Portefeuille fondamental IG – Croissance (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé principalement grâce aux gains des actions nord-américaines alors que les banques centrales réduisaient les taux d’intérêt et que les données économiques indiquaient une croissance solide, voire accélérée, aux États-Unis.

② Les actions américaines ont enregistré les meilleurs résultats et contribué le plus au rendement total.

③ Les obligations mondiales ont le plus nui au rendement total.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Croissance (série F)

-0,69

3,97

23,47

23,47

8,42

10,64

9,25

10,04

Quartile

2

2

2

2

1

2

2

 

Aperçu du portefeuille


Le Portefeuille fondamental IG – Croissance a progressé (+4,0 %) au cours du dernier trimestre de 2024, surtout grâce aux gains enregistrés par les actions américaines. Il a affiché un rendement supérieur au rendement médian de son groupe de comparaison Actions mondiales (+3,2 %). L’indice S&P 500 aux États-Unis (rendement total de +9,1 %, en $ CA) et l’indice composé S&P/TSX au Canada (rendement total de +3,8 %) ont établi de nouvelles marques à la fin de la période, l’élection présidentielle américaine et les réductions de taux d’intérêt des banques centrales des deux pays ne provoquant que de brefs épisodes de volatilité dans la trajectoire résolument haussière des actions. Aux États-Unis, l’optimisme à l’égard d’un atterrissage en douceur a été rehaussé par la publication de données indiquant une croissance solide, voire accélérée de l’économie. Les actions canadiennes ont progressé dans le sillage de leurs homologues américaines, les marchés estimant que la vigueur de l’économie aux États-Unis devrait limiter tout ralentissement au Canada.

Les marchés internationaux ont été nombreux à reculer (le Japon et l’Allemagne faisant figure d’exception), alors que la croissance économique stagnait et que l’agitation politique et les tensions géopolitiques minaient l’humeur des investisseurs. Le repli marqué du dollar canadien par rapport au dollar américain a rehaussé les rendements des actifs internationaux des investisseurs canadiens.

En raison de la vigueur des marchés américains, le Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie – IG et le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, qui représentent ensemble près de la moitié du portefeuille, ont généré plus des trois quarts de son rendement total. Le Fonds le plus performant du portefeuille a toutefois été le Fonds de couverture d’actions mondiales Wellington – IG Mandat privé, dont la pondération est inférieure, et qui a surtout bénéficié de sa forte exposition aux États-Unis. Les Fonds en gestion commune d’actions américaines Mackenzie et T. Rowe Price ont particulièrement bénéficié de leur exposition au secteur de la technologie de l’information, mais ils ont tous deux accusé du retard sur l’indice S&P 500. Le Fonds géré par Mackenzie a tiré de l’arrière principalement en raison de la sous-pondération du secteur de la consommation discrétionnaire et du choix des titres dans ce secteur. Quant au Fonds géré par T. Rowe Price, il a moins bien fait surtout à cause de la sélection des titres dans les secteurs de la santé et de la consommation discrétionnaire.

D’autres composantes qui présentent une exposition importante aux États-Unis ont également contribué au rendement relatif du Fonds, dont le Fonds mondial IG Mackenzie, le Fonds d’opportunités de moyennes capitalisations américaines Mackenzie et le Fonds en gestion commune d'actions américaines petite capitalisation Aristotle – IG. Les composantes en actions canadiennes (le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie – IG et le Fonds en gestion commune d'actions canadiennes Fidelity – IG), qui représentent ensemble environ 12 % du portefeuille, ont contribué au rendement global dans la même proportion que leur pondération.

La plupart des composantes en actions internationales ont fait piètre figure, dont le Fonds d’actions européennes IG Mackenzie, le Fonds d’actions européennes moyenne capitalisation IG Mackenzie, le Fonds d’actions panasiatiques IG Mackenzie et le Fonds international petite capitalisation IG Mackenzie. C’est le Fonds d’actions européennes IG Mackenzie qui a fermé la marche et qui a nui le plus au rendement du portefeuille. Il a inscrit un rendement inférieur à celui de l’indice MSCI Europe, principalement en raison du choix des titres dans le secteur de la finance.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Comparativement à il y a 12 mois, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 23,3 %, le S&P 500, de 18 % et le MSCI EAEO, de 1,1 %.

Perspectives : Les banques centrales continueront de soutenir la croissance économique

Nous restons optimistes pour ce qui est de 2025. L’inflation n’est plus une préoccupation majeure, ce qui permet aux banques centrales de maintenir des politiques expansionnistes. Les risques politiques persistent, mais la conjoncture économique mondiale semble favorable et les bénéfices des sociétés devraient s’améliorer. Aux États-Unis, l’élection de Donald Trump alimente les espoirs de politiques favorables aux entreprises, dont des baisses d’impôt et un assouplissement de la réglementation, alors que les banques centrales continuent de réduire leurs taux directeurs pour stimuler la croissance économique. Les discussions sur les droits de douane visant plusieurs pays, dont le Canada, et un regain des tensions géopolitiques à l’étranger pèseront sur la confiance des investisseurs mondiaux. Cependant, des portefeuilles bien diversifiés devraient permettre aux investisseurs de tirer profit des gains potentiels tant des marchés des actions que des titres à revenu fixe.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.