Le Portefeuille fondamental IG – Croissance a progressé au cours de la période (+4,7 %) en raison du ralentissement de l’inflation mondiale, des données économiques qui laissent entrevoir un atterrissage en douceur aux États-Unis et de la Réserve fédérale américaine (la Fed) qui a surpris les investisseurs avec une réduction des taux d’intérêt de 50 points de base. Tous les fonds compris dans le portefeuille ont inscrit des gains. Cependant, le portefeuille a affiché un rendement légèrement inférieur à la moyenne de son groupe de comparaison Actions mondiales (+4,8 %), principalement en raison des actions américaines, qui ont tiré de l’arrière, et des placements alternatifs.
Le portefeuille a tiré parti de l’excellent rendement de ses composantes d’actions canadiennes, le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG et le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Fidelity – IG. La composante gérée par Mackenzie a été la plus performante du portefeuille. Cependant, les deux composantes ont accusé du retard sur l’indice composé de rendement total S&P/TSX, principalement en raison du choix des titres dans le secteur de l’industrie. Elles ont toutes deux tiré parti de la sous-pondération du secteur de l’énergie. Outre les composantes d’actions canadiennes, plusieurs composantes d’actions internationales se sont classées en tête de peloton au chapitre des rendements, dont le Fonds d’actions panasiatiques IG Mackenzie, le Fonds en gestion commune de marchés émergents JPMorgan – IG et le Fonds d’actions européennes moyenne capitalisation IG Mackenzie. Le Fonds international petite capitalisation IG Mackenzie a affiché le troisième meilleur rendement dans l’ensemble, mais il a eu une incidence limitée sur les résultats du portefeuille en raison de sa modeste pondération.
Une fois réunies, plusieurs composantes d’actions américaines comptent pour plus de la moitié de l’actif du portefeuille, c’est donc elles qui ont le plus contribué au rendement total (plus du tiers). En revanche, elles ont accusé du retard, ce qui a entravé le rendement relatif. C’est particulièrement le cas du Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG qui représente à lui seul plus de 20 % du portefeuille et qui a terminé en queue de peloton, principalement en raison de la sélection des titres dans les secteurs de la technologie de l’information et de la consommation discrétionnaire. De fait, la plupart des composantes d’actions américaines ont produit des résultats inférieurs à celui de l’indice S&P 500, qui a lui-même été à la traîne des autres grands marchés boursiers développés. Parmi les composantes d’actions américaines, seul le Fonds en gestion commune d’actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG (environ 1 % du portefeuille) a surpassé l’indice S&P 500. Il a toutefois fait moins bien que l’indice Russell 2000 des titres à petite capitalisation.
Après le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, le Fonds de couverture d’actions mondiales Wellington – IG Mandat privé est celui qui a inscrit le deuxième pire rendement. Or, son incidence a été plutôt limitée sur l’ensemble des résultats en raison de sa pondération relativement modeste dans le portefeuille. Le Fonds Wellington est un placement alternatif qui vise à procurer de la stabilité lorsqu’il est utilisé comme élément de diversification des portefeuilles. On s’attend toutefois à ce qu’il affiche un rendement inférieur à celui des indices de référence mondiaux en période de forte croissance des marchés financiers. Le Fonds utilise une stratégie de couverture liquide pour tenter d’atténuer le risque de baisse. Par conséquent, les positions vendeur sur contrats à terme d’indices d’actions américaines à petite capitalisation, japonaises et européennes ont été les principaux freins au rendement au cours de la période.