Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les rendements des actions mondiales.

② Les solides rendements des actions étrangères ont été amplifiés par la faiblesse du dollar canadien.

③ Les obligations ont légèrement contribué au rendement.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 octobre 2023)

Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC –Équilibré canadien neutre (série F)

-1,28

1,45

12,79

12,79

     

18,78

Quartile

1

3

2

2

       

Aperçu du portefeuille



Les actions mondiales ont terminé le quatrième trimestre de 2024 en force, à commencer par les actions américaines qui ont inscrit de solides gains. Les actions canadiennes ont aussi progressé à la faveur des baisses de taux de 100 points de base annoncées par la Banque du Canada durant le trimestre pour redonner de la vigueur à l’économie. Leur progression a toutefois été freinée par les tarifs douaniers que le président élu Donald Trump menace d’imposer sur les importations canadiennes.

Le Portefeuille de revenu mensuel bonifié Profil – Équilibré canadien neutre (série F) a progressé durant le trimestre. Tous les fonds sous-jacents qui le composent ont généré des rendements positifs, à l’exception du Fonds privé d’actions internationales Profil.

Le Fonds privé d’actions américaines Profil, qui représente 14 % du portefeuille, est celui qui a contribué le plus au rendement. Il a enregistré des résultats positifs et supérieurs à ceux de son indice de référence. La sélection de titres et la surpondération du secteur de la finance ont particulièrement favorisé le rendement. La sous-pondération du secteur de l’immobilier a bonifié le rendement, qui a aussi été fortement rehaussé par la vigueur du dollar américain.

Le Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu Profil, qui compte pour 35 % du portefeuille, a été la deuxième composante qui a le plus contribué au rendement, mais a moins bien fait que son indice de référence. La sélection de titres de la technologie de l’information est l’un des principaux facteurs qui expliquent son rendement inférieur. À l’inverse, la surpondération du secteur de la finance et la sous-pondération des secteurs des matériaux et de l’industrie ont contribué au rendement.

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui occupe la plus grande place au sein du portefeuille avec une pondération de 38 %, est le troisième fonds qui a le plus contribué au rendement. Il a enregistré un résultat légèrement positif et supérieur à celui de son indice de référence. La surpondération des obligations de sociétés et la sélection des obligations gouvernementales ont favorisé le rendement.

Seul le Fonds privé d’actions internationales Profil a miné le rendement du portefeuille, plombé par les rendements négatifs des marchés boursiers internationaux. Le Fonds a toutefois fait meilleure figure que son indice de référence, en particulier grâce à la sélection de titres dans les secteurs de la consommation de base et de l’industrie. La sélection des titres dans le secteur de la santé a nui aux résultats.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

Perspectives : Le positionnement cherche à tirer parti des baisses de taux et à favoriser la diversification du risque lié aux actions

L’équipe est d’avis que même si les marchés boursiers mondiaux sont chers, leurs valorisations ne sont pas exagérées. En raison des déficits budgétaires du gouvernement américain qui se succèdent et de l’empressement de la Réserve fédérale américaine (la Fed) à réduire les taux pour éviter toute faiblesse économique, l’équipe estime qu’il est improbable que la plus grande économie au monde bascule en récession cette année.

L’exposition à la duration demeure avantageuse. Les marchés s’attendent à ce que la Fed ne réduise les taux qu’une ou deux fois en 2025, mais l’équipe estime qu’elle devra les réduire au moins trois fois pour soutenir le marché de l’emploi. L’imposition de tarifs douaniers par l’administration américaine pourrait se répercuter d’un seul coup sur les prix, mais l’inflation pourrait ensuite diminuer à cause des éventuels effets néfastes des guerres commerciales sur la croissance économique. L’économie canadienne pourrait être malmenée, notamment par une détérioration du marché de l’emploi et l’imposition de tarifs douaniers par l’administration américaine.

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