Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2024

À retenir

① Le portefeuille a connu un début d’année 2024 solide grâce à la vigueur des marchés boursiers mondiaux.

② Les actions américaines ont le plus contribué au rendement du portefeuille.

③ Les obligations gouvernementales canadiennes ont le plus nui au rendement du portefeuille.

Rendement du portefeuille : T1 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu (série F) 

1,92

4,22

4,22

9,83

3,80

5,29

5,52

6,11

Quartile

3

3

3

3

2

2

2

 

Portfolio Overview

Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré Revenu a progressé (4,2 %) au cours de la période, les actions ayant gagné du terrain dans la plupart des régions, ce qui a compensé les pertes subies par les obligations gouvernementales. Toutefois, le portefeuille a affiché un rendement légèrement inférieur à la moyenne de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres (4,6 %), principalement en raison de sa pondération en obligations canadiennes.

La plupart des indices obligataires à long terme ont perdu du terrain alors que les taux ont augmenté dans la majorité des régions (les prix des obligations chutent quand les taux augmentent). Le cours des actions a progressé grâce à la croissance économique solide aux États-Unis, ce qui a transformé l’opinion générale selon laquelle l’économie américaine se préparait à un atterrissage en douceur en une conviction croissante selon laquelle celle-ci ne connaîtra aucun ralentissement significatif. Entre-temps, la Réserve fédérale américaine a réaffirmé son intention d’abaisser les taux d’intérêt « assez vite ». La plupart des autres banques centrales, y compris la Banque du Canada et la Banque centrale européenne, sont aussi restées sur la touche. En revanche, la Banque du Japon a relevé ses taux pour la première fois depuis 2007 au cours de la période, mettant fin à la dernière politique de taux d’intérêt négatifs qui était en vigueur dans le monde. 

Les rendements des actions ont été particulièrement élevés aux États-Unis (13,3 %), portés par les titres des secteurs des services de communication (18,7 %), de l’énergie (16,5 %) et de la technologie de l’information (15,5 %). Les actions des marchés EAEO (8,5 %), du Canada (+6,6 %) et des pays émergents (4,7 %) ont toutes affiché un rendement inférieur à celles du marché américain. 

Dans ce contexte, les gains du portefeuille sont venus principalement des composantes qui contiennent une part importante d’actions américaines. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price - IG est la composante du portefeuille qui a été la plus performante et qui a le plus contribué aux résultats totaux du portefeuille, ses rendements dépassant ceux de l’indice S&P 500, principalement grâce à la sélection de titres dans le secteur de la technologie de l’information. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie - IG a affiché des rendements à deux chiffres, mais légèrement en retard par rapport à ceux de l’indice S&P 500. Le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock - IG I a aussi été l’un des principaux contributeurs aux rendements absolus, principalement en raison de sa pondération relativement élevée dans le portefeuille. Cependant, ses rendements ont été inférieurs à ceux de la plupart des grands indices des marchés boursiers en raison de ses placements dans des titres à revenu fixe.

Les placements dans des titres à revenu fixe axés sur les obligations gouvernementales sont les éléments qui ont le plus nui au rendement du portefeuille. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie a été la composante la moins performante, mais son incidence a été quelque peu limitée par sa pondération inférieure à celle de plusieurs autres composantes à revenu fixe. Les obligations canadiennes ayant affiché un rendement inférieur à celui des obligations mondiales, le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie - IG a le plus freiné le rendement du portefeuille, en partie à cause de sa pondération (il représente plus de 20 % du portefeuille). 

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Les marchés boursiers ont affiché des gains solides au premier trimestre, renforçant du même coup le sentiment que l’inflation était en passe d’être maîtrisée et que les craintes de récession de l’économie américaine se dissipaient.

Les perspectives économiques sont restées favorables aux États-Unis, alors qu’au Canada la croissance du PIB est restée terne durant plusieurs mois, ce qui montre la divergence entre les récits économiques de ces deux marchés étroitement liés. Ce contraste pourrait conduire la Banque du Canada à infléchir sa politique avant la Fed, afin de s’attaquer aux obstacles économiques particuliers du Canada.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Perspectives : Une croissance plus forte et des taux d’intérêt plus bas devraient stimuler le rendement des actions.

Nous avons assisté à un passage d’un contexte dominé par un ralentissement de la croissance et de l’inflation à un contexte d’accélération de la croissance et de ralentissement de l’inflation, ce qui a conduit à une amélioration des perspectives de rendement pour les actions. Les données macroéconomiques nous laissent penser que la croissance économique pourrait se poursuivre au premier semestre de 2024, tandis que l’inflation devrait se maintenir dans une fourchette de 2 à 3 % pendant la majeure partie de l’année 2024. À l’instar de l’inflation, les taux d’intérêt des banques centrales (à l’exception de celle du Japon) ont atteint leur sommet. La plupart des banques centrales devront donc procéder à une réduction des taux directeurs. Cette réduction des taux se produira vraisemblablement à compter du deuxième trimestre.

Aux États-Unis, les valorisations et le potentiel de bénéfices ont créé des perspectives favorables concernant les actions américaines en 2024. Les conditions économiques des marchés internationaux et émergents semblent aussi s’améliorer. Toutefois, les actions canadiennes pourraient perdre des plumes en raison d’une croissance des bénéfices relativement plus faible et d’un potentiel de valorisation limité. 

En raison de la croissance économique plus forte, de l’inflation persistante et de déficits plus importants aux États-Unis, les taux des obligations à long terme devraient demeurer proches de leurs niveaux actuels. Ce contexte économique indique que la hausse des titres à revenu fixe pourrait être modérée en 2024.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.