Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré a progressé au cours de la période (+4,8 %) en raison du ralentissement de l’inflation mondiale, des données économiques qui laissent entrevoir un atterrissage en douceur aux États-Unis et de la Réserve fédérale américaine (la Fed) qui a surpris les investisseurs avec une réduction des taux d’intérêt de 50 points de base. Tous les fonds compris dans le portefeuille ont inscrit des gains. Cependant, le portefeuille a affiché un rendement inférieur à la moyenne de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres (+5,0 %), principalement en raison de sa position dans le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie, des placements alternatifs et des actions américaines, qui ont tiré de l’arrière.
Le portefeuille a tiré parti de l’excellent rendement de ses trois composantes d’actions canadiennes, le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG, le Fonds de revenu d’actions canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé et le Fonds en gestion commune d'actions canadiennes Fidelity – IG, qui ensemble composent plus de 15 % du portefeuille. Les trois fonds ont été les composantes les plus performantes du portefeuille. Néanmoins, ils ont tous été surpassés par l’indice composé de rendement total S&P/TSX.
La piètre performance des composantes d’actions américaines a pesé sur le rendement relatif, à commencer par le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG. Ce dernier, ainsi que la plupart des autres composantes d’actions américaines, qui comptent ensemble pour près de 20 % du portefeuille, ont produit des résultats inférieurs à celui de l’indice S&P 500, qui a lui-même été à la traîne des autres grands marchés boursiers développés. Parmi les composantes d’actions américaines, seul le Fonds en gestion commune d’actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG (moins de 1 % du portefeuille) a surpassé l’indice S&P 500. Il a toutefois fait moins bien que l’indice Russell 2000 des titres à petite capitalisation.
Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG est la composante en titres à revenu fixe qui a le plus contribué au rendement, en partie grâce à sa pondération (représentant près de 20 % du portefeuille). Il a légèrement devancé l’indice des obligations universelles FTSE Canada. En prévision des baisses de taux d’intérêt, la duration des positions a été augmentée plus tôt cette année, ce qui a eu une incidence positive sur le rendement puisque les taux ont chuté. Le Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé a affiché une performance comparable et contribué au rendement total du portefeuille. Il s’est toutefois laissé distancé par les indices de référence des titres à rendement élevé, notamment en raison de sa pondération moyenne plus élevée des obligations de qualité supérieure par rapport à celle de l’indice de référence. Les autres composantes de titres à revenu fixe ont enregistré des résultats mitigés.
Le Fonds mondial macro Mackenzie et le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie sont les composantes du portefeuille qui ont affiché les pires rendements. Le Fonds mondial macro Mackenzie est un placement alternatif qui vise à procurer de la stabilité lorsqu’il est utilisé comme élément de diversification des portefeuilles. On s’attend toutefois à ce qu’il affiche un rendement inférieur à celui des indices de référence mondiaux en période de forte croissance des marchés financiers. Or, le Fonds a eu une incidence limitée sur l’ensemble des résultats en raison de sa pondération relativement modeste dans le portefeuille. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a à peine progressé, car le ralentissement de la croissance de l’économie canadienne a continué de peser sur les valorisations des biens immobiliers. Par contre, la dépréciation de la valeur des propriétés qui a miné le rendement du Fonds en 2023 s’est stabilisée cette année.