Portefeuille fondamental IG – Revenu (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2025

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, par suite de la baisse des taux sur l’ensemble de la courbe, principalement des taux à court terme au Canada.  

② Les placements dans les obligations de sociétés ont eu l’effet le plus positif sur le rendement du portefeuille. 

③ Le marché est resté volatil au cours de la période en raison de l’incertitude entourant la politique commerciale des États-Unis. 

Rendement du portefeuille : T1 2025

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (12 juill. 2013)

Portefeuille fondamental IG – Revenu (série F)

0,20

1,21

1,21

6,54

3,50

2,91

2,50

2,75

Quartile

4

3

3

3

3

1

1

 

Aperçu du portefeuille


Aux États-Unis, le premier trimestre de 2025 a été marqué par la fin de l’administration Biden et la passation des pouvoirs à l’administration Trump. Dans les mois qui ont précédé cet événement, les menaces concernant les politiques d’immigration et le « jour 1 » de l’application imminente de droits de douane ont provoqué certaines turbulences dans les marchés. La nouvelle administration n’a pas perdu de temps, le président signant plus de décrets au cours des cent premiers jours de son mandat que tout autre président dans l’histoire. Les marchés sont principalement préoccupés par la menace de droits de douane qui pourrait accroître l’inflation, ralentir l’économie, perturber les chaînes d’approvisionnement et augmenter le chômage. Évidemment, c’est la menace relative aux droits de douane à l’encontre du Canada qui nous inquiète le plus ici. Finalement, cette menace a essentiellement eu peu d’effets, des droits de douane de 25 % ayant été imposés à deux reprises pour ensuite faire immédiatement l’objet d’une pause. Toutefois, la menace de droits de douane plane toujours sur le Canada et le reste de la planète et le flux de nouvelles et d’incertitudes incite les investisseurs à se montrer prudents en délaissant les actions et les obligations de sociétés au profit des obligations gouvernementales.

Au Canada, les obligations gouvernementales à 2 ans, 5 ans, 10 ans et 30 ans ont reculé respectivement de 47 pdb, 35 pdb, 26 pdb et 11 pdb, accentuant grandement la courbe. Du côté américain, les mêmes obligations ont perdu 36 pdb, 43 pdb, 36 pdb et 21 pdb. En termes de crédit, l’indice CDX des titres de qualité investissement américains, qui avait résisté fermement à l’élargissement des écarts malgré la victoire électorale de Trump et les menaces de perturbations, a finalement jeté du lest, les écarts passant de moins de 50 à plus de 60. Les indices des obligations universelles FTSE Canada et des obligations de première qualité américaines ont clôturé le trimestre avec des rendements positifs.

Le Fonds hypothécaire et de revenu à court terme IG Mackenzie affichait la plus importante pondération au sein du portefeuille et est celui qui a contribué le plus au rendement. Les obligations dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont aussi eu un effet positif.

Le Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé, qui constituait la troisième position en importance dans le portefeuille, a été le deuxième contributeur en importance au rendement. La surpondération des obligations de sociétés a aussi favorisé le rendement du fonds. Les obligations de sociétés dans les secteurs de la finance et de l’énergie ont aussi eu un apport positif.

Pendant la période, la pondération dans le portefeuille du Fonds d’obligations de sociétés canadiennes Mackenzie – IG Mandat privé est restée de 15,2 %. La pondération du Fonds de marché monétaire canadien IG Mackenzie a été augmentée, clôturant la période à 18,3 %. La pondération du Fonds de biens immobiliers IG Mackenzie a été réduite, passant de 8,6 % à 7,8 %. La pondération du Fonds de titres à taux variable de qualité Mackenzie était de 3,0 % à la fin de la période.

Revue des marchés : L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Les investisseurs sont devenus prudents au premier trimestre de 2025, en raison d'une incertitude accrue sur les marchés par suite d'un virage marqué de la politique commerciale américaine sous la présidence de Trump. De brusques changements tarifaires visant d’importants partenaires commerciaux — notamment le Canada, le Mexique et la Chine — ont augmenté la volatilité et pesé sur la performance des marchés boursiers, en particulier sur l'indice S&P 500. En revanche, les marchés européens ont affiché des rendements nettement supérieurs, reflétant la préférence des investisseurs pour les valorisations attrayantes de l’Europe et un potentiel de croissance perçu comme étant plus fort.

Malgré les difficultés commerciales, l’activité manufacturière mondiale a fait montre de résilience, signalant une croissance des bénéfices potentielle, à condition que les tensions commerciales se stabilisent. Parmi les banques centrales, les réactions ont divergé : la Banque du Canada a proactivement abaissé son taux de financement à un jour à 2,75 % pour soutenir la croissance face aux incertitudes commerciales, tandis que la Réserve fédérale américaine a maintenu son taux à 4,5 %, estimant que les conséquences de l'inflation liée aux droits de douane sont temporaires.

Revue des marchés :  L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Perspectives : Les perspectives peuvent être qualifiées d’incertaines

L’administration américaine a évoqué diverses raisons pour justifier les droits de douane : la sécurité aux frontières, la réciprocité, les déséquilibres commerciaux, sans clarifier cependant les mesures qui seront prises pour corriger la situation. L’appétit pour le risque demeure donc généralement faible dans le marché et la volatilité reste élevée. Dans l’ensemble, le marché reste fragile et, dans un tel marché, un manque de liquidités peut survenir.

Nous restons prudents devant l’incertitude qui règne actuellement et continuons d’envisager diverses avenues possibles dans l’avenir. Plus particulièrement, si les droits de douane étaient appliqués et marquaient le début d’une guerre commerciale à court terme ou à long terme — quelles seraient les incidences sur l’inflation? On estime généralement que les droits de douane alimentent l’inflation, du moins à court terme — le principal résultat serait-il la destruction de la demande et un ralentissement de l’économie mondiale? Le deuxième trimestre de 2025 promet d’être aussi intéressant.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.