
Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré Croissance a progressé (+2,6 %) au cours du dernier trimestre de 2024, surtout grâce aux gains enregistrés par les actions américaines. Il a affiché un rendement légèrement supérieur au rendement médian de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux d’actions (+2,2 %). L’indice de rendement total S&P 500 aux États-Unis (+9,1 %, en $ CA) et l’indice composé de rendement total S&P/TSX au Canada (+3,8 %) ont établi de nouvelles marques à la fin de la période, l’élection présidentielle américaine et les réductions de taux d’intérêt des banques centrales des deux pays ne provoquant que de brefs épisodes de volatilité dans la trajectoire résolument haussière des actions. Aux États-Unis, l’optimisme à l’égard d’un atterrissage en douceur a été rehaussé par la publication de données indiquant une croissance solide, voire accélérée de l’économie. Les actions canadiennes ont progressé dans le sillage de leurs homologues américaines, les marchés estimant que la vigueur de l’économie aux États-Unis devrait limiter tout ralentissement au Canada.
Les marchés internationaux ont été nombreux à reculer (le Japon et l’Allemagne faisant figure d’exception), alors que la croissance économique stagnait et que l’agitation politique et les tensions géopolitiques minaient l’humeur des investisseurs. La plupart des marchés à revenu fixe mondiaux se sont également repliés en raison du recul des prix et de la montée des taux des obligations, et ce, malgré la baisse des taux directeurs des banques centrales. Le repli marqué du dollar canadien par rapport au dollar américain a rehaussé les rendements des actifs internationaux des investisseurs canadiens.
En raison de la vigueur des marchés américains, le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG et le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, qui représentent ensemble près du quart du portefeuille, ont généré près des deux tiers de son rendement total. Le Fonds le plus performant du portefeuille a toutefois été le Fonds de couverture d’actions mondiales Wellington – IG Mandat privé, dont la pondération est inférieure, et qui a surtout bénéficié de sa forte exposition aux États-Unis. Les Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie et T. Rowe Price ont particulièrement bénéficié de leur exposition au secteur de la technologie de l’information, mais ils ont tous deux accusé du retard sur l’indice S&P 500. Le Fonds géré par Mackenzie a tiré de l’arrière principalement en raison de la sous-pondération du secteur de la consommation discrétionnaire et du choix des titres dans ce secteur. Quant au Fonds géré par T. Rowe Price, il a moins bien fait surtout à cause de la sélection des titres dans les secteurs de la santé et de la consommation discrétionnaire.
La plupart des composantes en actions internationales ont fait piètre figure, dont le Fonds d’actions européennes IG Mackenzie, le Fonds d’actions européennes moyenne capitalisation IG Mackenzie, le Fonds d’actions panasiatiques IG Mackenzie et le Fonds international petite capitalisation IG Mackenzie. C’est le Fonds d’actions européennes IG Mackenzie qui a fermé la marche et qui a nui le plus au rendement du portefeuille. Il a inscrit un rendement inférieur à celui de l’indice MSCI Europe, principalement en raison du choix des titres dans le secteur de la finance.
Au sein de la composante en titres à revenu fixe du portefeuille, c’est le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG qui a le plus contribué au rendement, alors que le Fonds de revenu à taux variable IG Mackenzie est celui qui a affiché le rendement le plus élevé, mais ni l’un ni l’autre n’ont eu un effet notable sur le rendement global. Les trois fonds d’obligations mondiales (le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé, le Fonds en gestion commune d’obligations mondiales PIMCO – IG et le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie), qui représentent ensemble moins de 5 % du portefeuille, sont ceux qui ont le plus nui au rendement dans la composante en titres à revenu fixe.