Conseils financiers pour l’avenir

Parce que l’expérience fait toute la différence, nous avons demandé à des investisseurs de longue date ce qu’ils auraient voulu savoir dans leur jeunesse.

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Bruce Smith a commencé à investir dans sa quarantaine et, à 77 ans, il a presque tout vu passer, des taux d’intérêt extrêmement élevés à l’effondrement des marchés. Cet ancien consultant de Toronto possède aujourd’hui un bon portefeuille, composé à 60 % d’obligations, à 30 % d’actions et à 10 % de liquidités. Il croit toutefois qu’il aurait davantage d’économies s’il avait fait des choix légèrement différents durant sa quarantaine et sa cinquantaine.

Lorsqu’il est question de finances, l’expérience fait toute la différence. Si les trentenaires, les quadragénaires ou les quinquagénaires pouvaient se projeter dans l’avenir et voir ce que la vie leur réserve à 60, 70 ou 80 ans, leurs choix seraient sans doute différents.

Tout d’abord, il estime qu’il aurait dû faire appel plus tôt à un conseiller financier. « Tenter de faire des placements soi-même est hasardeux, soutient-il. Tout le monde cherche des actions sous-évaluées, mais à cet égard, on ne peut pas faire mieux que les professionnels. Mieux vaut demander conseil et commencer à investir sans attendre. »

Lorsqu’il est question de finances, l’expérience fait toute la différence. Si les trentenaires, les quadragénaires ou les quinquagénaires pouvaient se projeter dans l’avenir et voir ce que la vie leur réserve à 60, 70 ou 80 ans, leurs choix seraient sans doute différents. Dans cette optique, voici quelques conseils financiers destinés aux jeunes de la part de ceux qui savent vraiment à quoi ressemble la retraite.

Commencez tôt

C’est quelque chose qu’on a entendu des millions de fois : plus tôt on commence à mettre de l’argent de côté, mieux c’est. Cela vaut aussi pour les personnes prospères, considère Blair Evans, directeur général de la planification financière avancée de IG Gestion de patrimoine, à Winnipeg. « En commençant à investir tôt, on permet à notre argent de fructifier plus longtemps. » En d’autres mots, si vous êtes en mesure d’investir davantage dès maintenant, ce serait probablement une sage décision à prendre. Commencer à cotiser dès que possible, dans des régimes tels que le REER ou le CELI, vous procurera des avantages à long terme.

Encaissez les subventions

Lorsqu’on gagne un revenu élevé, on peut facilement négliger certaines choses. Par exemple, plusieurs personnes ne profitent pas des programmes offerts par leur employeur comme l’assurance maladie ou le régime d’épargne-retraite auquel l’organisation verse une cotisation équivalente à celle de l’employé, remarque Gary Ford, un spécialiste financier à la retraite de Burlington. « On peut ainsi procrastiner et aisément laisser filer trois ou quatre années », fait valoir l’auteur du livre Life is Sales. Lui-même n’a pas tiré avantage des REEE, qui donnent droit à des allocations gouvernementales, même s’il aurait dû le faire. Il a toutefois toujours cotisé au maximum à son CELI et peut aujourd’hui compter sur une partie de ce revenu de retraite libre d’impôt qui a fructifié.

Pensez à long terme

Plus jeune, Bruce Smith a commis l’erreur de tenter de prédire les marchés. « Placer et retirer constamment de l’argent n’est pas une stratégie qui semble fonctionner, prévient-il. Je n’avais aucun placement lorsque le marché bondissait et j’obtenais des rendements marginaux lorsque j’investissais. » Aujourd’hui, il laisse ses investissements fructifier et ne vend ses actifs que s’il a besoin d’argent pour sa retraite.

Surveillez vos dépenses

Selon Gary Ford, plusieurs Canadiens ont la mauvaise habitude de dépenser sans compter sous prétexte qu’ils gagnent bien leur vie. Des gens qui sont encore sur le marché du travail dilapident beaucoup d’argent en nouvelles voitures, en voyages ou en rénovations pour leur maison. Pensez-y deux fois avant de dépenser 20 000 $ en frais d’abonnement à un club ou pour des vacances haut de gamme.

Lui-même se considère chanceux de ne pas être dépensier. Lorsqu’on lui demande pourquoi il n’a jamais acheté de voiture de luxe, il répond : « Je ne voulais pas passer par la première année d’amortissement. »

Blair Evans est plus conciliant. Bon nombre de retraités lui ont avoué qu’ils auraient pu dépenser davantage s’ils avaient su que leurs économies étaient suffisantes pour vivre confortablement tout au long de leur retraite. La meilleure approche en matière de dépenses est de vous demander si elles vous rapportent véritablement quelque chose et si elles sont en accord avec votre plan financier global.

Consultez un conseiller financier

Selon Blair Evans, les conseils financiers peuvent être avantageux pour tous, mais ils doivent être offerts par un spécialiste de confiance. « Certaines personnes essaient de s’en sortir seules », lance-t-il. Le soutien d’un professionnel peut toutefois permettre d’éviter les mauvaises surprises à 65 ans. Laissez un conseiller vous donner un coup de main pour le choix de placements qui vous conviennent – qu’ils soient prudents ou dynamiques – puis maintenez le cap.

Malgré quelques faux pas, Bruce Smith est satisfait de ses investissements. Il profite de sa vie de retraité et, chaque hiver, il passe quelques mois en Floride. « J’aurais plus d’économies si j’avais toujours été constant dans mes investissements, admet-il. Mais je m’en sors bien. »

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