Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T3 2024

À retenir

① Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de trajectoire dynamique d’ajustement progressif au cours du trimestre, après déduction des frais associés aux fonds et FNB sous-jacents.  

② La répartition actions-obligations a soutenu le rendement, tandis que la répartition géographique et sectorielle a nui au rendement. 

③ La sélection des gestionnaires a nui au rendement durant la période, tout particulièrement dans le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG et le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Fidelity – IG. 

Rendement du portefeuille : T3 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 janvier 2023)

Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG (série F)

1,76

5,13

12,28

21,11

     

11,68

Quartile

3

2

1

1

       

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre. La répartition tactique de l’actif a nui au rendement au cours de la période, tout comme la sélection des gestionnaires. 

La répartition actions-obligations a soutenu le rendement dans le portefeuille au cours du trimestre. Nous avons conservé la surpondération des actions, une décision qui a été favorable au rendement, tout particulièrement vers la fin du trimestre, et nous avons maintenu une duration inférieure à celle de l’indice de référence. Du côté des actions américaines, la répartition sectorielle a eu un effet négatif au cours du trimestre. La surpondération des secteurs de l’industrie et des services de communication a favorisé le rendement, tandis que la sous-pondération du secteur des services aux collectivités lui a nui. Le positionnement en termes de pays a nui au rendement. La surpondération de l’Italie, du Japon et de Taïwan a été le principal facteur ayant contribué au rendement au cours de la période, tandis que la sous-pondération du Canada, des États-Unis et de l’Allemagne a nui au rendement. La sélection des gestionnaires a pesé sur le rendement durant la période. Ainsi, les placements dans le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Fidelity – IG et dans le Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price – IG, qui ont accusé un retard par rapport à leurs indices de référence, ont nui au rendement.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Les marchés sont passés en mode « prise de risques » au troisième trimestre, en réponse aux changements de politique monétaire dans les principales économies. La Banque du Canada (BdC) et la Banque centrale européenne (BCE) ont été les premières à réduire leurs taux aux deuxième et troisième trimestres. La BdC s’est montrée particulièrement active, en abaissant de nouveau par deux fois son taux directeur de 25 points de base (0,25 %) au cours du trimestre.

La Réserve fédérale des États-Unis (la Fed) a commencé à assouplir sa politique à la mi-septembre par une baisse surprise de 50 points de base (0,50 %), ce qui a donné le signal d’une remontée sur les marchés boursiers et obligataires. La Fed a mentionné une hausse du taux de chômage et a souligné que la lutte contre l’inflation n’était plus une raison essentielle de maintenir une politique monétaire restrictive.

Revue des marchés : La reprise des marchés s'est poursuivie et élargie

Perspectives : Assouplissement du cycle dans les principales économies 

Au troisième trimestre de 2024, le paysage économique mondial était contrasté, caractérisé à la fois par des dépenses de consommation résilientes et un marché de l’emploi en perte de vitesse, mais toujours solide, dans les principales économies. Dans l’ensemble, les actions mondiales ont fait belle figure tout au long du trimestre, et ce, malgré quelques épisodes de volatilité. Du côté des titres à revenu fixe, les principales économies ont entamé ou poursuivi des cycles de réduction des taux d’intérêt. Aux États-Unis, le marché de l’emploi a montré des signes de détente, à savoir une montée des taux de chômage et une baisse des gains salariaux. Malgré tout, les dépenses de consommation sont restées solides, comme en témoigne la vigueur des ventes au détail et des dépenses de consommation personnelles. La Réserve fédérale américaine (la Fed) s’est appuyée sur la faiblesse des données sur le marché de l’emploi pour entamer un cycle de réduction des taux en commençant par une baisse de 50 points de base. Dans la zone euro, la croissance économique est restée atone, et la Banque centrale européenne (BCE) a poursuivi son cycle d’assouplissement graduel. Toujours dans la zone euro, l’inflation a montré des signes de ralentissement, tout particulièrement du côté des services, en raison de la persistance des pressions désinflationnistes à l’échelle mondiale. En Asie, les marchés boursiers ont fait généralement belle figure, à l’exception de certaines économies dont la Corée du Sud et Taïwan, qui sont particulièrement exposées aux tendances relatives à l’intelligence artificielle (IA). L’économie chinoise a renoué avec une croissance tendancielle au second semestre, mais la faiblesse persistante du marché immobilier et la morosité du secteur manufacturier ont continué à peser sur le rendement économique en général. Quant au Japon, il a poursuivi son virage en matière de politique monétaire, qui lui a permis de remettre ses taux d’intérêt en territoire positif et d’annoncer une deuxième hausse de taux en 17 ans. 

La croissance économique se produit à un rythme plus robuste que ce que font croire de nombreuses sources de données par sondage. Ainsi, la Fed préside à un assouplissement des conditions financières qui les ramène aux niveaux de 2021, les politiques budgétaires demeurent favorables, et des signes démontrent que les progrès en matière de stabilité des prix sous-jacents demeurent nettement supérieurs aux cibles des banques centrales. Dans ce contexte, les prix des actifs devraient refléter des probabilités accrues que des scénarios d’inflation persistante et de reflation se concrétisent, plutôt que des attentes encore plus grandes d’un atterrissage en douceur.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.