Les investisseurs ont vécu des émotions fortes durant les poussées de volatilité qui ont ponctué le trimestre, mais les marchés mondiaux des actions et des titres à revenu fixe ont terminé la période en territoire positif. La baisse de taux de 50 points de base décrétée par la Réserve fédérale américaine (la Fed) en septembre et les autres mesures d’assouplissement attendues sont au nombre des facteurs qui ont le plus contribué au rendement des deux catégories d’actif. Par ailleurs, une importante rotation s’est opérée à la tête du marché boursier. De fait, ce sont les secteurs axés sur la valeur, comme les services aux collectivités, qui ont dominé, alors que les titres axés sur la croissance, dont ceux de la technologie de l’information, ont tiré de l’arrière. Les actions canadiennes ont profité des baisses de taux successives de la Banque du Canada et de la vigueur des marchés mondiaux. Ailleurs dans le monde, les nouvelles mesures visant à relancer l’économie chinoise et le ton moins ferme adopté par les autorités japonaises ont aussi renforcé la confiance des investisseurs.
Les actions des marchés développés ont gagné 6,0 % (indice MSCI EAEO, en $ CA), les actions américaines ont progressé de 4,5 % (indice S&P 500, en $ CA), les actions canadiennes ont bondi de 10,5 % (indice composé S&P/TSX), les obligations mondiales ont avancé de 4,0 % (indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond, couvert en $ CA), les obligations canadiennes ont augmenté de 4,7 % (indice des obligations universelles FTSE Canada) et les obligations à rendement élevé ont grimpé de 5,0 % (indice ICE BofA U.S. High Yield Bond, couvert en $ CA).
Le Portefeuille de croissance IG – Actions canadiennes a généré un rendement positif ce trimestre.
Les positions dans le Mandat d’actions canadiennes Mackenzie, série IG, le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie - IG et le Fonds de primes de risque améliorées sur actions Mackenzie ont le plus contribué aux résultats. Le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie a inscrit un rendement positif, mais légèrement inférieur à celui de son indice de référence. La surpondération du secteur de l’énergie et la sélection de titres dans le secteur de la santé ont le plus nui à son rendement. À l’inverse, la sélection des titres au sein du secteur des matériaux est l’un des facteurs qui ont été les plus favorables. Le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie a inscrit un rendement positif et supérieur à celui de son indice de référence. La sous-pondération du secteur de la technologie de l’information et la sélection de titres dans le secteur de la santé ont le plus bonifié son rendement. Le Fonds de primes de risque améliorées sur actions Mackenzie est un fonds d’actions ayant recours à l’effet de levier. L’équipe de placement a recours à l’effet de levier pour gérer l’exposition globale du portefeuille aux actions de façon efficace sur le plan des capitaux. Le fonds a contribué au bêta du portefeuille, ce qui s’est traduit par une augmentation du rendement du portefeuille lorsque les actions mondiales ont enregistré une hausse.
Aucun élément n’a entravé le rendement pendant la période, mais le Fonds de grandes capitalisations des marchés émergents Mackenzie est celui qui a été le moins profitable, en raison de sa faible pondération. Le Fonds de grandes capitalisations des marchés émergents Mackenzie a affiché un rendement positif, mais inférieur à son indice de référence, la sélection d’actions dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services de communication ayant particulièrement nui au rendement. Le facteur qui a contribué le plus au rendement relatif est une sélection judicieuse de titres dans le secteur de l’énergie.