Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Les actions américaines sont portées par les secteurs de la technologie de l'information et des télécommunications.

② Le portefeuille a progressé au cours de la période, car tous les Fonds privés Profil qui le composent étaient en hausse, à l’exception du Fonds privé d’actions canadiennes Profil. 

③ Les dépenses de consommation se sont stabilisées, et la croissance économique s’est normalisée.  

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création
(9 août 2021)

Portefeuille d'actions mondiales ProfilMC 
(série F)

1,45

2,55

11,81

18,09

     

6,64

Quartile 

3

2

2

2

       

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille d’actions mondiales ProfilMC (série F) a progressé au cours de la période (+2,6 %), principalement en raison de la bonne tenue des actions américaines, et a dépassé le rendement médian de son groupe de comparaison Actions mondiales. 

En ce qui concerne les actions, le Fonds privé d’actions américaines Profil (+5,4 %) et le Fonds privé de marchés émergents Profil (+4,6 %) ont produit des résultats particulièrement solides. Le Fonds privé de FNB Profil (+3,3 %) et le Fonds privé de placements alternatifs Profil (+2,7 %) ont également contribué au rendement, principalement en raison de leur forte exposition aux actions américaines. 

Dans l’ensemble, les marchés américains ont surclassé les autres régions, car le ralentissement graduel des données économiques confirme que la politique monétaire freine l’inflation, ce qui permettra d’abaisser les taux d’intérêt plus tard cette année. C’est le Fonds privé d’actions américaines qui a le plus contribué au rendement du portefeuille; il a inscrit un rendement comparable à celui de l’indice de rendement total S&P 500 ($ CA) (5,4 %). Le facteur qui a le plus contribué au rendement relatif est la sélection des titres dans les secteurs de la santé (en particulier dans les sociétés pharmaceutiques), de la consommation de base (commerce de détail) et de la technologie de l’information (absence de placements dans Intel et Cisco Systems). Ce sont les deux composantes de croissance à grande capitalisation du Fonds qui ont dégagé le meilleur rendement, les deux sous-conseillers contributeurs (Putnam Investments et American Century Investments) ayant surpassé non seulement l’indice S&P 500, mais aussi l’indice Russell 1000 des titres de croissance (9,4 %).

Le Fonds privé de FNB Profil, qui représente plus de 10 % du portefeuille, a été le deuxième contributeur en importance aux résultats du portefeuille. Ses gains découlaient principalement de ses placements dans le FINB Actions américaines grandes capitalisations Mackenzie (qui se négocie à la Bourse de Toronto sous le symbole QUU).

Après le fonds privé d’actions américaines, le Fonds privé de marchés émergents Profil est le produit Profil qui a inscrit le meilleur rendement. Il a principalement bénéficié des gains réalisés dans la région Asie-Pacifique, notamment en Chine, à Taïwan et en Inde, et aussi de la sélection des titres dans le secteur des semiconducteurs à Taïwan. Toutefois, il a eu une incidence limitée sur les résultats du portefeuille en raison de sa modeste pondération. Le segment axé sur la valeur, géré par l’équipe des actions quantitatives mondiales de Placements Mackenzie, a été le plus performant du Fonds.

Le Fonds privé d’actions canadiennes Profil (-0,4 %) est la seule composante Profil qui a perdu du terrain au cours de la période. Le facteur qui a le plus nui au rendement relatif du Fonds est la sous-pondération du secteur des matériaux, qui a été le plus performant au sein de l’indice de référence (l’indice composé S&P/TSX). Trois des cinq segments du Fonds ont dépassé l’indice de référence, qui s’est replié, avec un modeste gain pour deux d’entre eux. Le segment de base géré par Fidelity Investments a été le plus performant, mais son gain a été inférieur à 0,5 %.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Les conditions économiques mondiales demeurent favorables

Nous sommes d’avis que les taux des banques centrales ont atteint leur plafond, le Canada et l’Union européenne ayant commencé à baisser leurs taux, avant la Réserve fédérale américaine. Les perspectives économiques montrent des signes d’aplanissement depuis trois mois, avec un chômage en hausse et une stabilisation des dépenses de consommation. L’été pourrait voir une accentuation du risque lié à l’actualité, étant donné l’élection présidentielle américaine, mais les données saisonnières et historiques suggèrent que les marchés boursiers sont généralement en territoire positif à l’approche de l’automne. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.