Portefeuille à croissance gérée IG – Équilibré canadien neutre (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre dans un contexte où l’économie mondiale a poursuivi sa croissance à un rythme modéré, ce qui a profité aux actions mondiales et aux segments plus risqués des marchés mondiaux de titres à revenu fixe.

② Les actions américaines du secteur de la technologie de l’information sont celles qui ont le plus contribué au rendement, suivies des obligations canadiennes.

③ Le ralentissement de l’inflation a ravivé les attentes d’une réduction des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine au moins une fois cette année.

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille à croissance gérée IG – Équilibré canadien neutre (série F)

0,42

0,61

5,00

10,40

2,43

4,75

4,44

5,22

Quartile

2

2

2

1

3

3

3

 

Aperçu du portefeuille

Le trimestre a commencé sur une note difficile pour les marchés des actions et des titres à revenu fixe. En effet, les espoirs de baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine se sont amenuisés sur fond d’inquiétudes persistantes à l’égard de l’inflation, ce qui a exercé une pression sur les deux catégories d’actifs. Toutefois, vers la fin du trimestre, la confiance s’est nettement améliorée grâce au ralentissement de l’inflation, ce qui a renforcé la conviction des investisseurs de voir la banque centrale réduire ses taux dès le mois de septembre. Bien que la Réserve fédérale ne prévoie qu’une baisse de taux cette année, les actifs à risque se sont stabilisés et ont regagné le terrain qu’ils avaient perdu au début du trimestre. Ainsi, ils ont bénéficié de la poursuite de la croissance économique et des bons rendements des actions technologiques à mégacapitalisation.

Les actions des marchés développés ont gagné 0,9 % (indice MSCI EAEO), les actions américaines ont gagné 5,4 % (indice S&P 500), les actions canadiennes ont perdu 0,5 % (indice composé S&P/TSX), les obligations mondiales ont perdu 0,1 % (indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond (couvert en $ CA)), les obligations canadiennes ont gagné 0,9 % (indice des obligations universelles FTSE Canada) et les obligations à rendement élevé ont gagné 0,9 % (indice ICE BofA U.S. High Yield Bond (couvert en $ CA)).

C’est la composante en actions qui a contribué le plus au rendement du portefeuille, suivie de celle en titres à revenu fixe.

Le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG, le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie et le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG sont les fonds qui ont le plus contribué au rendement. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence, principalement en raison de la sélection des titres dans le secteur de la technologie de l’information. Le Fonds de perception de primes de risque diversifiées Mackenzie est un fonds d’actions et de titres à revenu fixe ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement a recours à l’effet de levier pour gérer l’exposition globale du portefeuille aux actions et aux titres à revenu fixe de façon efficace sur le plan des capitaux. Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG a surpassé son indice de référence, grâce à la duration et à la surpondération des obligations de sociétés.

Ce sont les positions sur le Mandat d’actions canadiennes Mack, série IG et le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie qui ont le plus nui au rendement. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence, principalement en raison de la sélection des titres dans le secteur des matériaux et de la surpondération du secteur de la santé. Le Fonds de primes de risque améliorées sur titres à revenu fixe Mackenzie est un fonds à revenu fixe ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement a recours à l’effet de levier pour gérer l’exposition globale du portefeuille aux titres à revenu fixe de façon efficace sur le plan des capitaux.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Diversifier plutôt que réduire le risque lié aux actions

Même si les marchés boursiers mondiaux semblent chers, l’équipe estime que les facteurs macroéconomiques et techniques positifs l’emportent sur les valorisations excessives. La solide croissance des bénéfices, la fin probable des hausses de taux du côté de la Réserve fédérale, le faible risque de récession aux États-Unis, le redressement économique en Europe et en Chine et l’optimisme entourant l’intelligence artificielle (IA) contribuent à ce point de vue. 

Plutôt que de tourner le dos aux actions « chères », l’équipe préconise une diversification au profit de marchés moins prisés bénéficiant de catalyseurs économiques positifs, comme l’Italie et le Japon. Après des années d’accumulation de liquidités, les sociétés japonaises investissent et profitent des tendances en matière d’intelligence artificielle et de fabrication de pointe. Les sociétés italiennes bénéficient du soutien implicite de la Banque centrale européenne à la dette nationale et de la récente croissance économique de l’Italie, la meilleure du continent.

L’équipe reste pour le moment prudente à l’égard des obligations, en particulier des obligations gouvernementales américaines. Les taux d’intérêt aux États-Unis devraient rester élevés, car la Réserve fédérale continue de surveiller l’inflation et les données économiques avant de s’engager dans une politique de réduction des taux. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.