Portefeuille de revenu IG – Croissance Plus (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les rendements des actions et des obligations.

② La rotation sectorielle à l’occasion de laquelle les actions axées sur la croissance ont fait place notamment aux secteurs de la finance et des services aux collectivités est l’un des facteurs qui ont le plus contribué au rendement.

③ Les obligations d’État souverain ont inscrit des rendements robustes, grâce aux baisses de taux décrétées par plusieurs grandes banques centrales.

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille de revenu IG –  Croissance Plus (série F)

2,45

5,92

10,59

17,08

5,01

5,28

4,88

5,50

Quartile

1

1

3

4

2

3

3

 

Aperçu du portefeuille

Le portefeuille a progressé durant le trimestre. Tous les fonds du portefeuille ont produit des rendements positifs avant les frais.

La composante en actions, qui correspond à la pondération de 57 % du Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie au sein du portefeuille, a le plus contribué au rendement. Le rendement est en grande partie attribuable à la rotation du marché au cours de laquelle les actions axées sur la croissance ont cédé leur place à des secteurs moins prisés comme ceux de la finance, des services aux collectivités et de l’immobilier. Le Fonds a surpassé son indice de référence, car les titres axés sur les dividendes, comme ceux des institutions financières et des sociétés énergétiques, ont fait mieux que les titres technologiques axés sur la croissance. Les actions moins volatiles ont aussi dans l’ensemble passé le trimestre dans le peloton de tête. La surpondération des actions canadiennes a également été profitable, le marché boursier canadien ayant atteint des sommets records.

Le Fonds de revenu fixe sans contraintes Mackenzie, qui compte pour 19 % du portefeuille, est le fonds qui a contribué le plus au rendement de la composante à revenu fixe du portefeuille. La surpondération des obligations de sociétés par rapport à l’indice de référence et la sélection des titres dans les secteurs de l’industrie et des services de communication ont ajouté de la valeur, tout comme la position vendeur sur les obligations du gouvernement japonais.

Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie, qui compte pour 8 % du portefeuille, est le fonds de titres à revenu fixe qui a produit le meilleur rendement au sein du portefeuille, même s’il a accusé un léger retard sur son indice de référence. Il est composé principalement d’obligations à 10 ans de partout dans le monde. Les baisses de taux décrétées par les banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine (la Fed), la Banque centrale européenne (BCE), la Banque d’Angleterre et la Banque du Canada, ont contribué à faire grimper les prix des obligations.

Le Fonds de lingots d’or Mackenzie, qui représente 2 % du portefeuille et qui est utilisé pour sa sensibilité à l’inflation, a fait très belle figure durant le trimestre, puisque le prix de l’or a atteint un sommet et généré un rendement de 17 %. L’incertitude géopolitique, les investissements considérables de l’Asie et la résilience de la demande des consommateurs à l’échelle mondiale sur le marché de détail ont stimulé le prix de l’or cette année.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Perspectives : La diversification stratégique favorise la stabilité

L’équipe de gestion du portefeuille est d’avis que, même si la croissance économique ralentit aux É.-U. et que le marché du travail affiche des signes précoces de détérioration, le pays n’est pas en récession. Les dépenses publiques demeurent élevées, ce qui alimente la croissance. L’équipe croit que de nouvelles réductions du taux des fonds fédéraux par la Fed pourraient stabiliser le marché de l’emploi et l’économie.

Or, tout signal de baisse des taux est susceptible d’entraîner un assouplissement des conditions financières, de faire grimper les cours boursiers encore plus haut et d’engendrer un resserrement des écarts de crédit, ce qui ferait augmenter la pression sur la croissance et l’inflation.

Compte tenu des perspectives de nouvelles baisses des taux d’intérêt par les banques centrales des pays développés, l’équipe estime que l’exposition à la duration est avantageuse. En raison des valorisations élevées des actions mondiales, l’équipe préconise une diversification vers des marchés moins chers bénéficiant de catalyseurs économiques positifs, comme l’Europe et l’Asie. Il est essentiel de conserver une bonne diversification de l’actif du portefeuille pour gérer le risque et favoriser la stabilité financière à long terme.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.