Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série I)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les rendements des actions et des obligations.   

② Les rendements des obligations canadiennes ont été stimulés par la baisse des taux d’intérêt. 

③ Les actions canadiennes ont contribué au solide rendement, à commencer par les secteurs de la santé et de l’immobilier.

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 octobre 2023)

Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série I)

2,39

6,45

11,51

       

21,05

Quartile

1

2

2

         

Aperçu du portefeuille

Au troisième trimestre de 2024, la croissance de l’économie canadienne a été modeste et a montré des signes précoces de ralentissement, ce qui a fait naître l’espoir de nouvelles baisses des taux. Malgré ces obstacles, l’économie a fait preuve de résilience, car l’inflation a diminué, le marché de l’emploi s’est montré solide et le pouvoir d’achat des Canadiens a augmenté.

Le Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série I), a progressé durant le trimestre. Tous les six fonds ont inscrit des rendements positifs.

Le Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu Profil, qui compte pour 35 % du portefeuille, a été la deuxième composante qui a le plus contribué au rendement. Les actions canadiennes ont atteint des sommets records, en particulier grâce à l’excellente performance des secteurs de la finance, de l’immobilier et de la santé. La sélection des titres dans les secteurs de la santé et de l’industrie est le principal élément qui a permis au Fonds de devancer son indice de référence. La surpondération du secteur de la finance et la sous-pondération du secteur de l’industrie ont également favorisé le rendement.

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui occupe la plus grande place au sein du portefeuille avec une pondération de 38 %, est le fonds de titres à revenu fixe qui a produit le meilleur rendement. La Banque du Canada a baissé les taux d’intérêt pour les porter à 4,25 %, ce qui a entraîné une réduction des coûts d’emprunt dans un contexte où la croissance ralentit et l’inflation diminue, ce qui a fait grimper les prix des obligations. La surpondération des obligations de sociétés et la sélection des titres dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont aussi ajouté de la valeur et permis au Fonds de devancer son indice de référence.

Le Fonds privé d’actions américaines Profil, qui représente 14 % du portefeuille, figure également parmi les composantes qui ont été les plus avantageuses. Le Fonds a enregistré un rendement positif, mais il s’est laissé distancer par son indice de référence au cours de la période, en raison de la sélection des titres dans les secteurs de la finance, de la technologie de l’information et de la consommation discrétionnaire qui a été défavorable. À l’inverse, la sélection des titres dans le secteur de la consommation de base et la surpondération du secteur de la finance ont bonifié le rendement.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Perspectives : La diversification stratégique favorise la stabilité

L’équipe de gestion du portefeuille est d’avis que, même si la croissance économique ralentit aux É.-U. et que le marché du travail affiche des signes précoces de détérioration, le pays n’est pas en récession. Les dépenses publiques demeurent élevées, ce qui alimente la croissance. L’équipe croit que de nouvelles réductions du taux des fonds fédéraux par la Réserve fédérale américaine (la Fed) pourraient stabiliser le marché de l’emploi et l’économie.

Or, tout signal de baisse des taux est susceptible d’entraîner un assouplissement des conditions financières, de faire grimper les cours boursiers encore plus haut et d’engendrer un resserrement des écarts de crédit, ce qui ferait augmenter la pression sur la croissance et l’inflation.

Compte tenu des perspectives de nouvelles baisses des taux d’intérêt par les banques centrales des pays développés, l’équipe estime que l’exposition à la duration est avantageuse. En raison des valorisations élevées des actions mondiales, l’équipe préconise une diversification vers des marchés moins chers bénéficiant de catalyseurs économiques positifs, comme l’Europe et l’Asie. Il est essentiel de conserver une bonne diversification de l’actif du portefeuille pour gérer le risque et favoriser la stabilité financière à long terme.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.