Portefeuille de revenu IG – Croissance (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les rendements des actions mondiales.   

② Les actions américaines ont le plus contribué au rendement.

③ Les obligations ont quelque peu pesé sur le rendement.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille de revenu IG – Croissance (série F)

-0,43

1,85

11,95

11,95

3,98

4,69

4,56

4,92

Quartile

1

2

3

3

2

3

3

 

Aperçu du portefeuille

Le portefeuille a progressé durant le trimestre. Tous les fonds du portefeuille ont produit des rendements positifs avant les frais.

La composante en actions, qui correspond à la pondération de 50 % du Fonds de revenu d’actions mondiales Mackenzie au sein du portefeuille, a le plus contribué au rendement. Le Fonds a inscrit un rendement légèrement inférieur à celui de son indice de référence. La performance a été alimentée par les actions américaines, principalement par la pondération de 40 % de l’indice S&P 500 dans le Fonds. La préférence pour les actions à dividendes a également eu un effet positif sur le rendement du Fonds. Celui-ci a toutefois accusé du retard sur l’ensemble du marché, qui a adopté une position plus risquée en misant davantage sur les actions de qualité inférieure et à volatilité plus élevée. Le Fonds utilise aussi une stratégie d’options d’achat d’actions qui vise à couvrir le risque lié aux actions et à préserver le capital en période de forte tension sur les marchés boursiers. Cette stratégie a eu un effet positif sur le rendement durant ce trimestre.

Le Fonds canadien d’obligations Mackenzie, qui compte pour 16 % du portefeuille, est le fonds de titres à revenu fixe qui a produit le meilleur rendement. Le Fonds a surpassé son indice de référence, grâce à la surpondération des obligations de sociétés et à la sélection des obligations gouvernementales.

Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie, qui compte pour 9 % du portefeuille, est celui qui a le plus nui au rendement. Le Fonds est composé d’obligations gouvernementales à 10 ans de partout dans le monde et a pâti de la hausse des taux, qui a été souvent plus forte dans la portion à long terme de la courbe.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Comparativement à il y a 12 mois, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 23,3 %, le S&P 500, de 18 % et le MSCI EAEO, de 1,1 %.

Perspectives : Le positionnement cherche à tirer parti des baisses de taux et à favoriser la diversification du risque lié aux actions

L’équipe est d’avis que même si les marchés boursiers mondiaux sont chers, leurs valorisations ne sont pas exagérées. En raison des déficits budgétaires du gouvernement américain qui se succèdent et de l’empressement de la Réserve fédérale américaine (la Fed) à réduire les taux pour éviter toute faiblesse économique, l’équipe estime qu’il est improbable que la plus grande économie au monde bascule en récession cette année.

L’exposition à la duration demeure avantageuse. Les marchés s’attendent à ce que la Fed ne réduise les taux qu’une ou deux fois en 2025, mais l’équipe estime qu’elle devra les réduire au moins trois fois pour soutenir le marché de l’emploi. L’imposition de tarifs douaniers par l’administration américaine pourrait se répercuter d’un seul coup sur les prix, mais l’inflation pourrait ensuite diminuer à cause des éventuels effets néfastes des guerres commerciales sur la croissance économique. L’économie canadienne pourrait être malmenée, notamment par une détérioration du marché de l’emploi et l’imposition de tarifs douaniers par l’administration américaine.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.