Portefeuille fondamental IG – Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, grâce à la remontée des obligations et à la baisse des taux sur l’ensemble de la courbe. 

② Les placements dans les obligations à court terme ont eu l’effet le plus positif sur le rendement du portefeuille. 

③ La demande d’actifs risqués s’est maintenue, car les écarts de crédit sont restés faibles et la volatilité a chuté. 

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Revenu (série F)

1,14

3,00

4,83

8,77

2,13

2,33

2,57

2,68

Quartile

3

3

3

3

2

2

1

 

Aperçu du portefeuille

Le troisième trimestre de 2024 a été marqué par un ralentissement de l’inflation et de la croissance économique, au Canada et aux États-Unis. En ce qui concerne l’évolution des taux d’intérêt, les taux des obligations américaines à 2 ans ont perdu pas moins de 111 points de base durant le trimestre pour passer de 4,75 % à 3,64 %. Les taux des obligations à 5, 10 et 30 ans ont perdu 82, 62 et 44 points de base respectivement, signe d’une forte accentuation de la courbe qui précède généralement les cycles de réduction des taux d’intérêt. La trajectoire a été essentiellement la même au Canada : les taux des obligations à 2 ans ont baissé de 108 points de base, et ceux des obligations à 5, 10 et 30 ans ont respectivement reculé de 78, 55 et 25 points de base.

Bien qu’elle semble irréaliste dans le contexte actuel, cette similitude dans l’évolution des taux entre le Canada et les États-Unis n’a rien d’inhabituel en raison de la forte corrélation entre les deux pays. Les données économiques demeurent nettement plus faibles au Canada qu’aux États-Unis, où elles montrent une plus grande résilience. Même si le marché de l’emploi s’est manifestement assoupli dans les deux pays, le taux de chômage se maintient à un creux historique aux États-Unis, tandis qu’au Canada, il a augmenté pour dépasser le cap des 6,5 %. De même, l’inflation continue de diminuer plus que prévu et se situe près de la cible de 2 % au Canada, alors qu’aux États-Unis, l’inflation des services reste supérieure à 4 %. Par conséquent, nous croyons qu’il serait justifié de voir des disparités du côté des taux, tout particulièrement sur le segment à court terme de la courbe, ce qui rend les obligations canadiennes à court terme plus intéressantes que leurs homologues américaines. 

Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont inscrit des rendements positifs au cours du trimestre.

Dans le volet des titres à revenu fixe, le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie affichait la plus importante pondération au sein du portefeuille et est celui qui a contribué le plus au rendement. La duration et les placements dans les obligations de sociétés ont été avantageux. 

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG occupe la deuxième position en importance dans le portefeuille et est arrivé deuxième au chapitre de la contribution au rendement. La surpondération des obligations de sociétés a favorisé le rendement. 

Le Fonds de biens immobiliers Investors, qui figure au quatrième rang des pondérations du portefeuille, est celui qui a le moins avantagé le rendement. Le rendement total modéré du fonds est attribuable aux dépréciations de biens des périodes précédentes et au piètre rendement des immeubles de bureaux. 

Au cours de la période, la pondération du Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie est demeurée stable à 50,0 %. Les pondérations du Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie – IG et du Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé sont restées à 20,1 % et 15,4 %, respectivement. La pondération du Fonds de biens immobiliers Investors a diminué, passant de 9,7 % à 8,9 %. 

 

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Perspectives : les titres à revenu fixe canadiens représentent des occasions attrayantes

Les écarts de crédit demeurent serrés et nous préférons investir dans des obligations de sociétés de grande qualité (à faible bêta) se situant dans l’extrémité à court terme de la courbe. Dans ce secteur, nous préférons la courbe canadienne à la courbe américaine. Pour notre scénario de base au Canada, nous croyons que les baisses de taux se poursuivront de sorte que le potentiel d’appréciation de ces titres demeure élevé. Nous demeurons pessimistes pour les échéances à long terme du marché canadien, les obligations canadiennes à 30 ans ne rapportant guère plus que les obligations à    2 ans, mais pour un niveau de risque lié au cours sensiblement plus élevé.

Nous demeurons prudemment optimistes à l’égard des titres de créance et c’est pourquoi nous préférons les obligations de sociétés à bêta faible et de grande qualité. De plus, nous sommes conscients que les élections américaines à venir et les incertitudes qu’elles pourraient engendrer - des préoccupations budgétaires aux tarifs douaniers, en passant par une éventuelle remontée de l’inflation - pourraient modifier rapidement notre scénario de base.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.