Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T4 2024

À retenir

① Le portefeuille a reculé durant le trimestre, car les marchés mondiaux ont été déstabilisés par les craintes que suscitent l’inflation persistante et les répercussions des tarifs douaniers.

② L’exposition aux prêts à taux variable a eu l’effet le plus positif sur le rendement du portefeuille.

③ Malgré l’aversion pour le risque qui s’est répandue dans les marchés à la suite de la baisse de taux de la Réserve fédérale américaine en décembre, la demande de prêts s’est bien maintenue.

Rendement du portefeuille : T4 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (16 juill. 2014)

Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu
(série F)

-0,85

-0,71

4,19

4,19

0,42

1,25

2,69

2,72

Quartile

2

2

2

2

2

1

1

 

Aperçu du portefeuille


Sans surprise, ce sont les événements sur la scène politique américaine qui ont surtout retenu l’attention des investisseurs sur les marchés à revenu fixe au quatrième trimestre de 2024. Malgré tout l’enthousiasme que la candidature de Kamala Harris a provoqué après l’annonce du retrait du président Biden plus tôt dans l’année, les sondages, mais surtout les marchés des paris, ont commencé à laisser présager une victoire de Donald Trump et des républicains, ce qui s’est concrétisé à l’issue de l’élection qui a eu lieu au début de novembre. Les marchés ont évolué en symbiose, les investisseurs tentant de déterminer les répercussions d’une victoire de Donald Trump et d’un possible balayage des républicains. Dans un tel contexte, les deux politiques auxquelles les investisseurs accordent le plus d’importance et dont ils se soucient le plus sont les déficits budgétaires et les tarifs douaniers.

Les inquiétudes à l’égard des baisses d’impôt non financées ont alimenté la hausse des taux, à commencer par les taux à plus long terme, et ont entraîné une légère accentuation de la courbe. Les taux des obligations du Trésor américain à 5 ans, 10 ans et 30 ans ont augmenté respectivement de 87,2 pdb, 83,8 pdb et 71 pdb, alors que les taux des obligations du Trésor américain à 2 ans ont grimpé de 62,8 pdb. Les craintes à l’égard des tarifs douaniers se sont surtout manifestées sur les marchés de change. De fait, le dollar américain s’est montré vigoureux, tout particulièrement par rapport aux devises des pays les plus à risque de se voir imposer les tarifs les plus importants, le Mexique et le Canada.

Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont inscrit des rendements négatifs au cours du trimestre.

Le FNB de revenu à taux variable Mackenzie est la sixième position en importance dans le portefeuille et celle qui a le plus contribué au rendement. Les prêts ont généré des rendements mensuels positifs uniformes durant toute l’année 2024, grâce aux coupons élevés, aux facteurs techniques robustes et à l’absence de risque de taux.

Le Fonds d’obligations de sociétés nord-américaines Mackenzie est la cinquième position en importance dans le portefeuille et l’une des composantes qui a contribué au rendement. Le Fonds a enregistré un rendement positif durant les périodes, car les écarts de taux au sein des obligations de sociétés ont continué de se resserrer petit à petit.  

Le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé affichait la plus importante pondération au sein du portefeuille, mais est la composante qui a contribué le moins au rendement. L’accentuation de la courbe a été un thème récurrent au cours de la période en raison des perspectives d’assouplissement monétaire qui se sont amenuisées aux États-Unis et de l’augmentation du déficit budgétaire de ce pays.

Revue des marchés : Le dollar américain et les actions ont dominé le trimestre

L’optimisme était de mise en ce quatrième trimestre de 2024, avec une remontée des actions pour terminer l’année. Trois thèmes déterminants ont façonné le trimestre : une élection présidentielle historique aux États-Unis, la poursuite des baisses de taux par les banques centrales, et une hausse des risques politiques, au pays et à l’étranger. Ces facteurs ont dicté les mouvements des marchés et créé un contexte à la fois propice à l’optimisme et payant pour les investisseurs, après une élection américaine décisive.

Les banques centrales ont continué d’assouplir leurs politiques, leur préoccupation n’étant plus la lutte contre l’inflation, mais plutôt la croissance économique et la stabilité du marché du travail. La Banque du Canada (BdC) a par deux fois réduit son taux du financement à un jour de 50 points de base (un demi-point de pourcentage), pour une baisse totale d’un point de pourcentage sur le trimestre, ce qui ramène ce taux à son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. De la même façon, la Réserve fédérale américaine a procédé à deux baisses d’un quart de point de pourcentage chacune, après une réduction en septembre.

Comparativement à il y a 12 mois, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de 23,3 %, le S&P 500, de 18 % et le MSCI EAEO, de 1,1 %.

Perspectives : Des occasions se présenteront malgré la volatilité attendue

La politique continue de retenir toute l’attention avec l’entrée en fonction de la nouvelle administration aux États-Unis. Bien entendu, l’imposition de tarifs douaniers, quelle que soit leur ampleur, aurait des conséquences néfastes pour le Canada. Des mesures de représailles alimenteraient l’inflation, et tout soutien que la Banque du Canada apporterait en abaissant ses taux plus vigoureusement entraînerait une dépréciation du dollar canadien et attiserait aussi l’inflation. La trajectoire des taux à long terme reste particulièrement incertaine. Au Canada, les taux à 30 ans sont maintenant de 150 pdb inférieurs à ceux de la même échéance aux États-Unis. Toute hausse de l’inflation rendrait ce secteur plutôt inintéressant. Il est difficile d’évaluer à quel point le Canada serait attrayant aux yeux des investisseurs si le pays se retrouvait plongé au cœur d’une longue guerre commerciale avec son principal partenaire commercial.

Nous nous attendons à ce que les taux demeurent volatils à l’échelle mondiale en raison des politiques divergentes des banques centrales et de l’évolution des dynamiques budgétaires, ce qui pourrait toutefois être une source d’occasions. La vigueur du dollar américain, la hausse des taux à l’échelle mondiale et l’incertitude que génère l’inflation persistante représentent vraisemblablement des risques. En raison de ces dynamiques, il vaut mieux utiliser une approche ciblée et tactique à l’égard de la gestion de la duration et de la répartition des risques.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.