Le portefeuille a progressé durant le trimestre. Tous les fonds du portefeuille ont produit des rendements positifs.
La composante en actions, qui correspond à la pondération de 50 % du Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie au sein du portefeuille, a le plus contribué au rendement. Le rendement est en grande partie attribuable à la rotation du marché au cours de laquelle les actions axées sur la croissance ont cédé leur place à des secteurs moins prisés comme ceux de la finance, des services aux collectivités et de l’immobilier. Le Fonds a surpassé son indice de référence, car les titres axés sur les dividendes, comme ceux des institutions financières et des sociétés énergétiques, ont fait mieux que les titres technologiques axés sur la croissance. Les actions moins volatiles ont aussi dans l’ensemble passé le trimestre dans le peloton de tête. La surpondération des actions canadiennes a également été profitable, le marché boursier canadien ayant atteint des sommets records.
Le Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie utilise aussi une stratégie d’options d’achat d’actions qui vise à préserver le capital en période de forte tension sur les marchés boursiers. Sans surprise, la stratégie d’options a miné le rendement, puisque les marchés boursiers se sont redressés. On s’attend à un résultat inverse en cas de baisse rapide des marchés boursiers.
Le Fonds de revenu fixe sans contraintes Mackenzie, qui compte pour 22 % du portefeuille, est le fonds qui a contribué le plus au rendement de la composante à revenu fixe du portefeuille. La surpondération des obligations de sociétés par rapport à l’indice de référence et la sélection des titres dans les secteurs de l’industrie et des services de communication ont ajouté de la valeur, tout comme la position vendeur sur les obligations du gouvernement japonais.
Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie, qui compte pour 9 % du portefeuille, est le fonds de titres à revenu fixe qui a produit le meilleur rendement au sein du portefeuille, même s’il a accusé un léger retard sur son indice de référence. Il est composé principalement d’obligations à 10 ans de partout dans le monde. Les baisses de taux décrétées par les banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine (la Fed), la Banque centrale européenne (BCE), la Banque d’Angleterre et la Banque du Canada, ont contribué à faire grimper les prix des obligations.
Le Fonds de lingots d’or Mackenzie, qui représente 2 % du portefeuille et qui est utilisé pour sa sensibilité à l’inflation, a fait très belle figure durant le trimestre, puisque le prix de l’or a atteint un sommet et généré un rendement de 17 %. L’incertitude géopolitique, les investissements considérables de l’Asie et la résilience de la demande des consommateurs à l’échelle mondiale sur le marché de détail ont stimulé le prix de l’or cette année.