Le Portefeuille fondamental IG – Accent Revenu a progressé au cours de la période (+4,4 %) en raison du ralentissement de l’inflation mondiale, des données économiques qui laissent entrevoir un atterrissage en douceur aux États-Unis et de la Réserve fédérale américaine (la Fed) qui a surpris les investisseurs avec une réduction des taux d’intérêt de 50 points de base. Tous les fonds compris dans le portefeuille ont inscrit des gains. Cependant, le portefeuille a affiché un rendement légèrement inférieur à la moyenne de son groupe de comparaison Équilibrés mondiaux à revenu fixe (+4,6 %), principalement en raison de sa position dans le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie, des placements alternatifs et des actions américaines, qui ont tiré de l’arrière.
Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG est la composante du portefeuille qui a le plus contribué au rendement, en partie grâce à sa pondération (représentant près du tiers du portefeuille). Il a légèrement devancé l’indice des obligations universelles FTSE Canada. En prévision des baisses de taux d’intérêt, la duration des positions a été augmentée plus tôt cette année, ce qui a eu une incidence positive sur le rendement puisque les taux ont chuté. Le Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé a affiché une performance comparable et a aussi largement contribué au rendement total du portefeuille. Il s’est toutefois laissé distancer par les indices de référence des titres à rendement élevé, notamment parce qu’il renferme des obligations de meilleure qualité, comparativement à l’indice de référence.
Les autres composantes en titres à revenu fixe, qui représentent ensemble près d’un tiers du portefeuille, ont inscrit des résultats mitigés. Le Fonds d’obligations souveraines Mackenzie, le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé et le Fonds en gestion commune à revenu élevé Putnam – IG ont tous inscrit de solides rendements. Cependant, le Fonds de revenu à taux variable IG Mackenzie et le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie ont accusé du retard, car les obligations à court terme ont généré dans l’ensemble un rendement inférieur à celui des obligations à long terme. Le Fonds en gestion commune d’obligations mondiales PIMCO – IG a également fait piètre figure.
Le portefeuille a tiré parti de l’excellent rendement de ses composantes d’actions canadiennes, le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG et le Fonds de revenu d’actions canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé qui ont mené le bal.
À l’inverse, le Fonds mondial macro Mackenzie et le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie sont les composantes du portefeuille qui ont affiché les pires rendements. Le Fonds mondial macro Mackenzie est un placement alternatif qui vise à procurer de la stabilité lorsqu’il est utilisé comme élément de diversification des portefeuilles. On s’attend toutefois à ce qu’il affiche un rendement inférieur à celui des indices de référence mondiaux en période de forte croissance des marchés financiers. Or, le Fonds a eu une incidence limitée sur l’ensemble des résultats en raison de sa pondération relativement modeste dans le portefeuille. Le Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a à peine progressé, car le ralentissement de la croissance de l’économie canadienne a continué de peser sur les valorisations des biens immobiliers. Par contre, la dépréciation de la valeur des propriétés qui a miné le rendement du Fonds en 2023 s’est stabilisée cette année.
La piètre performance des composantes d’actions américaines a pesé sur le rendement relatif, à commencer par le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG. Ce dernier, ainsi que les autres composantes d’actions américaines, ont produit des résultats inférieurs à celui de l’indice S&P 500, qui a lui-même été à la traîne des autres grands marchés boursiers développés.