Les marchés des capitaux ont particulièrement bien fait au troisième trimestre. Les titres à revenu fixe américains, en particulier les obligations à long terme, ont inscrit des rendements compris entre 5 % et 10 %, en raison du ralentissement du marché de l’emploi et de la désinflation des produits de base. Les actions américaines ont été volatiles, à cause des données économiques décevantes et de la vigueur du yen qui a provoqué un brusque dénouement des opérations de portage. Le marché s’est néanmoins redressé rapidement pour inscrire un gain de 4,6 %. Contrairement à ce qui s’est passé au premier semestre, le troisième trimestre a donné lieu à une plus grande diversification au sein des secteurs et des pays. Or, les actions du secteur de la technologie aux États-Unis ont tiré de l’arrière. En revanche, les actions canadiennes et les actions mondiales à faible volatilité ont suscité un plus grand intérêt de la part des investisseurs. L’or a offert un rendement supérieur à ceux des actions et des obligations, en raison de la volatilité élevée du marché boursier, des perspectives de baisse des taux d’intérêt et de la forte demande des banques centrales à l’échelle mondiale.
Les actions des marchés développés ont gagné 5,0 % (indice MSCI Monde Tous pays), les actions internationales ont monté de 7,3 % (indice MSCI EAEO), les actions américaines ont progressé de 5,9 % (indice S&P 500), les actions canadiennes ont bondi de 10,5 % (indice composé S&P/TSX), les obligations mondiales ont avancé de 4,0 % (indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond, couvert en $ CA), les obligations canadiennes ont augmenté de 4,7 % (indice des obligations universelles FTSE Canada) et les obligations à rendement élevé ont grimpé de 5,0 % (indice ICE BofA U.S. High Yield Bond, couvert en $ CA).
Le Portefeuille à faible volatilité IG – Accent revenu a généré un rendement positif ce trimestre. C’est la composante en actions qui a contribué le plus au rendement du portefeuille, suivie de celle en titres à revenu fixe.
Le Fonds d’actions canadiennes à faible volatilité Mackenzie – IG Mandat privé, le Fonds de dividendes canadiens Mackenzie et le Fonds d’actions Mackenzie – IG ont le plus contribué au rendement. Le Fonds d’actions canadiennes à faible volatilité Mackenzie – IG Mandat privé a affiché un rendement positif, mais légèrement inférieur à celui de son indice de référence. Le Fonds a tiré parti de la surpondération du secteur de la santé. La sélection des titres dans les secteurs de la technologie de l’information et de l’énergie est le facteur qui a le plus nui au rendement relatif du Fonds. Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG a surpassé son indice de référence, grâce à la sélection et à la surpondération des obligations de sociétés dans le secteur de la finance qui ont largement contribué au rendement. Le Fonds de dividendes canadiens Mackenzie a inscrit un rendement supérieur à celui de son indice de référence, principalement grâce à la sélection des titres dans le secteur de l’énergie et à la surpondération du secteur de l’industrie.
Aucun placement n’a nui au rendement au cours de la période, mais le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie est celui qui a présenté le rendement le moins avantageux. Le rendement trimestriel du Fonds a été stable, grâce à ses excellents paramètres d’exploitation et à son taux élevé de rétention des locataires. Il a toutefois pâti du piètre rendement des immeubles de bureaux causé par la hausse des taux d’inoccupation et la concurrence accrue sur le marché locatif.