Portefeuille équilibré d’actions mondiales ProfilMC (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours de la période, avec des contributions positives de tous les Fonds privés Profil qui le composent, à l’exception du Fonds privé d’actions américaines Profil. 

② Les droits de douane assombrissent la confiance des consommateurs.

③ Les politiques monétaires de la Banque du Canada et de la Réserve fédérale américaine divergent.

Rendement du portefeuille : T1 2025

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création
(9 août 2021)

Portefeuille équilibré d'actions mondiales ProfilMC  (série F)

-1,90

1,21

1,21

11,14

7,98

   

5,84

Quartile

1

1

1

2

1

     

Aperçu du portefeuille

Le rendement du Portefeuille équilibré d’actions mondiales ProfilMC (série F) a progressé au cours de la période (1,2 %) et a dépassé le rendement médian de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux d’actions (0,0 %). Le portefeuille a principalement bénéficié des gains du Fonds privé d’actions internationales Profil (7,9 %). Plusieurs autres fonds compris dans le portefeuille ont également affiché de solides performances et ont fortement contribué au rendement, notamment le Fonds privé à faible volatilité Profil (5,2 %) et le Fonds privé de titres à revenu fixe Profil (1,4 %).

Le Fonds privé d’actions américaines Profil a été le seul constituant à perdre du terrain (-4,9 %), alors que la saga des droits de douane a poussé l’incertitude relative aux politiques économiques à un niveau inégalé depuis plusieurs années et, aux yeux de nombreux prévisionnistes, fortement accentué le risque de récession.

Le Fonds privé d’actions internationales Profil a été la composante ayant obtenu les meilleurs résultats et ayant le plus contribué au rendement du portefeuille, et il a légèrement surpassé l’indice de rendement total MSCI EAEO (net, en $ CA). Les actions européennes ont inscrit un rendement nettement supérieur à celui des marchés nord-américains. Malgré les incertitudes tarifaires auxquelles sont confrontés les autres marchés mondiaux, les données économiques européennes ont de manière générale surpassé les attentes au cours de la période. Les récents changements politiques en Europe ont également conduit à des politiques budgétaires plus dynamiques qui soutiennent la croissance économique. L’événement le plus notable a été les élections en Allemagne, qui ont débouché sur la mise en place d’un gouvernement favorable aux marchés et à la croissance. Le plus grand segment axé sur la valeur du portefeuille, géré par Wellington Investments, a été le plus performant, reflétant le rendement supérieur général des actions de valeur par rapport aux actions de croissance sur les marchés internationaux.

Le Fonds privé à faible volatilité Profil a également connu un trimestre solide, alors que les indices boursiers à faible volatilité ont surpassé leurs homologues à volatilité normale dans la plupart des régions. Cela a été particulièrement vrai aux États-Unis, qui représentent près de 60 % du fonds à faible volatilité. L’indice MSCI USA Volatilité minimum a grimpé de plus de 5 % tandis que l’indice S&P 500 a chuté de près de 5 %, reflétant une rotation marquée au cours de laquelle les actions à forte croissance ont été délaissées, en particulier les actions technologiques et Internet à très grande capitalisation qui ont dominé le marché des actions américaines l’année dernière.

Le Fonds privé de titres à revenu fixe Profil est la composante Profil la plus importante du portefeuille et a donc, malgré son avancée modeste, contribué de manière significative au rendement total du portefeuille. Le fonds a accusé un léger retard par rapport à son groupe de comparaison Revenu fixe mondial, principalement en raison du recul de son segment de biens immobiliers. Les segments axés sur des titres à revenu fixe plus conventionnels, tels que les obligations gouvernementales et de sociétés, ont tous progressé. La composante en obligations canadiennes, gérée par Placements Mackenzie, a été la plus performante. Cependant, elle a enregistré un rendement légèrement inférieur au rendement total de l’indice des obligations universelles FTSE Canada. Cela s’explique en partie par son exposition aux obligations de sociétés à rendement élevé, qui ont sous-performé.

Le Fonds privé d’actions américaines Profil a reculé et a affiché un rendement inférieur à celui de l’indice S&P 500, principalement en raison de son exposition au secteur de la technologie de l’information, qui représente plus du quart du fonds et a contribué à plus de 80 % de son rendement négatif, malgré une sous-pondération du secteur. Seuls les segments d’actions de valeur de sociétés à grande capitalisation ont avancé.

Revue des marchés : L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Les investisseurs sont devenus prudents au premier trimestre de 2025, en raison d'une incertitude accrue sur les marchés par suite d'un virage marqué de la politique commerciale américaine sous la présidence de Trump. De brusques changements tarifaires visant d’importants partenaires commerciaux — notamment le Canada, le Mexique et la Chine — ont augmenté la volatilité et pesé sur la performance des marchés boursiers, en particulier sur l'indice S&P 500. En revanche, les marchés européens ont affiché des rendements nettement supérieurs, reflétant la préférence des investisseurs pour les valorisations attrayantes de l’Europe et un potentiel de croissance perçu comme étant plus fort.

Malgré les difficultés commerciales, l’activité manufacturière mondiale a fait montre de résilience, signalant une croissance des bénéfices potentielle, à condition que les tensions commerciales se stabilisent. Parmi les banques centrales, les réactions ont divergé : la Banque du Canada a proactivement abaissé son taux de financement à un jour à 2,75 % pour soutenir la croissance face aux incertitudes commerciales, tandis que la Réserve fédérale américaine a maintenu son taux à 4,5 %, estimant que les conséquences de l'inflation liée aux droits de douane sont temporaires.

Revue des marchés :  L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Perspectives : Les préoccupations concernant les droits de douane américains pourraient tempérer les attentes en matière de bénéfices

Pour l’avenir, nous restons optimistes, malgré la volatilité récente des marchés et les incertitudes persistantes. Si les actions américaines ont fait face à des difficultés, notamment un repli après les sommets de février et une sensibilité aux questions tarifaires, d’autres régions, comme le Canada, l’Europe et les marchés émergents, offrent des occasions convaincantes. Ces régions ont affiché de la résilience, soutenue par des facteurs fondamentaux plus robustes et des valorisations plus attrayantes que celles des marchés américains. Tant que le chômage sera bas, la consommation devrait rester ferme et soutenir la croissance économique. Malgré les turbulences à court terme, des occasions continuent d’émerger à l’échelle mondiale, et il sera essentiel de conserver une vision à long terme pour tenir le cap dans ce climat de volatilité des marchés.

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