Portefeuille équilibré de revenu fixe mondial ProfilMC (série I)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2024

À retenir

① Le portefeuille a connu un début d’année 2024 solide grâce à la vigueur des marchés boursiers mondiaux. 

② Les banques centrales suivent des politiques monétaires divergentes.

③ La tendance du marché et les données économiques encourageantes laissent entrevoir de nouveaux gains potentiels en 2024. 

Rendement du portefeuille : T1 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (22 juin 2020)

Portefeuille équilibré de revenu fixe mondial ProfilMC  (série I)

1,45

2,54

2,54

7,05

2,32

   

3,60

Quartile

2

2

2

2

1

     

Portfolio Overview

Le rendement du Portefeuille équilibré de revenu fixe mondial ProfilMC (série I) a progressé au cours de la période (2,5 %) et a légèrement dépassé le rendement médian des fonds qui composent son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux à revenu fixe (2,4 %), les actions ayant gagné du terrain dans la plupart des régions.

La plupart des indices obligataires à long terme ont perdu du terrain alors que les taux ont augmenté dans la majorité des régions (les prix des obligations chutent quand les taux augmentent). Le cours des actions a progressé grâce à la croissance économique solide aux États-Unis, ce qui a transformé l’opinion générale selon laquelle l’économie américaine se préparait à un atterrissage en douceur en une conviction croissante selon laquelle celle-ci ne connaîtra aucun ralentissement significatif. Entre-temps, la Réserve fédérale américaine a réaffirmé son intention d’abaisser les taux d’intérêt « assez vite ». La plupart des autres banques centrales, y compris la Banque du Canada et la Banque centrale européenne, sont aussi restées sur la touche. En revanche, la Banque du Japon a relevé ses taux pour la première fois depuis 2007 au cours de la période, mettant fin à la dernière politique de taux d’intérêt négatifs qui était en vigueur dans le monde. Néanmoins, les taux japonais ont augmenté en même temps que ceux des autres pays.

Les rendements des actions ont été particulièrement élevés aux États-Unis (13,3 %), portés par les titres des secteurs des services de communication (18,7 %), de l’énergie (16,5 %) et de la technologie de l’information (15,5 %). Les actions des marchés EAEO (8,5 %), du Canada (6,6 %) et des pays émergents (4,7 %) ont toutes affiché un rendement inférieur à celles du marché américain. Dans ce contexte, les gains du portefeuille sont venus principalement des composantes qui contiennent une part importante d’actions américaines. Outre le Fonds privé d’actions américaines Profil (13,5 %), ces composantes comprennent le Fonds privé de FNB Profil (11,3 %) et le Fonds privé à faible volatilité Profil (8,2 %). Dans la tranche en actions américaines du portefeuille, six des sept sous-conseillers (tous sauf celui du segment des actions à petite capitalisation) ont affiché des rendements à deux chiffres, profitant surtout du choix des titres dans les secteurs de la consommation discrétionnaire (notamment les groupes de l’automobile et des pièces automobiles) et de la technologie de l’information (semiconducteurs). Le Fonds privé de répartition active Profil I (5,0 %) et le Fonds privé d’actions canadiennes Profil (5,7 %) ont aussi contribué de façon importante au rendement, en partie en raison de leur pondération supérieure à celle des composantes axées sur les États-Unis.

Le Fonds privé de titres à revenu fixe Profil a été la composante la plus faible du portefeuille (0,2 %). Bien que plusieurs éléments de ce Fonds (par exemple, les obligations à rendement élevé et le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie) aient enregistré des gains solides, le rendement du Fonds privé de titres à revenu fixe Profil a été freiné par sa part importante d’obligations canadiennes, dont le rendement a chuté au cours de la période. Le Fonds privé de placements alternatifs Profil (4,3 %) et le Fonds privé de marchés émergents Profil (4,8 %) ont aussi été à la traîne.

* Sources :

  • Tous les rendements sont présentés en dollars canadiens.
  • Rendement du groupe de comparaison du CIFSC selon Lipper (Refinitiv).
  • Rendement des actions canadiennes = indice composé de rendement total S&P/TSX.
  • Rendement du marché des actions américaines = indice de rendement total S&P 500 (en dollars canadiens).
  • Rendement des marchés d’EAEO = indice de rendement total MSCI EAEO (net, en dollars canadiens).
  • Rendement des marchés émergents = indice de rendement total MSCI Marchés émergents (net, en dollars canadiens).

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Les marchés boursiers ont affiché des gains solides au premier trimestre, renforçant du même coup le sentiment que l’inflation était en passe d’être maîtrisée et que les craintes de récession de l’économie américaine se dissipaient.

Les perspectives économiques sont restées favorables aux États-Unis, alors qu’au Canada la croissance du PIB est restée terne durant plusieurs mois, ce qui montre la divergence entre les récits économiques de ces deux marchés étroitement liés. Ce contraste pourrait conduire la Banque du Canada à infléchir sa politique avant la Fed, afin de s’attaquer aux obstacles économiques particuliers du Canada.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Perspectives : Les résultats trimestriels exceptionnels redonnent confiance aux investisseurs.

En ce qui concerne l’avenir, l’optimisme s’est grandement amélioré sur le marché depuis six mois. Les cours des actions américaines semblent être parfaitement évalués, et le flux continu de bonnes nouvelles économiques joue un rôle essentiel pour soutenir les valorisations à court terme. Parallèlement à cela, les marchés canadiens surfent sur la vague des cours mondiaux élevés du pétrole brut. Cette manne du secteur de l’énergie soutient les résultats de l’économie canadienne et le rendement du marché boursier, ce qui, à supposer que les cours du pétrole restent élevés, offre une protection susceptible d’atténuer les effets de la mollesse de la consommation.

À l’international, les marchés sont en hausse, après une période de faible valorisation des actions et de ralentissement du secteur manufacturier. Historiquement, ces signes ont souvent précédé une phase de forte croissance économique. 

La dynamique actuelle des marchés et l’inflexion à la hausse des données économiques nous semblent encourageantes et nous portent à un certain optimisme pour les investisseurs pour le reste de 2024.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.