics maintiendront la pression sur les rendements à long terme, mais que la courbe de rendement s’accentuera.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.