Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré Croissance a progressé (6,4 %) au cours de la période, les actions ayant gagné du terrain dans la plupart des régions, ce qui a compensé les pertes subies par les obligations gouvernementales. Il a affiché un rendement conforme au rendement moyen des fonds de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux d’actions.
La plupart des indices obligataires à long terme ont perdu du terrain alors que les taux ont augmenté dans la majorité des régions (les prix des obligations chutent quand les taux augmentent). Le cours des actions a progressé grâce à la croissance économique solide aux États-Unis, ce qui a transformé l’opinion générale selon laquelle l’économie américaine se préparait à un atterrissage en douceur en une conviction croissante selon laquelle celle-ci ne connaîtra aucun ralentissement significatif. Entre-temps, la Réserve fédérale américaine a réaffirmé son intention d’abaisser les taux d’intérêt « assez vite ». La plupart des autres banques centrales, y compris la Banque du Canada et la Banque centrale européenne, sont aussi restées sur la touche. En revanche, la Banque du Japon a relevé ses taux pour la première fois depuis 2007 au cours de la période, mettant fin à la dernière politique de taux d’intérêt négatifs qui était en vigueur dans le monde.
Les rendements des actions ont été particulièrement élevés aux États-Unis (13,3 %), portés par les titres des secteurs des services de communication (18,7 %), de l’énergie (16,5 %) et de la technologie de l’information (15,5 %). Les actions des marchés EAEO (8,5 %), du Canada (6,6 %) et des pays émergents (4,7 %) ont toutes affiché un rendement inférieur à celles du marché américain.
Dans ce contexte, les gains du portefeuille sont venus principalement des composantes qui contiennent une part importante d’actions américaines. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price - IG est la composante du portefeuille qui a été la plus performante et qui a le plus contribué aux résultats totaux du portefeuille, ses rendements dépassant ceux de l’indice S&P 500, principalement grâce à la sélection de titres dans le secteur de la technologie de l’information. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie - IG a affiché des rendements à deux chiffres, mais légèrement en retard par rapport à ceux de l’indice S&P 500. Le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock - IG III a aussi été l’un des principaux contributeurs aux rendements absolus, principalement en raison de sa pondération relativement élevée dans le portefeuille (il constitue la composante la plus importante du portefeuille). Cependant, ses rendements ont été inférieurs à ceux de la plupart des grands indices des marchés boursiers en raison de ses placements dans des titres à revenu fixe.
Les placements dans des titres à revenu fixe axés sur les obligations gouvernementales sont les éléments qui ont le plus nui au rendement du portefeuille. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie a été la composante la moins performante, mais son incidence a été quelque peu limitée par sa pondération inférieure à celle de plusieurs autres composantes à revenu fixe. Les obligations canadiennes ayant affiché un rendement inférieur à celui des obligations mondiales, le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie - IG a le plus freiné le rendement du portefeuille, en partie à cause de sa pondération (il représente plus de 10 % du portefeuille).