Portefeuille fondamental IG – Équilibré (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé dans un contexte où les actions et les obligations ont profité de l’espoir d’une baisse des taux d’intérêt et de l’atténuation des craintes de ralentissement économique. 

② Les actions américaines ont le plus contribué au rendement.

③ Les actions canadiennes et les actions américaines à petite et moyenne capitalisation ont nui au rendement.

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG - Équilibré (série F)

0,80

1,32

6,22

11,18

3,75

6,06

5,79

6,47

Quartile

3

2

2

2

1

1

2

 

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille fondamental IG – Équilibré a progressé (+1,3 %) au cours de la période, les actions et les obligations ayant gagné du terrain dans la plupart des régions. Le portefeuille a affiché un rendement supérieur à la moyenne de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres (+0,9 %), principalement en raison de sa pondération en actions américaines.

Le portefeuille a bénéficié du bon rendement de la plupart de ses composantes en actions américaines et de plusieurs autres, constituées en grande partie d’actions américaines. Les deux plus importantes de ces composantes, à savoir le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG et le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG, ne représentent ensemble qu’un peu plus de 18 % du portefeuille, mais plus de 50 % de son rendement total. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG est la composante en actions américaines du portefeuille qui a été la plus performante, ses rendements dépassant ceux de l’indice S&P 500, principalement grâce à la sélection de titres dans les secteurs de la technologie de l’information et de la consommation discrétionnaire. 

La composante la plus performante du portefeuille n’était pas en actions américaines, mais plutôt en actions des marchés émergents. Par rapport à l’indice MSCI Marchés émergents (rendement total net, $ CA), le Fonds en gestion commune de marchés émergents JPMorgan – IG a principalement bénéficié d’une surpondération du secteur de la technologie de l’information, en particulier à Taïwan et en Corée du Sud. 

La composante ayant accusé la plus faible performance a été le Fonds d’opportunités de moyennes capitalisations américaines Mackenzie, qui a reculé en raison du rendement inférieur des actions américaines à petite et moyenne capitalisation par rapport à leurs homologues à grande capitalisation. Deux composantes en actions canadiennes, à savoir le Fonds de revenu d’actions canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé et le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG, ont également pesé sur le rendement du portefeuille, étant donné que l’indice composé de rendement total S&P/TSX a chuté au cours du trimestre. La troisième composante en actions canadiennes, le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Fidelity – IG, a inscrit un léger gain et surpassé l’indice composé S&P/TSX, mais a tiré de l’arrière par rapport à l’ensemble du portefeuille.

Toutes les composantes en titres à revenu fixe ont progressé au cours de la période. Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG est la composante en titres à revenu fixe qui a le plus contribué au rendement, en partie grâce à sa pondération (représentant près de 20 % du portefeuille). Le Fonds a surpassé l’indice de rendement total des obligations universelles FTSE Canada. En prévision de la baisse des taux d’intérêt au Canada et aux États-Unis, la duration des placements en Amérique du Nord a été augmentée au cours des derniers mois, ce qui a soutenu la performance, puisque les taux ont retraité en mai et en juin. Le Fonds a également bénéficié d’une position négative (vendeur) continue sur les obligations gouvernementales japonaises, qui ont reculé au cours de la période.

Les autres composantes en titres à revenu fixe ont inscrit des résultats mitigés. Ainsi, les obligations de sociétés, à rendement élevé et à court terme ont stimulé le rendement total du portefeuille, tandis que les obligations mondiales, malgré leur rendement positif, ont pesé sur les résultats dans l’ensemble. Du côté des titres à revenu fixe, ce sont le Fonds de revenu à taux variable IG Mackenzie et le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie qui ont le plus contribué au rendement. 

La deuxième composante en importance du portefeuille, le Fonds en gestion commune de répartition active BlackRock – IG, a inscrit un résultat supérieur, mais a nui au rendement relatif, étant donné qu’il s’est laissé distancer par son indice de référence mixte au cours de la période, compte tenu d’une stratégie sectorielle en matière d’actions américaines. 

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Les conditions économiques mondiales demeurent favorables

Nous sommes d’avis que les taux des banques centrales ont atteint leur plafond, le Canada et l’Union européenne ayant commencé à baisser leurs taux, avant la Réserve fédérale américaine. Les perspectives économiques montrent des signes d’aplanissement depuis trois mois, avec un chômage en hausse et une stabilisation des dépenses de consommation. L’été pourrait voir une accentuation du risque lié à l’actualité, étant donné l’élection présidentielle américaine, mais les données saisonnières et historiques suggèrent que les marchés boursiers sont généralement en territoire positif à l’approche de l’automne. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.