Portefeuille fondamental IG – Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, la reprise des actifs à risque ayant soutenu la croissance des rendements sur les marchés du crédit. 

② La pondération des obligations à court terme a eu l’effet le plus positif sur le rendement du portefeuille. 

③ La couverture du risque de change dans le portefeuille a nui à son rendement.

Rendement du portefeuille : T1 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Revenu (série F)

0,50

0,60

0,60

3,62

1,11

1,93

2,31

2,41

Quartile

2

3

3

3

1

1

1

 

Portfolio Overview

Le premier trimestre de 2024 a été marqué par un renversement de situation après la solide remontée des titres à revenu fixe observée dans l’ensemble des marchés nord-américains au quatrième trimestre de 2023. Le segment des obligations gouvernementales américaines et canadiennes de la courbe a été bradé d’une manière presque parfaitement parallèle à l’augmentation de 27 à 30 pdb des taux américains et de 22 à 28 pdb des taux canadiens. Puisque la forme de la courbe est restée largement inchangée au cours du trimestre, l’ensemble de la courbe des taux américains (titres de 2 à 30 ans) est toujours inversée de 20 pdb, alors que la courbe des taux canadiens l’est beaucoup plus, présentant une inversion de 80 pdb.

La bonne tenue continue des titres de créance a atténué le rendement faible des obligations gouvernementales au cours du trimestre. Le rendement total global de l’indice des obligations universelles FTSE Canada a été de -1,22 % au premier trimestre, et l’indice U.S. Investment Grade Bond a chuté de 0,78 %.

Dans le volet des titres à revenu fixe, le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie est le placement qui a le plus contribué au rendement. La pondération du Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie - IG a nui au rendement. 

Le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie a fait l’objet de la plus importante pondération au sein du portefeuille et a été celui qui a contribué le plus au rendement. La surpondération du fonds en obligations de sociétés a contribué à son rendement, celles-ci ayant affiché de très bons résultats. 

Le Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie - IG Mandat privé a constitué la troisième position en importance dans le portefeuille et il a été le deuxième meilleur contributeur au rendement du portefeuille. La surpondération en obligations de sociétés et le positionnement de duration plus courte ont contribué au rendement. 

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie - IG est la deuxième position en importance dans le portefeuille et le facteur qui a le plus entravé le rendement. La baisse du rendement total du fonds est attribuable à la hausse des rendements obligataires et à la couverture du risque de change durant de la période.   

Au cours de la période, la pondération du Fonds de marché monétaire canadien IG Mackenzie dans le portefeuille a été diminuée, passant de 15,2 % à 5 %. La pondération du Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie a été augmentée, passant de 40,2 % à 50,1 %. La pondération du Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie - IG a été augmentée, passant de 19,9 % à 20,1 %. La pondération du Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie - IG Mandat privé est restée de 15,1 %. La pondération du Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a été augmentée, passant de 9,5 % à 9,7 %. 

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Les marchés boursiers ont affiché des gains solides au premier trimestre, renforçant du même coup le sentiment que l’inflation était en passe d’être maîtrisée et que les craintes de récession de l’économie américaine se dissipaient.

Les perspectives économiques sont restées favorables aux États-Unis, alors qu’au Canada la croissance du PIB est restée terne durant plusieurs mois, ce qui montre la divergence entre les récits économiques de ces deux marchés étroitement liés. Ce contraste pourrait conduire la Banque du Canada à infléchir sa politique avant la Fed, afin de s’attaquer aux obstacles économiques particuliers du Canada.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Perspectives : Les titres à revenu fixe canadiens représentent des occasions attrayantes.

La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada maintiennent à contrecœur leurs taux d’intérêt en attendant d’autres preuves que l’inflation n’est plus préoccupante. Elles se sont toutes les deux laissé la possibilité de relever les taux davantage, au besoin, mais il semble maintenant très improbable qu’elles le fassent (il faudrait qu’un événement extraordinaire ait lieu sur le plan de l’inflation pour que cela se produise).

Nous préférons investir dans des obligations de sociétés de grande qualité (à faible bêta) et à court terme (2-5 ans, mais surtout 2-3 ans). Dans ce secteur, nous préférons la courbe canadienne à la courbe américaine. Compte tenu des défis qui semblent attendre le marché canadien, en particulier la pression croissante sur les consommateurs liée aux refinancements hypothécaires, ces titres pourraient fortement s’apprécier, en plus de présenter des taux élevés. Si les deux banques centrales arrêtaient de se concentrer sur l’inflation, les obligations indexées sur l’inflation pourraient afficher des rendements supérieurs à ceux des obligations nominales.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.