Portefeuille d’épargne-études Cible 2035 IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2035 IG a produit un rendement supérieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre, après déduction des frais associés aux fonds et FNB sous-jacents.   

② La répartition de l’actif a favorisé le rendement, à l’instar des pondérations géographiques et de la répartition sectorielle.

③ La sélection des gestionnaires a été défavorable au cours de la période, tout particulièrement dans le cas du Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 janvier 2023)

Portefeuille d’épargne-études Cible 2035 IG (série F)

-0.84 

3.84 

19.57 

19.57 

     

14.46

Quartile

1

1

1

1

       

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2035 IG a produit un rendement supérieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre. La répartition de l’actif a contribué au rendement durant la période, tandis que la sélection des gestionnaires lui a nui.  

La répartition de l’actif a contribué au rendement du portefeuille au cours du trimestre. Nous avons conservé la surpondération des actions et nous avons maintenu une duration inférieure à celle de l’indice de référence. Du côté des actions américaines, la répartition sectorielle a eu un effet positif au cours du trimestre. La surpondération du secteur de la consommation discrétionnaire et la sous-pondération du secteur de la santé ont contribué au rendement, alors que la sous-pondération du secteur de la finance lui a nui. La répartition géographique a aussi été avantageuse. Du côté des actions, la surpondération de Taïwan et des États-Unis a favorisé le rendement, contrairement à la surpondération de l’Espagne et de la Suède qui a été désavantageuse en raison de la croissance plus lente dans la zone euro durant le trimestre. La sélection des gestionnaires a pesé sur le rendement durant la période. Ainsi, le placement dans le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, qui a accusé du retard par rapport à son indice de référence, a entravé le rendement.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Comparativement à il y a 12 mois, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 23,3 %, le S&P 500, de 18 % et le MSCI EAEO, de 1,1 %.

Perspectives : Nouvelle année, nouvelle administration, nouveaux moteurs macroéconomiques  

En 2025, la nouvelle administration américaine et les nouveaux moteurs macroéconomiques du marché seront au cœur des préoccupations des investisseurs. Notamment, nous estimons que la priorité accordée par la nouvelle administration au rééquilibrage du commerce mondial, avec ses répercussions sur les prix des actifs, deviendra un thème clé sur les marchés en 2025. Sur le court terme, les conditions financières se sont au départ détendues après l’élection, les investisseurs ayant adopté un comportement plus proche de ce qui s’est passé en 2021 qu’en 2016. De fait, de nombreux participants au marché se montrent davantage intéressés par les « meme coins » que par les choix macroéconomiques avec lesquels ils devront vraisemblablement composer en 2025. Nous croyons que cette exubérance est désormais excessive et nous nous attendons à ce que les conditions financières se resserrent lorsque les marchés reporteront leur attention sur les choix de politiques qui devront être faits au premier trimestre de 2025. Ainsi, mentionnons les tensions engendrées par les résultats que les décideurs souhaitent obtenir parallèlement à la réduction des déficits budgétaires et de la balance commerciale, au maintien de la croissance, à l’affaiblissement du dollar, au ralentissement de l’immigration et à la diminution de l’inflation, etc.

Nous conservons un positionnement procyclique, et l’essentiel de notre gestion active du risque se trouve dans la sous-pondération des actifs à revenu fixe à long terme. Nous avons rehaussé la pondération de cette position après l’élection, car nous croyons que la hausse des taux des obligations à long terme entraînera un certain resserrement des conditions financières par rapport à la tendance à l’assouplissement qu’on pouvait observer avant la réunion de la Réserve fédérale américaine de décembre, surtout dans un contexte de croissance économique nominale robuste. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.