Portefeuille équilibré à risque géré IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2024

À retenir

① Le portefeuille a progressé au cours du trimestre, porté par des conditions économiques solides qui ont soutenu le rendement des actions mondiales, mais ont entraîné une certaine faiblesse des marchés des titres à revenu fixe mondiaux.  

② La belle tenue des actions américaines a été le principal facteur de rendement du portefeuille, tandis que les obligations ont généralement été moins performantes.

③ Aux États-Unis, les fondamentaux de l’économie demeurent robustes et les investisseurs optimistes.

Rendement du portefeuille : T1 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (13 juill. 2015)

Portefeuille équilibré à risque géré IG (série F)

2,56

6,87

6,87

12,44

6,38

6,66

 

6,17

Quartile 

2

2

2

3

1

2

   

Portfolio Overview

Le trimestre a été positif pour les investisseurs dans les actions, grâce aux données économiques résilientes aux États-Unis qui ont été meilleures que prévu initialement, ce qui a soutenu le rendement de l’ensemble des actions mondiales. Toutefois, la période a été plus difficile pour les investisseurs dans les titres à revenu fixe, l’inflation persistante et la forte croissance économique ayant réduit les prévisions concernant le nombre de baisses de taux d’intérêt par la Réserve fédérale à trois au lieu des six initialement annoncées en début d’année, ce qui a exercé une pression sur les prix des obligations, étant donné la hausse des taux obligataires.

Au Canada, l’indice composé S&P/TSX a progressé de 6,6 % au cours du trimestre, soutenu par les secteurs de la santé (18,4 %) et de l’énergie (13,1 %), tandis que les secteurs des services de communication (-8,5 %) et des services aux collectivités (-1,1 %) ont entravé les résultats. Aux États-Unis, l’indice S&P 500 a affiché un rendement de 10,6 % en monnaie locale (soit 13,5 % en dollars canadiens), soutenu par les secteurs de la technologie de l’information (14,4 %) et de la consommation discrétionnaire (11,1 %), tandis que ceux des services aux collectivités (-5,0 %) et de la consommation de base (-3,2 %) ont perdu du terrain. Sur les marchés développés, l’indice MSCI EAEO a enregistré un rendement de 10,1 % en monnaie locale (soit 8,7 % en dollars canadiens), les titres au Japon (19,3 %) et en Italie (16,5 %) ayant affiché les meilleurs rendements, et ceux à Hong Kong (-11,5 %) parmi les rendements les plus faibles. Les marchés mondiaux des titres à revenu fixe ont reculé alors que les rendements obligataires ont tous progressé. L’indice ICE BofA Global Broad Market (couvert en $ CA) a reculé de 0,4 %. Les obligations canadiennes ont également perdu du terrain, l’indice obligataire universel FTSE Canada ayant dégagé un rendement de -0,9 %. Les obligations à rendement élevé ont progressé, l’indice ICE BofA U.S. High Yield Bond (couvert en $ CA) ayant inscrit un rendement de 1,4 %.

Le Fonds d’actions canadiennes à faible volatilité Mackenzie - IG Mandat privé, le Fonds d’actions Mackenzie - IG et le SPDR S&P 500 ETF ont le plus contribué au rendement. Le Fonds d’actions canadiennes à faible volatilité Mackenzie - IG Mandat privé a affiché un rendement positif supérieur à celui de son indice de référence, la sélection de titres dans les secteurs de la technologie de l’information et de l’industrie ayant le plus contribué à son rendement. Le Fonds d’actions Mackenzie - IG a affiché un rendement positif et supérieur à celui de son indice de référence, la sous-pondération des secteurs de la consommation de base et des services aux collectivités ayant le plus contribué à son rendement.

Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie - IG et le FNB iShares 20+ Year Treasury Bond sont ceux qui ont le plus pesé sur le rendement. Le Fonds en gestion commune d’obligations canadiennes Mackenzie - IG a affiché un rendement négatif, mais supérieur à celui de son indice de référence, grâce à la surpondération dans ce fonds des obligations de sociétés et à son positionnement en duration plus faible. Le FNB iShares 20+ Year Treasury Bond a affiché un rendement négatif en raison de la hausse des taux obligataires et de la baisse des prix des obligations.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Les marchés boursiers ont affiché des gains solides au premier trimestre, renforçant du même coup le sentiment que l’inflation était en passe d’être maîtrisée et que les craintes de récession de l’économie américaine se dissipaient.

Les perspectives économiques sont restées favorables aux États-Unis, alors qu’au Canada la croissance du PIB est restée terne durant plusieurs mois, ce qui montre la divergence entre les récits économiques de ces deux marchés étroitement liés. Ce contraste pourrait conduire la Banque du Canada à infléchir sa politique avant la Fed, afin de s’attaquer aux obstacles économiques particuliers du Canada.

Revue des marchés : L’année bissextile a décollé : les marchés au plus haut au premier trimestre

Perspectives : Les données économiques solides continuent d’alimenter le rendement des actions mondiales.

Alors que les taux d’intérêt ont augmenté au premier trimestre de 2024, les marchés boursiers mondiaux ont continué à se redresser, portés par un élan fort et la résilience de l’économie américaine. Les dépenses de consommation aux États-Unis restent élevées, soutenues par la progression des salaires et la solidité du marché du travail, ce qui conforte le moral des consommateurs.

Le portefeuille continue de privilégier les placements dans les actions plutôt que dans les titres à revenu fixe, compte tenu des conditions économiques favorables, en particulier aux États-Unis. Bien que les ventes au détail et l’emploi au Canada présentent quelques signes de ralentissement, le rendement prévisionnel des bénéfices des actions de l’indice S&P/TSX constitue un argument plus convaincant que les rendements obligataires. Bien que l’équipe des Solutions de portefeuille pense que les actions constituent toujours des placements plus intéressants, le portefeuille est positionné de manière à privilégier les segments plus défensifs du marché, y compris les actions à faible volatilité, ce qui limite les risques de pertes en cas de conditions économiques défavorables. En outre, le portefeuille a un placement faisant l’objet d’une petite pondération dans l’or. Ce métal a affiché des rendements élevés au premier trimestre, porté par la demande des banques centrales, et reste un précieux facteur de diversification dans le portefeuille.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.