Portefeuille équilibré mondial neutre ProfilMC (série I)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Les actions américaines sont portées par les secteurs de la technologie de l'information et des télécommunications.

② Le portefeuille a progressé au cours de la période, car tous les Fonds privés Profil qui le composent étaient en hausse, à l’exception du Fonds privé d’actions canadiennes Profil. 

③ Les dépenses de consommation se sont stabilisées, et la croissance économique s’est normalisée.  

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (22 juin 2020)

Portefeuille équilibré mondial neutre ProfilMC (série I)

1,05

1,57

6,55

11,48

4,08

   

6,88

Quartile 

2

1

2

2

1

     

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille équilibré mondial neutre ProfilMC (série I) a progressé au cours de la période (+1,6 %) et a dépassé le rendement médian de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux neutres. Il a surpassé les indices obligataires mondiaux en raison de sa forte exposition aux actions, en particulier aux États-Unis. Toutefois, il a accusé un retard par rapport aux indices de référence d’actions américaines et mondiales parce qu’il surpondérait les actions canadiennes, qui ont tiré de l’arrière. 

En ce qui concerne les actions, le Fonds privé d’actions américaines Profil (+5,4 %) et le Fonds privé de marchés émergents Profil (+4,6 %) ont produit des résultats particulièrement solides. Le Fonds privé de FNB Profil (+3,3 %) et le Fonds privé de placements alternatifs Profil (+2,7 %) ont également contribué au rendement, principalement en raison de leur forte exposition aux actions américaines. C’est le fonds d’actions américaines qui a le plus contribué au rendement du portefeuille; il a inscrit un rendement comparable à celui de l’indice de rendement total S&P 500 ($ CA). Le facteur qui a le plus contribué au rendement relatif est la sélection des titres dans les secteurs de la santé (en particulier dans les sociétés pharmaceutiques), de la consommation de base (commerce de détail) et de la technologie de l’information (absence de placements dans Intel et Cisco Systems).

Le Fonds privé d’actions canadiennes Profil (-0,4 %) est la seule composante Profil qui a perdu du terrain au cours de la période. Le facteur qui a le plus nui au rendement relatif du Fonds est la sous-pondération du secteur des matériaux, qui a été le plus performant au sein de l’indice de référence (l’indice composé S&P/TSX). Trois des cinq segments du Fonds ont dépassé l’indice de référence, qui s’est replié, avec un modeste gain pour deux d’entre eux. Le segment de base géré par Fidelity Investments a été le plus performant, mais son gain a été inférieur à 0,5 %.

Le Fonds privé de titres à revenu fixe Profil est la composante Profil la plus importante du portefeuille (environ 40 %) et a été le deuxième meilleur contributeur au rendement du portefeuille. Le rendement du Fonds (+0,9 %) a été conforme à celui de l’indice de rendement total des obligations universelles FTSE Canada, mais a surpassé la plupart des indices obligataires mondiaux, principalement en raison de sa surpondération des obligations canadiennes et de l’apport important des titres à rendement élevé et à court terme. Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui comprend la composante canadienne et constitue la composante en titres à revenu fixe la plus importante du Fonds privé de titres à revenu fixe Profil, a surpassé l’indice des obligations universelles FTSE Canada. En prévision de la baisse des taux d’intérêt au Canada et aux États-Unis, la duration des placements nord-américains a été augmentée au cours des derniers mois, ce qui a eu une incidence positive sur le rendement, les taux ayant légèrement reculé en mai et en juin. Ce segment a également bénéficié d’une position négative (vendeur) continue sur les obligations gouvernementales japonaises, qui ont reculé au cours de la période. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie s’est légèrement déprécié au cours de la période, ce qui a nui aux résultats du Fonds, car le ralentissement de la croissance de l’économie canadienne a pesé sur les valorisations des biens immobiliers.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : les conditions économiques mondiales demeurent favorables

Nous sommes d’avis que les taux des banques centrales ont atteint leur plafond, le Canada et l’Union européenne ayant commencé à baisser leurs taux, avant la Réserve fédérale américaine. Les perspectives économiques montrent des signes d’aplanissement depuis trois mois, avec un chômage en hausse et une stabilisation des dépenses de consommation. L’été pourrait voir une accentuation du risque lié à l’actualité, étant donné l’élection présidentielle américaine, mais les données saisonnières et historiques suggèrent que les marchés boursiers sont généralement en territoire positif à l’approche de l’automne. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.