Portefeuille de revenu équilibré à risque géré IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre dans un contexte où l’économie mondiale a poursuivi sa croissance à un rythme modéré, ce qui a profité aux actions mondiales et aux segments plus risqués des marchés mondiaux de titres à revenu fixe.

② Les actions américaines du secteur de la technologie de l’information sont celles qui ont le plus contribué au rendement, suivies des titres aurifères.

③ Nous continuons de privilégier les actions aux titres à revenu fixe.

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1  AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (13 juill. 2015)

Portefeuille de revenu équilibré à risque géré IG (série F) 

0,77  

1,40

6,74

10,83

3,96

5,46

 

5,33

Quartile 

3

2

2

2

1

2

   

Aperçu du portefeuille

Le trimestre a commencé sur une note difficile pour les marchés des actions et des titres à revenu fixe. En effet, les espoirs de baisse des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine se sont amenuisés sur fond d’inquiétudes persistantes à l’égard de l’inflation, ce qui a exercé une pression sur les deux catégories d’actifs. Toutefois, vers la fin du trimestre, le sentiment s’est nettement amélioré grâce au ralentissement de l’inflation, ce qui a renforcé la confiance du public face à l’éventualité d’une baisse des taux par la banque centrale dès le mois de septembre. Bien que la Réserve fédérale ne prévoie qu’une baisse de taux cette année, les actifs à risque se sont stabilisés et ont regagné le terrain qu’ils avaient perdu par rapport au début du trimestre. Ainsi, ils ont bénéficié de la poursuite de la croissance économique et des bons rendements des sociétés technologiques à mégacapitalisation.

Les actions des marchés développés ont gagné 0,9 % (indice MSCI EAEO), les actions américaines ont gagné 5,4 % (indice S&P 500), les actions canadiennes ont perdu 0,5 % (indice composé S&P/TSX), les obligations mondiales ont perdu 0,1 % (indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond (couvert en $ CA)), les obligations canadiennes ont gagné 0,9 % (indice des obligations universelles FTSE Canada) et les obligations à rendement élevé ont gagné 0,9 % (indice ICE BofA U.S. High Yield Bond (couvert en $ CA)).

Le Portefeuille équilibré à risque géré IG a généré un rendement positif ce trimestre. La composante en actions du portefeuille a contribué le plus au rendement du portefeuille, suivie de celle en titres à revenu fixe et de celles en titres aurifères.

Le Fonds d’actions américaines de base Mackenzie, le FNB d’actions aurifères SPDR et le Fonds mondial IG Mackenzie ont le plus contribué au rendement. La position dans le Fonds d’actions américaines de base Mackenzie (+5,8 %) a surpassé son indice de référence, le choix des titres dans les secteurs de la technologie de l’information et de la consommation de base ayant le plus contribué au rendement. La position dans le FNB d’actions aurifères SPDR (+5,6 %) a augmenté en raison de la hausse du prix des métaux précieux au cours de cette période. Le Fonds mondial IG Mackenzie (+4,7 %) a surpassé son indice de référence, le choix des titres dans les secteurs de la technologie de l’information, de la santé et de la consommation de base ayant le plus contribué au rendement.

Le Fonds de dividendes canadiens Mackenzie et le FNB iShares 20+ Year Treasury Bond sont ceux qui ont le plus nui au rendement. Le Fonds de dividendes canadiens Mackenzie (-1,4 %) a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence, le choix des titres dans les secteurs de la finance, de l’industrie et des matériaux ayant particulièrement nui au rendement. La position dams le FNB iShares 20+ Year Treasury Bond (-1,2 %) a affiché un rendement négatif en raison de la légère hausse des taux obligataires et de la chute des prix des obligations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : Des paramètres fondamentaux économiques solides et une prédilection pour les actions

Au T2 2024, les actions mondiales, tout particulièrement celles des États-Unis, ont inscrit de fortes hausses et l’indice S&P 500 a atteint des sommets grâce aux bénéfices élevés des sociétés technologiques à mégacapitalisation, dans un contexte d’inflation relativement stable. Malgré le ralentissement des dépenses de consommation aux États-Unis, concordant avec les tendances du marché du travail, le secteur de la santé grand public est resté solide. Au Canada, malgré la résilience du marché de l’emploi, la vigueur des taux d’intérêt a pesé sur le rendement économique global, ce qui a incité la Banque du Canada à réduire son taux directeur de 25 points de base.

Nous continuons de privilégier les actions aux titres à revenu fixe. Nous nous attendons à ce que les taux obligataires baissent au fil du temps, de manière à soutenir les titres à revenu fixe. Toutefois, la vigueur des consommateurs américains et l’attrait des rendements des bénéfices au Canada justifient le maintien de notre pondération en actions. En outre, nous avons réduit notre position dans les titres aurifères et pris nos bénéfices sur la majeure partie de notre répartition. Nous croyons que les titres à revenu fixe deviendront de plus en plus intéressants à mesure que les prix à la consommation sont maîtrisés.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.