Le rendement du Portefeuille équilibré de revenu fixe mondial ProfilMC (série F) a progressé au cours de la période (1,3 %) et a surclassé le rendement médian de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux à revenu fixe (1,0 %). Le portefeuille a surtout bénéficié des gains du Fonds privé de titres à revenu fixe Profil (1,4 %), en partie parce qu’il s’agit de la composante Profil la plus importante du portefeuille. Les cours des obligations au Canada et aux États-Unis ont progressé alors que les taux reculaient, compensant largement les baisses de certaines obligations internationales. Plusieurs des fonds d’actions compris dans le portefeuille ont affiché des performances encore plus solides, en particulier le Fonds privé d’actions internationales Profil (7,9 %) et le Fonds privé à faible volatilité Profil (5,2 %), malgré les incertitudes liées aux tarifs.
Le Fonds privé d’actions américaines Profil a été le seul constituant à perdre du terrain (-4,9 %), alors que la saga des droits de douane a poussé l’incertitude relative aux politiques économiques à un niveau inégalé depuis plusieurs années et, aux yeux de nombreux prévisionnistes, fortement accentué le risque de récession.
Le Fonds privé de titres à revenu fixe Profil est la composante Profil la plus importante du portefeuille et c’est donc, malgré son avancée modeste, lui qui a contribué à plus des deux tiers du rendement total du portefeuille. Le fonds a accusé un léger retard par rapport à son groupe de comparaison Revenu fixe mondial, principalement en raison du recul de son segment de biens immobiliers. Les segments axés sur des titres à revenu fixe plus conventionnels, tels que les obligations gouvernementales et de sociétés, ont tous progressé. La composante d’obligations canadiennes, gérée par Placements Mackenzie, a été la plus performante. Cependant, elle a enregistré un rendement légèrement inférieur au rendement total de l’indice des obligations universelles FTSE Canada. Cela s’explique en partie par son exposition aux obligations de sociétés à rendement élevé, qui ont sous-performé.
Le Fonds privé d’actions internationales Profil a été la composante d’actions ayant le plus contribué aux résultats et a légèrement surpassé l’indice de rendement total MSCI EAEO (net, en $ CA). Les actions européennes ont inscrit un rendement nettement supérieur à celui des marchés nord-américains. Malgré les incertitudes tarifaires auxquelles sont confrontés les autres marchés mondiaux, les données économiques européennes ont de manière générale surpassé les attentes au cours de la période. Les récents changements politiques en Europe ont également conduit à des politiques budgétaires plus dynamiques qui soutiennent la croissance économique. L’événement le plus notable a été les élections en Allemagne, qui ont débouché sur la mise en place d’un gouvernement favorable aux marchés et à la croissance. Le plus grand segment axé sur la valeur du fonds, géré par Wellington Investments, a été le plus performant, reflétant le rendement supérieur général des actions de valeur par rapport aux actions de croissance sur les marchés internationaux.
Le Fonds privé à faible volatilité Profil a également connu un trimestre solide, alors que les indices boursiers à faible volatilité ont surpassé leurs homologues à volatilité normale dans la plupart des régions. Cela a été particulièrement vrai aux États-Unis, qui représentent près de 60 % du fonds à faible volatilité. L’indice MSCI USA Volatilité minimum a grimpé de plus de 5 % tandis que l’indice S&P 500 a chuté de près de 5 %, reflétant une rotation marquée au cours de laquelle les actions à forte croissance ont été délaissées, en particulier les actions technologiques et Internet à très grande capitalisation qui ont dominé le marché des actions américaines l’année dernière.
Le Fonds privé d’actions américaines Profil a reculé et a affiché un rendement inférieur à celui de l’indice S&P 500, principalement en raison de son exposition au secteur de la technologie de l’information, qui représente plus du quart du fonds et a contribué à plus de 80 % de son rendement négatif, malgré une sous-pondération du secteur. Seuls les segments d’actions de valeur de sociétés à grande capitalisation ont avancé.