Portefeuille Action climat IG – Actions mondiales (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre grâce aux solides rendements des actions.

② Les actions américaines ont le plus contribué au rendement.

③ La conjoncture macroéconomique rend les actions moins chères attrayantes.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (25 oct. 2021)

Portefeuille Action climat IG - Actions mondiales (série F)

-1,93

2,23

21,26

21,26

5,76

   

5,94

Quartile

4

3

3

3

3

     

Aperçu du portefeuille


Les actions mondiales ont terminé le quatrième trimestre de 2024 en force, à commencer par les actions américaines qui ont inscrit de solides gains. Les réductions de 50 points de base des taux d’intérêt décrétées par la Réserve fédérale américaine (la Fed) au cours du trimestre, la croissance résiliente de l’économie américaine, l’engouement des investisseurs qui ne faiblit pas pour la thématique de l’intelligence artificielle (IA) et les politiques favorables aux entreprises susceptibles d’être adoptées par le nouveau gouvernement américain ont tous fait grimper les actions américaines. Les actions canadiennes ont aussi progressé à la faveur des baisses de taux de 100 points de base annoncées par la Banque du Canada durant le trimestre pour redonner de la vigueur à l’économie. Leur progression a toutefois été freinée par les tarifs douaniers que le président élu Donald Trump menace d’imposer sur les importations canadiennes. Les obligations mondiales ont décroché et les taux à long terme ont augmenté, les marchés ayant pâti de la volatilité au cours du trimestre et intégré la possibilité que les baisses de taux d’intérêt soient moins nombreuses qu’espéré, car l’on s’attend de plus en plus à ce que l’inflation persiste et que l’économie mondiale souffre d’une éventuelle guerre commerciale.

Les actions des marchés développés ont reculé de 2,1 % (indice MSCI EAEO, en $ CA), les actions américaines ont progressé de 9,0 % (indice S&P 500, en $ CA), les actions canadiennes ont avancé de 3,8 % (indice composé S&P/TSX), les obligations mondiales ont fléchi de 1,3 % (indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond, couvert en $ CA), les obligations canadiennes ont inscrit un rendement de 0,0 % (indice des obligations universelles FTSE Canada) et les obligations à rendement élevé se sont repliées de 0,2 % (indice ICE BofA U.S. High Yield Bond, couvert en $ CA).

Le Portefeuille Action climat IG – Actions mondiales a enregistré un rendement positif pour le trimestre. Ce sont le Fonds d’actions mondiales Mackenzie Betterworld, le Fonds Leaders de la durabilité Putnam – IG Mandat privé et le Fonds d’actions canadiennes Mackenzie Betterworld qui ont le plus contribué au rendement. En revanche, le Fonds d’actions mondiales Mackenzie Betterworld a offert un rendement inférieur à celui de son indice de référence, principalement en raison de la sélection de titres dans les secteurs de la technologie de l’information et de l’industrie. Le Fonds Leaders de la durabilité Putnam – IG Mandat privé a également fait moins bien que son indice de référence, surtout à cause de la sélection de titres dans le secteur de la technologie de l’information et de la surpondération du secteur des matériaux. Le Fonds d’actions canadiennes Mackenzie Betterworld s’est laissé distancer par son indice de référence, en particulier en raison de la sous-pondération du secteur de l’énergie et de la sélection de titres dans le secteur des services aux collectivités.

Le Fonds d’actions mondiales de l’environnement Mackenzie Greenchip a reculé au cours du trimestre, miné par la piètre sélection de titres dans les secteurs de la technologie de l’information et des services aux collectivités. La surpondération du secteur des services aux collectivités a aussi nui au rendement au cours du trimestre.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Comparativement à il y a 12 mois, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 23,3 %, le S&P 500, de 18 % et le MSCI EAEO, de 1,1 %.

Perspectives : Le positionnement cherche à tirer parti des baisses de taux et à favoriser la diversification du risque lié aux actions

L’équipe est d’avis que même si les marchés boursiers mondiaux sont chers, leurs valorisations ne sont pas exagérées. En raison des déficits budgétaires du gouvernement américain qui se succèdent et de l’empressement de la Fed à réduire les taux pour éviter toute faiblesse économique, l’équipe estime qu’il est improbable que la plus grande économie au monde bascule en récession cette année. L’équipe voit d’un bon œil les actions américaines à petite capitalisation et les actions japonaises, car elles sont moins chères et bénéficient de catalyseurs économiques positifs.  
 
L’exposition à la duration demeure avantageuse. Les marchés s’attendent à ce que la Fed ne réduise les taux qu’une ou deux fois en 2025, mais l’équipe estime qu’elle devra les réduire au moins trois fois pour soutenir le marché de l’emploi. L’imposition de tarifs douaniers par l’administration américaine pourrait se répercuter d’un seul coup sur les prix, mais l’inflation pourrait ensuite diminuer à cause des éventuels effets néfastes des guerres commerciales sur la croissance économique. L’économie demeure plus préoccupante au Canada et l’équipe préfère les obligations gouvernementales aux actions canadiennes.  

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.