Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé, car les baisses de taux d’intérêt et la diminution des craintes d’un ralentissement économique ont stimulé les actions et les obligations. 

② Les actions canadiennes ont enregistré les meilleurs rendements.

③ Les obligations canadiennes ont contribué le plus au rendement total.

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu (série F) 

1,72

4,69

10,44

17,81

4,41

5,89

5,86

6,37

Quartile

3

3

3

4

2

2

2

 

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu a progressé au cours de la période (+4,7 %) en raison du ralentissement de l’inflation mondiale, des données économiques qui laissent entrevoir un atterrissage en douceur aux États-Unis et de la Réserve fédérale américaine (la Fed) qui a surpris les investisseurs avec une réduction des taux d’intérêt de 50 points de base. Tous les fonds compris dans le portefeuille ont inscrit des gains. Cependant, le portefeuille a affiché un rendement inférieur à la moyenne de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres (+5,0 %), principalement en raison de sa position dans le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie, des placements alternatifs et des actions américaines, qui ont tiré de l’arrière.

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG est la composante du portefeuille qui a le plus contribué au rendement, en partie grâce à sa pondération (représentant plus de    20 % du portefeuille). Il a légèrement devancé l’indice des obligations universelles FTSE Canada. En prévision des baisses de taux d’intérêt, la duration des positions a été augmentée plus tôt cette année, ce qui a eu une incidence positive sur le rendement puisque les taux ont chuté. Le Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé a affiché une performance comparable et contribué au rendement total du portefeuille. Il s’est toutefois laissé distancer par les indices de référence des titres à rendement élevé, notamment parce qu’il renferme des obligations de meilleure qualité, comparativement à l’indice de référence.

Les autres composantes de titres à revenu fixe ont enregistré des résultats mitigés. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie, le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé et le Fonds en gestion commune à revenu élevé Putnam – IG ont tous inscrit de solides rendements. Cependant, le Fonds de revenu à taux variable IG Mackenzie et le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie ont accusé du retard, car les obligations à court terme ont généré dans l’ensemble un rendement inférieur à celui des obligations à long terme. Le Fonds en gestion commune d’obligations mondiales PIMCO – IG a également fait piètre figure. 

Le portefeuille a tiré parti de l’excellent rendement de ses deux principales composantes d’actions canadiennes, le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG et le Fonds de revenu d’actions canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé qui ont mené le bal. 

À l’inverse, le Fonds mondial macro Mackenzie et le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie sont les composantes du portefeuille qui ont affiché les pires rendements. Le Fonds mondial macro Mackenzie est un placement alternatif qui vise à procurer de la stabilité lorsqu’il est utilisé comme élément de diversification des portefeuilles. On s’attend toutefois à ce qu’il affiche un rendement inférieur à celui des indices de référence mondiaux en période de forte croissance des marchés financiers. Or, le Fonds a eu une incidence limitée sur l’ensemble des résultats en raison de sa pondération relativement modeste dans le portefeuille. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a à peine progressé, car le ralentissement de la croissance de l’économie canadienne a continué de peser sur les valorisations des biens immobiliers. Par contre, la dépréciation de la valeur des propriétés qui a miné le rendement du Fonds en 2023 s’est stabilisée cette année.

La piètre performance des composantes d’actions américaines a pesé sur le rendement relatif, à commencer par le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG. Ce dernier, ainsi que la plupart des autres composantes d’actions américaines, ont produit des résultats inférieurs à celui de l’indice S&P 500, qui a lui-même été à la traîne des autres grands marchés boursiers développés. 

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

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Perspectives : La lutte contre l’inflation est terminée et un atterrissage en douceur semble se dessiner

En ce qui concerne le reste de 2024 et le début de 2025, nous pouvons affirmer sans peur de nous tromper que la lutte contre l’inflation a été gagnée. L’attention se porte à présent sur la nécessité de soutenir un marché de l’emploi en repli au Canada comme aux États-Unis. Malgré certains risques géopolitiques découlant du conflit au Moyen-Orient et de l’approche de l’élection présidentielle aux États-Unis, le contexte du marché nous semble s’améliorer en général, aucun événement n’étant susceptible d’avoir des répercussions notables à long terme sur les portefeuilles de placements. Nous voyons se dessiner le scénario d’un atterrissage en douceur aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Cela devrait soutenir les marchés boursiers et favoriser les rendements obligataires, dans la mesure où les taux d’intérêt continuent de chuter par rapport à leur niveau d’aujourd’hui.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.