Portefeuille Nouveaux diplômés IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① Le portefeuille a inscrit un rendement positif pour le trimestre, porté par la remontée des obligations et la baisse des taux sur l’ensemble de la courbe. 

② Ce sont les obligations de sociétés qui ont eu le plus d’incidence sur le rendement du portefeuille. 

③ La vigueur des rendements est attribuable aux obligations du secteur de la finance, dont les taux ont diminué, conformément aux attentes d’une baisse de taux d’intérêt. 

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 janvier 2023)

Portefeuille Nouveaux diplômés IG 
(série F)

1,37

3,56

5,47

10,23

 

 

 

5,70

Quartile

2

1

1

1

       

Aperçu du portefeuille

Le troisième trimestre de 2024 a été marqué par une baisse de l’inflation et un ralentissement de la croissance économique au Canada et aux États-Unis. Les taux d’intérêt ont fortement diminué dans les deux pays, la Banque du Canada ayant continué à réduire son taux directeur et la Réserve fédérale américaine (la Fed) ayant finalement commencé à faire de même.

Les taux des obligations américaines à 2 ans ont chuté de 111 points de base durant le trimestre pour passer de 4,75 % à 3,64 %. Les taux des obligations à 5, 10 et 30 ans ont perdu 82, 62 et 44 points de base respectivement. Une forte pentification de la courbe marque généralement le début d’un cycle de réduction des taux d’intérêt. La trajectoire a été essentiellement la même au Canada : les taux des obligations à 2 ans ont perdu 108 points de base, et ceux des obligations à 5 ans, 10 ans et 30 ans ont respectivement baissé de 78, 55 et 25 points de base.

Cette similitude dans l’évolution des taux entre le Canada et les États-Unis n’a rien d’inhabituel en raison de la forte corrélation entre les deux pays, mais elle nous semble irréaliste dans le contexte actuel. Les données économiques demeurent nettement plus faibles au Canada qu’aux États-Unis, où elles montrent une plus grande résilience. Même si le marché de l’emploi s’est manifestement assoupli dans les deux pays, le taux de chômage a atteint un creux historique aux États-Unis, tandis qu’au Canada, il a augmenté pour dépasser le cap des 6,5 %. De même, l’inflation continue de baisser plus que prévu au Canada et se situe près de la cible de 2 %, alors qu’aux États-Unis, l’inflation des services reste supérieure à 4 %, et l’inflation des services hors logement (inflation « super core »), autrefois l’un des indicateurs préférés de la Fed, reste au-dessus de 4,5 %. Par conséquent, nous croyons qu’il serait justifié de voir une divergence du côté des taux de rendement, tout particulièrement sur le segment à court terme de la courbe, ce qui rend les obligations canadiennes à court terme plus intéressantes que leurs homologues américaines.

L’indice des obligations à court terme FTSE Canada a inscrit un rendement positif pour le trimestre.

La forte pondération des obligations de société de bonne qualité a contribué au rendement du portefeuille. Plus précisément, les placements en obligations de sociétés des secteurs de la finance et de l’énergie ont contribué aux gains pour la période. En revanche, les placements en obligations d’État ont nui au rendement. 

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

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Perspectives : Les titres à revenu fixe canadiens représentent des occasions attrayantes

Les écarts de taux demeurent serrés et nous préférons investir dans des obligations de sociétés de grande qualité (à faible bêta) se situant dans l’extrémité à court terme de la courbe. Dans ce secteur, nous préférons la courbe canadienne à la courbe américaine. Pour notre scénario de base au Canada, nous croyons que les baisses de taux se poursuivront. Par conséquent, ces titres ont encore un potentiel de forte appréciation. Nous demeurons pessimistes pour les échéances à long terme du marché canadien, les obligations canadiennes à 30 ans ne rapportant guère plus que les obligations à    2 ans, mais pour un risque lié au cours nettement plus élevé.

Nous demeurons prudemment optimistes à l’égard des obligations autres que d’État. C’est pourquoi nous préférons les obligations de sociétés à bêta faible et de grande qualité. De plus, les élections américaines approchent et les incertitudes qu’elles pourraient engendrer – des préoccupations budgétaires aux droits de douane, en passant par une éventuelle remontée de l’inflation – pourraient modifier rapidement notre scénario de base.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.