Aux États-Unis, le premier trimestre de 2025 a été marqué par la fin de l’administration Biden et la passation des pouvoirs à l’administration Trump. Dans les mois qui ont précédé cet événement, les menaces concernant les politiques d’immigration et le « jour 1 » de l’application imminente de droits de douane ont provoqué certaines turbulences dans les marchés. La nouvelle administration n’a pas perdu de temps, le président signant plus de décrets au cours des cent premiers jours de son mandat que tout autre président dans l’histoire. Les marchés sont principalement préoccupés par la menace de droits de douane qui pourrait accroître l’inflation, ralentir l’économie, perturber les chaînes d’approvisionnement et augmenter le chômage. Évidemment, c’est la menace relative aux droits de douane à l’encontre du Canada qui nous inquiète le plus ici. Finalement, cette menace a essentiellement eu peu d’effets, des droits de douane de 25 % ayant été imposés à deux reprises pour ensuite faire immédiatement l’objet d’une pause. Toutefois, la menace de droits de douane plane toujours sur le Canada et le reste de la planète et le flux de nouvelles et d’incertitudes incite les investisseurs à se montrer prudents en délaissant les actions et les obligations de sociétés au profit des obligations gouvernementales.
Au Canada, les obligations gouvernementales à 2 ans, 5 ans, 10 ans et 30 ans ont reculé respectivement de 47 pdb, 35 pdb, 26 pdb et 11 pdb, accentuant grandement la courbe. Du côté américain, les mêmes obligations ont perdu 36 pdb, 43 pdb, 36 pdb et 21 pdb. En termes de crédit, l’indice CDX des titres de qualité investissement américains, qui avait résisté fermement à l’élargissement des écarts malgré la victoire électorale de Trump et les menaces de perturbations, a finalement jeté du lest, les écarts passant de moins de 50 à plus de 60. Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont clôturé le trimestre avec des rendements positifs.
Le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé a fait l’objet de la plus importante pondération au sein du portefeuille et a été celui qui a contribué le plus au rendement. Aux États-Unis, les rendements obligataires ont terminé la période en baisse sur l’ensemble de la courbe en raison des inquiétudes à l’égard de la croissance.
Le FNB de revenu fixe mondial de base plus Mackenzie est la deuxième position en importance dans le portefeuille et il a eu un effet positif sur les résultats. Le fonds a enregistré un rendement positif durant la période, tandis que les obligations gouvernementales reculaient aux États-Unis.
Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG, qui occupait la septième position en importance dans le portefeuille, a contribué positivement au rendement. La surpondération des obligations de sociétés a aussi favorisé le rendement du fonds. Les obligations de sociétés dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont eu un apport positif.