Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① La pondération des obligations mondiales a eu l’effet le plus positif sur le rendement du portefeuille. 

② Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, grâce à la remontée des obligations et à la baisse des taux sur l’ensemble de la courbe. 

③ La demande d’actifs risqués s’est maintenue, car les écarts de crédit sont restés faibles et la volatilité a chuté.

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (16 juill. 2014)

Portefeuille fondamental IG – Mondial Revenu
(série F)

1,24

3,85

4,93

9,94

0,83

1,62

2,90

2,86

Quartile

3

3

2

3

1

1

1

 

Aperçu du portefeuille

Le troisième trimestre de 2024 a été marqué par un ralentissement de l’inflation et une baisse de la croissance économique au Canada comme aux États-Unis. Les taux d’intérêt ont fortement reculé dans les deux pays, la Banque du Canada ayant continué à réduire son taux directeur et la Réserve fédérale américaine (la Fed) ayant finalement commencé à faire de même.

En ce qui concerne l’évolution des taux d’intérêt, les taux des obligations américaines à 2 ans ont perdu pas moins de 111 points de base durant le trimestre pour passer de 4,75 % à 3,64 %. Les taux des obligations à 5, 10 et 30 ans ont perdu 82, 62 et 44 points de base respectivement, signe d’une forte accentuation de la courbe qui précède généralement les cycles de réduction des taux d’intérêt. La trajectoire a été essentiellement la même au Canada : les taux des obligations à 2 ans ont baissé de 108 points de base, et ceux des obligations à 5, 10 et 30 ans ont respectivement reculé de 78, 55 et 25 points de base.

Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont inscrit des rendements positifs au cours du trimestre.

Le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé a fait l’objet de la plus importante pondération au sein du portefeuille et a été celui qui a contribué le plus au rendement. Les conditions macroéconomiques favorables, comme l’allègement des pressions inflationnistes et les baisses de taux des banques centrales, ont créé un terreau fertile pour les obligations.   

Le FNB de revenu fixe mondial de base plus Mackenzie est la deuxième position en importance dans le portefeuille et il a été le deuxième contributeur au rendement. La plus grande confiance à l’égard de l’économie et le recul des coûts d’emprunt ont créé un contexte favorable aux marchés du crédit.  

Le FNB de revenu à taux variable Mackenzie, qui occupe la cinquième position en importance dans le portefeuille, est celui qui a été le moins avantageux. Le Fonds a été à la traîne des titres de créance à rendement élevé et de bonne qualité qui ont bénéficié plus largement de l’évolution des taux en raison de leur duration plus longue. 

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Perspectives : Les titres à revenu fixe canadiens représentent des occasions attrayantes

Les écarts de crédit demeurent serrés et nous préférons investir dans des obligations de sociétés de grande qualité (à faible bêta) se situant dans l’extrémité à court terme de la courbe. Dans ce secteur, nous préférons la courbe canadienne à la courbe américaine. Pour notre scénario de base au Canada, nous croyons que les baisses de taux se poursuivront de sorte que le potentiel d’appréciation de ces titres demeure élevé. Nous demeurons pessimistes pour les échéances à long terme du marché canadien, les obligations canadiennes à 30 ans ne rapportant guère plus que les obligations à    2 ans, mais pour un niveau de risque lié au cours sensiblement plus élevé.

Nous demeurons prudemment optimistes à l’égard des titres de créance et c’est pourquoi nous préférons les obligations de sociétés à bêta faible et de grande qualité. De plus, nous sommes conscients que les élections américaines à venir et les incertitudes qu’elles pourraient engendrer - des préoccupations budgétaires aux tarifs douaniers, en passant par une éventuelle remontée de l’inflation - pourraient modifier rapidement notre scénario de base.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.