Fonds en dollars US IG Mackenzie – Actions mondiales (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① La performance vigoureuse des marchés boursiers a entraîné des rendements solides pour le Fonds. 

② Les titres du secteur de la technologie de l’information ont stimulé la performance du Fonds. 

③ L’accent mis sur les actions étrangères a eu un effet positif sur le rendement.

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (19 avril 2022)

Fonds en dollars US IG Mackenzie – Actions mondiales (série F)

3,22

3,86

13,71

19,62

 

   

9,22

Quartile

1

1

1

1

       

Aperçu du portefeuille

Le trimestre a été très profitable pour les investisseurs boursiers. L’indice S&P 500 a atteint plusieurs sommets historiques en juin, entraîné par un secteur de la technologie de l’information toujours en plein essor. Des signes d’un ralentissement de l’économie américaine et des chiffres d’inflation moins élevés ont réduit les chances, déjà faibles, de nouvelles hausses des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine (la Fed). La résilience de l’économie américaine doublée de la perspective d’un atterrissage en douceur aux États-Unis a aussi aidé à propulser les marchés boursiers étrangers. Dans ce contexte économique et boursier, le Fonds en dollars US IG Mackenzie – Actions mondiales a produit un rendement positif.

Le Fonds a ajouté de la valeur par rapport à son indice de référence de plusieurs façons. La sélection des titres de la technologie de l’information aux États-Unis et à Taïwan a ajouté presque 100 pdb au rendement. L’exposition nulle aux actions canadiennes a aussi soutenu le rendement, puisque le Canada a été l’un des rares marchés boursiers à afficher des résultats négatifs durant le trimestre. La détérioration rapide du marché de l’emploi au Canada pourrait expliquer la dernière position de l’économie canadienne au premier semestre de 2024 sur le plan du rendement.

De plus, la couverture complète des positions en dollars américains du Fonds a contribué au rendement, principalement en raison de la dépréciation de l’euro et du yen par rapport au billet vert. 

À l’inverse, la sélection des actions françaises et leur surpondération ont nui à la performance du Fonds par rapport à son indice de référence.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Diversifier plutôt que réduire le risque 

Même si les marchés boursiers mondiaux semblent chers, l’équipe estime que les facteurs macroéconomiques et techniques positifs l’emportent sur les valorisations excessives. La solide croissance des bénéfices, la fin probable des hausses de taux du côté de la Fed, le faible risque de récession aux États-Unis, le redressement économique en Europe et en Chine et l’optimisme entourant l’intelligence artificielle (IA) contribuent à ce point de vue. 

Plutôt que de tourner le dos aux actions « chères », l’équipe préconise une diversification au profit de marchés moins prisés bénéficiant de catalyseurs économiques positifs, comme l’Italie et le Japon. Après des années d’accumulation de liquidités, les sociétés japonaises investissent et profitent des tendances en matière d’intelligence artificielle et de fabrication de pointe. Les sociétés italiennes bénéficient du soutien implicite de la Banque centrale européenne à la dette nationale et de la récente croissance économique de l’Italie, la meilleure du continent. 

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.