Les actions mondiales ont terminé le quatrième trimestre de 2024 en force, à commencer par les actions américaines qui ont inscrit de solides gains. Les réductions de 50 points de base des taux d’intérêt décrétées par la Réserve fédérale américaine (la Fed) au cours du trimestre, la croissance résiliente de l’économie américaine, l’engouement des investisseurs qui ne faiblit pas pour la thématique de l’intelligence artificielle (IA) et les attentes à l’égard des politiques favorables aux entreprises susceptibles d’être adoptées par le nouveau gouvernement américain ont tous fait grimper les actions américaines. Les actions canadiennes ont aussi progressé à la faveur des baisses de taux de 100 points de base annoncées par la Banque du Canada durant le trimestre pour redonner de la vigueur à l’économie. Leur progression a toutefois été freinée par les tarifs douaniers que le président élu Donald Trump menace d’imposer sur les importations canadiennes. Les obligations mondiales ont subi un délestage et les taux à long terme ont augmenté, les marchés ayant pâti de la volatilité au cours du trimestre et intégré la possibilité que les baisses de taux d’intérêt soient moins nombreuses qu’anticipées, face aux attentes croissantes d’une inflation persistante et de répercussions sur l’économie mondiale en cas de guerre commerciale.
Les actions américaines ont gagné 9,0 % (indice S&P 500, en $ CA), les actions canadiennes ont avancé de 3,8 % (indice composé S&P/TSX), les actions internationales de marchés développés ont reculé de 2,1 % (indice MSCI EAEO, en $ CA), les obligations mondiales ont perdu 1,3 % (indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond, couvert en $ CA), les obligations canadiennes ont inscrit un rendement de 0,0 % (indice des obligations universelles FTSE Canada) et les obligations à rendement élevé ont fléchi de 0,2 % (indice ICE BofA U.S. High Yield Bond, couvert en $ CA).
Le Portefeuille à faible volatilité IG – Équilibré a généré un rendement positif ce trimestre, principalement grâce à sa composante en actions.
Le Fonds d’actions canadiennes à faible volatilité Mackenzie – IG Mandat privé, le Fonds d’actions Mackenzie – IG et le fonds SPDR S&P 500 ETF Trust ont le plus contribué au rendement. Le Fonds d’actions canadiennes à faible volatilité Mackenzie – IG Mandat privé a surpassé son indice de référence, profitant de la surpondération du secteur de l’énergie et de la sous-pondération relative du secteur des services de communication. La sélection des titres des secteurs de l’énergie et de la finance est l’un des facteurs qui ont le plus nui au rendement relatif supérieur du Fonds. Le Fonds d’actions Mackenzie – IG a inscrit un rendement supérieur à celui de son indice de référence. La sous-pondération des secteurs de la santé et des matériaux a contribué au rendement relatif supérieur. La préférence accordée aux actions plutôt qu’aux titres à revenu fixe a eu un effet positif sur le rendement du portefeuille au quatrième trimestre. La part importante allouée au fonds SPDR S&P 500 ETF Trust a également été profitable.
Le Fonds d’actions européennes IG Mackenzie a été l’un des principaux éléments qui ont pesé sur le rendement en raison de la piètre performance des actions internationales. Par ailleurs, le Fonds a enregistré un rendement légèrement inférieur à celui de son indice de référence principalement à cause de la sélection de titres dans les secteurs de la finance et de la technologie de l’information. La position dans le FNB iShares 20+ Year Treasury Bond a aussi nui au rendement.