Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série I)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu les rendements des actions et des obligations.     

② Les rendements positifs des obligations canadiennes ont été stimulés par la baisse des taux d’intérêt.

③ Le rendement solide des actions étrangères a été terni par la piètre performance des actions canadiennes. 

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 octobre 2023)

Portefeuille de revenu mensuel bonifié ProfilMC – Équilibré canadien neutre (série I)

0,37

0,58

4,75

       

13,72

Quartile

2

2

2

         

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille de revenu mensuel bonifié Profil – Équilibré canadien neutre (série I) a progressé durant le trimestre. Sur les six fonds que compte le portefeuille, cinq ont produit des rendements positifs avant les frais.

Le Fonds privé d’actions américaines Profil, qui compose 14% du portefeuille, a été le facteur qui a le plus contribué au rendement. Le rendement du marché américain a été rehaussé par la performance exceptionnelle du secteur de la technologie toujours en plein essor. Le Fonds a surpassé son indice de référence, grâce à la sélection des titres dans les secteurs de la technologie de l’information, de la santé et de l’industrie.

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui occupe la plus grande place à l’intérieur du portefeuille avec une pondération de 38 %, est le fonds de titres à revenu fixe du portefeuille qui a produit le meilleur rendement. Les prix des obligations canadiennes ont monté à la  faveur de la baisse de 25 pdb du taux directeur de la Banque du Canada en juin. La surpondération des obligations de sociétés par rapport à l’indice de référence et la sélection des titres dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont aussi ajouté de la valeur et permis au Fonds de devancer son indice de référence. La position vendeur dans des obligations gouvernementales japonaises a aussi rehaussé le rendement. 

Le Fonds privé d’actions canadiennes de dividendes et de revenu Profil, avec une pondération de 35 %, est le seul à avoir nui au rendement. Le Canada a été l’un des rares marchés boursiers à afficher des résultats négatifs durant le trimestre. La détérioration rapide du marché de l’emploi au Canada pourrait expliquer la dernière position de l’économie canadienne au premier semestre de 2024 sur le plan du rendement. Le Fonds est aussi resté à la traîne de son indice de référence en raison de la sélection des titres qui a pesé sur le rendement, notamment dans les secteurs des matériaux, de la santé et de l’industrie.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Diversifier plutôt que réduire le risque 

Même si les marchés boursiers mondiaux semblent chers, l’équipe estime que les facteurs macroéconomiques et techniques positifs l’emportent sur les valorisations excessives. La solide croissance des bénéfices, la fin probable des hausses de taux du côté de la Réserve fédérale américaine (la Fed), le faible risque de récession aux États-Unis, le redressement économique en Europe et en Chine et l’optimisme entourant l’intelligence artificielle (IA) contribuent à ce point de vue.

Plutôt que de tourner le dos aux actions « chères », l’équipe préconise une diversification au profit de marchés moins prisés bénéficiant de catalyseurs économiques positifs, comme l’Italie et le Japon. Après des années d’accumulation de liquidités, les sociétés japonaises investissent et profitent des tendances en matière d’intelligence artificielle et de fabrication de pointe. Les sociétés italiennes bénéficient du soutien implicite de la Banque centrale européenne à la dette nationale et de la récente croissance économique de l’Italie, la meilleure du continent.

L’équipe reste pour le moment prudente à l’égard des obligations, en particulier des obligations gouvernementales américaines. Les taux d’intérêt aux États-Unis devraient rester élevés, car la Fed continue de surveiller l’inflation et les données économiques avant de s’engager dans une politique de réduction des taux. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.