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Sans surprise, ce sont les événements sur la scène politique américaine qui ont surtout retenu l’attention des investisseurs sur les marchés à revenu fixe au quatrième trimestre de 2024. Malgré tout l’enthousiasme que la candidature de Kamala Harris a provoqué après l’annonce du retrait du président Biden plus tôt dans l’année, les sondages, mais surtout les marchés des paris, ont commencé à laisser présager une victoire de Donald Trump et des républicains, ce qui s’est concrétisé à l’issue de l’élection qui a eu lieu au début de novembre. Les marchés ont évolué en symbiose, les investisseurs tentant de déterminer les répercussions d’une victoire de Donald Trump et d’un possible balayage des républicains. Dans un tel contexte, les deux politiques auxquelles les investisseurs accordent le plus d’importance et dont ils se soucient le plus sont les déficits budgétaires et les tarifs douaniers.
Les inquiétudes à l’égard des baisses d’impôt non financées ont alimenté la hausse des taux, à commencer par les taux à plus long terme, et ont entraîné une légère accentuation de la courbe. Les taux des obligations du Trésor américain à 5 ans, 10 ans et 30 ans ont augmenté respectivement de 87,2 pdb, 83,8 pdb et 71 pdb, alors que les taux des obligations du Trésor américain à 2 ans ont grimpé de 62,8 pdb. Les craintes à l’égard des tarifs douaniers se sont surtout manifestées sur les marchés de change. De fait, le dollar américain s’est montré vigoureux, tout particulièrement par rapport aux devises des pays les plus à risque de se voir imposer les tarifs les plus importants, le Mexique et le Canada.
Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont inscrit des rendements négatifs au cours du trimestre.
Le FNB de revenu à taux variable Mackenzie est la sixième position en importance dans le portefeuille et celle qui a le plus contribué au rendement. Les prêts ont généré des rendements mensuels positifs uniformes durant toute l’année 2024, grâce aux coupons élevés, aux facteurs techniques robustes et à l’absence de risque de taux.
Le Fonds d’obligations de sociétés nord-américaines Mackenzie est la cinquième position en importance dans le portefeuille et l’une des composantes qui a contribué au rendement. Le Fonds a enregistré un rendement positif durant les périodes, car les écarts de taux au sein des obligations de sociétés ont continué de se resserrer petit à petit.
Le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé affichait la plus importante pondération au sein du portefeuille, mais est la composante qui a contribué le moins au rendement. L’accentuation de la courbe a été un thème récurrent au cours de la période en raison des perspectives d’assouplissement monétaire qui se sont amenuisées aux États-Unis et de l’augmentation du déficit budgétaire de ce pays.