Portefeuille à croissance gérée IG – Actions principalement canadiennes (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les actions mondiales, mais ont entraîné une certaine faiblesse des marchés des titres à revenu fixe mondiaux.  

② Talonnée par les actions canadiennes, la belle tenue des actions américaines a été le principal facteur de rendement du portefeuille, tandis que les obligations y ont généralement nui.

③ La Réserve fédérale américaine continue de reporter les baisses de taux d’intérêt prévues.

Rendement du portefeuille : T1 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille à croissance gérée IG – Actions principalement canadiennes (série F)

3,71

8,35

8,35

17,18

8,56

9,68

7,50

8,60

Quartile

1

2

2

2

3

2

3

 

Portfolio Overview

Le trimestre a été positif pour les investisseurs dans les actions, grâce aux données économiques résilientes aux États-Unis qui ont été meilleures que prévu initialement, ce qui a soutenu le rendement de l’ensemble des actions mondiales. Toutefois, la période a été plus difficile pour les investisseurs dans les titres à revenu fixe, l’inflation persistante et la forte croissance économique ayant réduit les prévisions concernant le nombre de baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale à trois au lieu des six initialement annoncées en début d’année, ce qui a exercé une pression sur les prix des obligations, étant donné la hausse des taux obligataires.

Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a progressé de 6,6 % au cours du trimestre, soutenu par les secteurs de la santé (18,4 %) et de l’énergie (13,1 %), tandis que les secteurs des services de communication (-8,5 %) et des services aux collectivités (-1,1 %) ont entravé les résultats. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a affiché un rendement de 10,6 % en monnaie locale (soit 13,5 % en dollars canadiens), soutenu par les secteurs de la technologie de l’information (14,4 %) et de la consommation discrétionnaire (11,1 %), tandis que ceux des services aux collectivités (-5,0 %) et de la consommation de base (-3,2 %) ont perdu du terrain. Sur les marchés développés, l’indice MSCI EAEO a enregistré un rendement de 10,1 % en monnaie locale (soit 8,7 % en dollars canadiens), les titres au Japon (19,3 %) et en Italie (16,5 %) ayant affiché les meilleurs rendements, et ceux à Hong Kong (-11,5 %) parmi les rendements les plus faibles. Les marchés mondiaux des titres à revenu fixe ont reculé alors que les rendements obligataires ont tous progressé. L’indice ICE BofA Global Broad Market (couvert en $ CA) a reculé de 0,4 %. Les obligations canadiennes ont aussi perdu du terrain, l’indice obligataire universel FTSE Canada ayant dégagé un rendement de -0,9 %. Les obligations à rendement élevé ont progressé, l’indice ICE BofA U.S. High Yield Bond (couvert en $ CA) ayant inscrit un rendement de 1,4 %.

Les positions dans le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG, le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG et le Fonds de primes de risque améliorées sur actions Mackenzie ont le plus contribué aux résultats. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG a affiché un rendement positif, mais inférieur à celui de son indice de référence, la sélection des titres dans le secteur de la finance ayant le plus freiné le rendement. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie - IG a affiché un rendement positif, mais légèrement inférieur à celui de son indice de référence, la sélection des titres dans le secteur des matériaux ayant le plus nui au rendement. Le Fonds de primes de risque améliorées sur actions Mackenzie est un fonds d’actions ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement a recours à l’effet de levier pour gérer l’exposition globale du portefeuille aux actions de façon efficace sur le plan des capitaux. Le fonds a contribué au bêta du portefeuille, ce qui s’est traduit par une augmentation du rendement du portefeuille lorsque les actions mondiales ont enregistré une hausse.

Le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie a été le seul frein au rendement du portefeuille. Il s’agit d’un fonds de titres à revenu fixe ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement a recours à l’effet de levier pour gérer l’exposition globale du portefeuille aux titres à revenu fixe de façon efficace sur le plan des capitaux. La hausse des rendements obligataires au cours de la période a entraîné une baisse des rendements du fonds.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Les marchés boursiers ont affiché des gains solides au premier trimestre, renforçant du même coup le sentiment que l’inflation était en passe d’être maîtrisée et que les craintes de récession de l’économie américaine se dissipaient.

Les perspectives économiques sont restées favorables aux États-Unis, alors qu’au Canada la croissance du PIB est restée terne durant plusieurs mois, ce qui montre la divergence entre les récits économiques de ces deux marchés étroitement liés. Ce contraste pourrait conduire la Banque du Canada à infléchir sa politique avant la Fed, afin de s’attaquer aux obstacles économiques particuliers du Canada.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Perspectives : La résilience continue de l’économie américaine atténue l’urgence d’une baisse des taux d’intérêt. 

L’équipe est d’avis que le PIB aux États-Unis maintiendra sa tendance à la hausse observée depuis 2023, ce qui atténuera la nécessité pour la Réserve fédérale d’abaisser immédiatement les taux d’intérêt. Elle ne prévoit pas que l’inflation se stabilisera à 2 % dans les mois à venir, compte tenu de la hausse des diverses mesures de l’inflation et de la vigueur persistante de l’économie américaine. L’équipe croit aussi que la Réserve fédérale penchera vers le maintien de taux plus serrés que ce qu’une règle classique en matière de politique monétaire recommanderait.

La situation au Canada semble plus préoccupante qu’aux États-Unis. Les taux d’inflation globale et sous-jacente au Canada s’étant récemment effondrés sous la barre des 2 % sur une base annualisée de trois mois, l’équipe estime que la Banque du Canada disposera bientôt de tous les ingrédients nécessaires pour procéder à des baisses régulières, de manière à revenir à une position neutre d’ici 2025. L’équipe pense que la croissance de la population et les déficits publics maintiendront la pression sur les rendements à long terme, mais que la courbe de rendement s’accentuera.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.