Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial neutre (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial neutre a enregistré un rendement supérieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre, déduction faite des frais associés aux FNB.

② Ce rendement supérieur est principalement dû à la rotation des pays du côté des actions.

③ Nous continuons d’établir des positions procycliques dans le contexte du rééquilibrage mondial qui s’impose pour 2025 et cherchons à faire des placements en actions dans les pays et les secteurs qui offrent les meilleures occasions.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (11 avril 2022)

Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial neutre (série F)

-0,56

2,29

14,41

14,41

     

7,60

Quartile

1

2

2

2

       

Aperçu du portefeuille


Le Portefeuille pour contribuables américains IG – Équilibré mondial neutre a surpassé son indice de référence au quatrième trimestre de 2024.

La répartition de l’actif du portefeuille a été favorable durant le trimestre, grâce à la surpondération des actions et à la sous-pondération des titres à revenu fixe. Du côté des actions, la rotation des pays est l’un des facteurs qui a grandement contribué au rendement. La surpondération de Taïwan et des États-Unis a été avantageuse au cours du trimestre, contrairement à la surpondération de la Suède et de l’Espagne, qui a été défavorable en raison de la croissance plus lente en Europe durant la période. En ce qui concerne les secteurs américains, la sous-pondération de la finance a nui au rendement, tandis que la surpondération de la consommation discrétionnaire lui a été favorable.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Comparativement à il y a 12 mois, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 23,3 %, le S&P 500, de 18 % et le MSCI EAEO, de 1,1 %.

Perspectives : Nouvelle année, nouvelle administration, nouveaux moteurs macroéconomiques

En 2025, la nouvelle administration américaine et les nouveaux moteurs macroéconomiques du marché seront au cœur des préoccupations des investisseurs. Notamment, nous estimons que la priorité accordée par la nouvelle administration au rééquilibrage du commerce mondial, avec ses répercussions sur les prix des actifs, deviendra un thème clé sur les marchés en 2025. Sur le court terme, les conditions financières se sont au départ détendues après l’élection, les investisseurs ayant adopté un comportement plus proche de ce qui s’est passé en 2021 qu’en 2016. De fait, de nombreux participants au marché se montrent davantage intéressés par les « meme coins » que par les choix macroéconomiques avec lesquels ils devront vraisemblablement composer en 2025. Nous croyons que cette exubérance est désormais excessive et nous nous attendons à ce que les conditions financières se resserrent lorsque les marchés reporteront leur attention sur les choix de politiques qui devront être faits au premier trimestre de 2025. Mentionnons par exemple les tensions qui ne manqueront pas de surgir dans la mise en œuvre des mesures visant à produire les résultats souhaités par les décideurs : réduction des déficits budgétaires et de celui de la balance commerciale, maintien de la croissance, affaiblissement du dollar, ralentissement de l’immigration, diminution de l’inflation, etc.

Nous conservons un positionnement procyclique, et l’essentiel de notre gestion active du risque se trouve dans la sous-pondération des actifs à revenu fixe à long terme. Nous avons rehaussé la pondération de cette position après l’élection, car nous croyons que la hausse des taux des obligations à long terme entraînera un certain resserrement des conditions financières par rapport à la tendance à l’assouplissement qu’on pouvait observer avant la réunion de la Réserve fédérale américaine de décembre, surtout dans un contexte de croissance économique nominale robuste.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.