Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré Croissance a progressé au cours de la période (+5,0 %) en raison du ralentissement de l’inflation mondiale, des données économiques qui laissent entrevoir un atterrissage en douceur aux États-Unis et de la Réserve fédérale américaine (la Fed) qui a surpris les investisseurs avec une réduction des taux d’intérêt de 50 points de base. Tous les fonds compris dans le portefeuille ont inscrit des gains. Cependant, le portefeuille a affiché un rendement légèrement inférieur à la moyenne de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux d’actions (+5,1 %), principalement en raison de sa position dans le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie, des placements alternatifs et des actions américaines, qui ont tiré de l’arrière.
Le portefeuille a tiré parti de l’excellent rendement de ses trois composantes d’actions canadiennes, le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG, le Fonds de revenu d’actions canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé et le Fonds en gestion commune d'actions canadiennes Fidelity – IG, qui ensemble composent plus de 18 % du portefeuille. Les deux composantes gérées par Mackenzie ont été les plus performantes du portefeuille. Néanmoins, toutes les trois ont été surpassées par l’indice composé de rendement total S&P/TSX. Le Fonds international petite capitalisation IG Mackenzie a affiché le troisième meilleur rendement, mais il a eu une incidence limitée sur les résultats du portefeuille en raison de sa modeste pondération.
La piètre performance des composantes d’actions américaines a pesé sur le rendement relatif, à commencer par le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG. Ce dernier, ainsi que la plupart des autres composantes d’actions américaines, qui comptent ensemble pour plus de 25 % du portefeuille, ont produit des résultats inférieurs à celui de l’indice S&P 500, qui a lui-même été à la traîne des autres grands marchés boursiers développés. Parmi les composantes d’actions américaines, seul le Fonds en gestion commune d’actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG (environ 1 % du portefeuille) a surpassé l’indice S&P 500. Il a toutefois fait moins bien que l’indice Russell 2000 des titres à petite capitalisation.
Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG est la composante en titres à revenu fixe qui a le plus contribué au rendement. Il a légèrement devancé l’indice des obligations universelles FTSE Canada. En prévision des baisses de taux d’intérêt, la duration des positions a été augmentée plus tôt cette année, ce qui a eu une incidence positive sur le rendement puisque les taux ont chuté. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie a été le plus performant des segments de titres à revenu fixe. Les autres composantes de titres à revenu fixe ont enregistré des résultats mitigés.
Le Fonds mondial macro Mackenzie et le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie sont les composantes du portefeuille qui ont affiché les pires rendements. Le Fonds mondial macro Mackenzie est un placement alternatif qui vise à procurer de la stabilité lorsqu’il est utilisé comme élément de diversification des portefeuilles. On s’attend toutefois à ce qu’il affiche un rendement inférieur à celui des indices de référence mondiaux en période de forte croissance des marchés financiers. Or, le Fonds a eu une incidence limitée sur l’ensemble des résultats en raison de sa pondération relativement modeste dans le portefeuille. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a à peine progressé, car le ralentissement de la croissance de l’économie canadienne a continué de peser sur les valorisations des biens immobiliers. Par contre, la dépréciation de la valeur des propriétés qui a miné le rendement du Fonds en 2023 s’est stabilisée cette année.