Portefeuille fondamental IG – Équilibré (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé principalement grâce aux gains des titres à revenu fixe alors que les taux obligataires nord-américains ont reculé en raison de l’augmentation des risques pour l’économie.

② Les obligations canadiennes ont contribué le plus au rendement total, en partie en raison de leur pondération prépondérante dans le portefeuille.

③ Les actions européennes ont enregistré les meilleurs rendements, tandis que les actions américaines ont produit les rendements les plus défavorables.

Rendement du portefeuille : T1 2025

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG - Équilibré (série F)

-1,85

0,68

0,68

9,10

6,21

9,20

5,58

6,71

Quartile

2

2

2

2

2

1

2

 

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré a progressé de 0,7 % pendant le premier trimestre de 2025, principalement en raison des rendements positifs enregistrés par toutes les composantes en titres à revenu fixe du portefeuille et de la performance robuste des actions européennes. Il a inscrit un rendement légèrement supérieur au rendement médian du groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres (0,5 %).

Les marchés des titres à revenu fixe et des actions ont été contrastés. Au Canada et aux États-Unis, les obligations ont pour la plupart augmenté, les taux ayant reculé, tandis qu’en Europe et dans la région Asie-Pacifique, les obligations ont suivi une tendance baissière et affiché des rendements inférieurs à ceux des obligations nord-américaines. Pour ce qui est des marchés boursiers, l’indice S&P 500 (rendement total de -4,6 %, en $ CA) et l’indice composé S&P/TSX au Canada (rendement total de 2,0 %) ont établi de nouvelles marques avant de plonger à cause de la saga des droits de douane, qui a fait grimper l’incertitude relative aux politiques économiques à un niveau inégalé depuis plusieurs années et, aux yeux de nombreux prévisionnistes, fortement accentué le risque de récession aux États-Unis et au Canada. L’indice de rendement total MSCI EAEO (net, en $ CA) a augmenté de plus de 7 %, les actions européennes ayant inscrit un rendement nettement supérieur à celui des actions nord-américaines.

Les composantes en actions européennes (le Fonds d’actions européennes IG Mackenzie et le Fonds d’actions européennes moyenne capitalisation IG Mackenzie) ainsi que le Fonds en gestion commune d’actions internationales BlackRock – IG, qui détient une importante exposition à l’Europe, ont procuré les meilleurs rendements. Le Fonds en gestion commune d’actions internationales BlackRock – IG a inscrit le meilleur rendement. Les données économiques européennes ont de manière générale surpassé les attentes au cours de la période. La Banque centrale européenne, la Banque d’Angleterre et la Banque nationale suisse ont toutes réduit leurs taux d’intérêt. Les changements politiques récents, en particulier les élections en Allemagne, ont donné lieu à des politiques budgétaires plus énergiques, destinées à soutenir la croissance économique. La plupart des autres composantes en actions (non américaines), ainsi que le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock – IG, ont enregistré des gains modestes.

Les composantes en actions américaines (le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG, le Fonds d’opportunités de moyennes capitalisations américaines Mackenzie et le Fonds en gestion commune d’actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG), qui représentent ensemble plus de 20 % du portefeuille, ont toutes reculé et nui au rendement. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG a inscrit le pire rendement. D’autres composantes qui présentent une exposition importante aux actions américaines (le Fonds de couverture d’actions Mackenzie – IG Mandat privé et le Fonds de couverture d’actions mondiales Wellington – IG Mandat privé) ont également reculé.

Au sein de la composante en titres à revenu fixe du portefeuille, c’est le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG qui a le plus contribué au rendement, surtout grâce à sa pondération dans le portefeuille. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie a été la plus performante des composantes en titres à revenu fixe, mais son effet sur le rendement global a été limité en raison de sa pondération inférieure. Les composantes du portefeuille axées sur les obligations de sociétés de première qualité et les obligations mondiales ont aussi contribué au rendement relatif, tandis que les composantes à rendement élevé (notamment le Fonds en gestion commune à revenu élevé Putnam – IG et le Fonds de revenu à taux variable IG Mackenzie), plus sensibles aux risques accrus de récession, ont progressé, mais tiré de l’arrière par rapport au marché des titres à revenu fixe en général.

Revue des marchés : L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Les investisseurs sont devenus prudents au premier trimestre de 2025, en raison d'une incertitude accrue sur les marchés par suite d'un virage marqué de la politique commerciale américaine sous la présidence de Trump. De brusques changements tarifaires visant d’importants partenaires commerciaux — notamment le Canada, le Mexique et la Chine — ont augmenté la volatilité et pesé sur la performance des marchés boursiers, en particulier sur l'indice S&P 500. En revanche, les marchés européens ont affiché des rendements nettement supérieurs, reflétant la préférence des investisseurs pour les valorisations attrayantes de l’Europe et un potentiel de croissance perçu comme étant plus fort.

Malgré les difficultés commerciales, l’activité manufacturière mondiale a fait montre de résilience, signalant une croissance des bénéfices potentielle, à condition que les tensions commerciales se stabilisent. Parmi les banques centrales, les réactions ont divergé : la Banque du Canada a proactivement abaissé son taux de financement à un jour à 2,75 % pour soutenir la croissance face aux incertitudes commerciales, tandis que la Réserve fédérale américaine a maintenu son taux à 4,5 %, estimant que les conséquences de l'inflation liée aux droits de douane sont temporaires.

Revue des marchés :  L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Perspectives : La volatilité crée des occasions

Pour l’avenir, nous restons optimistes, malgré la volatilité récente des marchés et les incertitudes persistantes. Si les actions américaines ont fait face à des difficultés, notamment un repli après les sommets de février et une sensibilité aux questions tarifaires, d’autres régions, comme le Canada, l’Europe et les marchés émergents, offrent des occasions convaincantes. Ces régions ont affiché de la résilience, soutenue par de robustes facteurs fondamentaux et des valorisations plus attrayantes que celles des marchés américains. Tant que le chômage sera bas, la consommation devrait rester ferme et soutenir la croissance économique.

L’incertitude peut être difficile, mais l’histoire montre que les marchés et les économies finissent par se redresser. La volatilité ambiante, exacerbée par des politiques commerciales américaines changeantes et imprévisibles, a engendré de l’incertitude sur les marchés mondiaux. La diversification entre les secteurs, les catégories d’actifs et les régions demeure cruciale. Malgré les turbulences à court terme, des occasions continuent d’émerger à l’échelle mondiale, et il est vital de conserver une vision à long terme pour s’en sortir dans les conditions actuelles et enregistrer de la croissance.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.