Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial d'actions (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① Le Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial d’actions a enregistré des résultats inférieurs à son indice de référence au cours du trimestre, déduction faite des frais associés aux FNB. 

② Ce rendement inférieur est principalement dû à la rotation des pays du côté des actions. 

③ Nous conservons une vision positive de la dynamique de reflation mondiale et cherchons à faire des placements en actions dans les pays et les secteurs qui offrent les meilleures occasions. 

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (11 avril 2022)

Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial d’actions (série F)

1,75

5,36

14,73

23,87

     

9,73

Quartile

4

3

2

2

       

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial d'actions a dégagé un rendement total positif au troisième trimestre de 2024, mais a accusé du retard par rapport à son indice de référence.  

La surpondération des actions a été favorable au cours du troisième trimestre, en raison du rendement robuste des actions mondiales à la fin du trimestre. La sélection des pays au chapitre des actions est le facteur qui a le plus nui au rendement. Du côté des actions, la surpondération de Taïwan et de l’Italie a contribué au rendement, tandis que la sous-pondération du Canada et de la Suisse a nui au rendement. Le positionnement actif des actions américaines a légèrement contribué au rendement au cours du trimestre. En ce qui concerne les secteurs américains, la sous-pondération des services aux collectivités a nui au rendement, tandis que la sous-pondération de la technologie de l’information a contribué au rendement. 

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Perspectives : Assouplissement du cycle dans les principales économies 

Au troisième trimestre de 2024, le paysage économique mondial était contrasté, caractérisé à la fois par des dépenses de consommation résilientes et un marché de l’emploi en perte de vitesse, mais toujours solide, dans les principales économies. Dans l’ensemble, les actions mondiales ont fait belle figure tout au long du trimestre, et ce, malgré quelques épisodes de volatilité. Du côté des titres à revenu fixe, les principales économies ont entamé ou poursuivi des cycles de réduction des taux d’intérêt. Aux États-Unis, le marché de l’emploi a montré des signes de détente, à savoir une montée des taux de chômage et une baisse des gains salariaux. Malgré tout, les dépenses de consommation sont restées solides, comme en témoigne la vigueur des ventes au détail et des dépenses de consommation personnelles. La Réserve fédérale américaine (la Fed) s’est appuyée sur la faiblesse des données sur le marché de l’emploi pour entamer un cycle de réduction des taux en commençant par une baisse de 50 points de base. Dans la zone euro, la croissance économique est restée atone, et la Banque centrale européenne (BCE) a poursuivi son cycle d’assouplissement graduel. Toujours dans la zone euro, l’inflation a montré des signes de ralentissement, tout particulièrement du côté des services, en raison de la persistance des pressions désinflationnistes à l’échelle mondiale. En Asie, les marchés boursiers ont fait généralement belle figure à l’exception de certaines économies dont la Corée du Sud et Taïwan, qui sont particulièrement exposées aux tendances relatives à l’intelligence artificielle (IA). L’économie chinoise a renoué avec une croissance tendancielle au second semestre, mais la faiblesse persistante du marché immobilier et la morosité du secteur manufacturier ont continué à peser sur le rendement économique en général. Quant au Japon, il a poursuivi son virage en matière de politique monétaire, qui lui a permis de remettre ses taux d’intérêt en territoire positif et d’annoncer une deuxième hausse de taux en 17 ans. 

La croissance économique se produit à un rythme plus robuste que ce que font croire de nombreuses sources de données par sondage. Ainsi, la Fed préside à un assouplissement des conditions financières qui les ramène aux niveaux de 2021, les politiques budgétaires demeurent favorables, et des signes démontrent que les progrès en matière de stabilité des prix sous-jacents demeurent nettement supérieurs aux cibles des banques centrales. Dans ce contexte, les prix des actifs devraient refléter les probabilités accrues que des scénarios d’inflation persistante et de reflation se concrétisent, plutôt que des attentes encore plus grandes d’un atterrissage en douceur.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.