Au troisième trimestre de 2024, la croissance de l’économie canadienne a été modeste et a montré des signes précoces de ralentissement, ce qui a fait naître l’espoir de nouvelles baisses des taux. Malgré ces obstacles, l’économie a fait preuve de résilience, car l’inflation a diminué, le marché de l’emploi s’est montré solide et le pouvoir d’achat des Canadiens a augmenté.
Le Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série F), a progressé durant le trimestre. Tous les six fonds ont inscrit des rendements positifs.
Le Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu Profil, qui compte pour 35 % du portefeuille, a été la deuxième composante qui a le plus contribué au rendement. Les actions canadiennes ont atteint des sommets records, en particulier grâce à l’excellente performance des secteurs de la finance, de l’immobilier et de la santé. La sélection des titres dans les secteurs de la santé et de l’industrie est le principal élément qui a permis au Fonds de devancer son indice de référence. La surpondération du secteur de la finance et la sous-pondération du secteur de l’industrie ont également favorisé le rendement.
Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui occupe la plus grande place au sein du portefeuille avec une pondération de 38 %, est le fonds de titres à revenu fixe qui a produit le meilleur rendement. La Banque du Canada a baissé les taux d’intérêt pour les porter à 4,25 %, ce qui a entraîné une réduction des coûts d’emprunt dans un contexte où la croissance ralentit et l’inflation diminue, ce qui a fait grimper les prix des obligations. La surpondération des obligations de sociétés et la sélection des titres dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont aussi ajouté de la valeur et permis au Fonds de devancer son indice de référence.
Le Fonds privé d’actions américaines Profil, qui représente 14 % du portefeuille, figure également parmi les composantes qui ont été les plus avantageuses. Le Fonds a enregistré un rendement positif, mais il s’est laissé distancer par son indice de référence au cours de la période, en raison de la sélection des titres dans les secteurs de la finance, de la technologie de l’information et de la consommation discrétionnaire qui a été défavorable. À l’inverse, la sélection des titres dans le secteur de la consommation de base et la surpondération du secteur de la finance ont bonifié le rendement.