Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T2 2024

À retenir

① Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur, mais comparable à celui de son indice de trajectoire dynamique d’ajustement progressif au cours du trimestre, avant déduction des frais associés aux fonds et FNB sous-jacents.  

② La répartition actions-obligations a contribué au rendement positif, compte tenu de la surpondération en actions et de la sous-pondération en titres à revenu fixe du portefeuille.  

③ La sélection des gestionnaires a aussi contribué au rendement durant la période, tout particulièrement le placement dans le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Fidelity – IG.

Rendement du portefeuille : T2 2024

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 janvier 2023)

Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG (série F)

0,72

1,23

6,80

12,61

     

9,99

Quartile

4

2

1

1

       

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre. La répartition tactique de l’actif est restée relativement la même durant la période, et la sélection des gestionnaires a contribué aux rendements actifs.

Du côté des actions américaines, la répartition sectorielle des actions américaines a été relativement stable au cours du trimestre. La surpondération du secteur des services aux collectivités a contribué au rendement, tandis que la sous-pondération du secteur de la technologie de l’information a nui au rendement. La répartition géographique a été relativement stable au cours du trimestre. La surpondération de Taïwan a été le facteur ayant le plus contribué au rendement au cours de la période. En revanche, la surpondération du Japon et du Brésil a nui au rendement. La répartition actions-obligations a soutenu le rendement dans le portefeuille au cours du trimestre. Nous avons conservé la surpondération des actions, une décision qui a été favorable au rendement, compte tenu de la vigueur persistante des données d’activité au cours du trimestre. Le portefeuille a conservé une duration inférieure à celle de son indice de référence, ce qui a aussi contribué aux résultats positifs, compte tenu de la hausse des taux au cours de la période. La sélection des gestionnaires a contribué au rendement durant la période. Ainsi, les placements dans le Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Fidelity – IG et dans le Fonds d’obligations mondiales Mackenzie – IG Mandat privé, qui ont surclassé leurs indices de référence, ont contribué au rendement.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

L’influence croissante de l’intelligence artificielle (IA) a continué de dominer au deuxième trimestre, les investisseurs s’étant concentrés sur les occasions offertes par les entreprises et le matériel informatique axés sur l’IA. S’est ajouté à cela un changement de cap notable de la part de certaines banques centrales qui ont ajusté leur politique monétaire en réponse au recul des risques d’inflation.

Au Canada, l’inflation sur 12 mois a reculé à 2,9 %, comparativement à
3,3 % aux États-Unis. Les deux indicateurs affichent une tendance à la baisse et se maintiennent dans leur fourchette. La Banque du Canada a été la première parmi les banques centrales du G7 à réduire son taux du financement à un jour, ce qui ne reflète pas, à nos yeux, une divergence de politique monétaire, mais constitue plutôt un geste précurseur, avant que la Réserve fédérale américaine finisse par lui emboîter le pas. L’Union européenne a aussi réduit légèrement ses taux, alors que la Banque d’Angleterre n’a pas changé les taux, pour l’instant. À notre avis, un ralentissement économique est plus à craindre au Canada et en Europe, alors qu’aux États-Unis et dans les marchés émergents, les conditions économiques semblent s’améliorer. La croissance économique plus lente et l’augmentation potentiellement plus faible des bénéfices pourraient peser sur les actions canadiennes et internationales et limiter la hausse des valorisations.

Revue des marchés : L’IA a stimulé la croissance boursière, tandis que les banques centrales ont commencé à changer de cap

Perspectives : De la surchauffe printanière à l’atterrissage en douceur estival

Compte tenu de la hausse des actions et de la baisse des taux obligataires au cours des dernières semaines, le pendule macroéconomique a continué de passer de la surchauffe printanière à l’atterrissage en douceur estival. La boucle de rétroaction des deux scénarios a caractérisé la majeure partie de l’année, et nous nous attendons à ce que cette dynamique se poursuive. Malgré quelques signes de modération parmi certaines poches de croissance aux États-Unis, nos indicateurs portent à croire que la croissance mondiale s’est raffermie de façon séquentielle au cours du mois dernier et que les pressions sous-jacentes sur les prix sont restées au-dessus des niveaux qui précédaient la pandémie. De surcroît, les derniers événements politiques en France témoignent d’un changement de cap chez les électeurs, qui préfèrent une intensification de l’activisme budgétaire. Nous demeurons d’avis que les décideurs privilégieront ultimement la politique budgétaire active plutôt que le retour de l’inflation à sa cible, ce qui devrait favoriser notre positionnement essentiellement axé sur la reflation.

Bien que le risque géopolitique en France puisse causer une certaine volatilité à court terme, nous croyons que le résultat le plus probable serait l’adoption d’une politique budgétaire de relance, qui devrait donner un coup de pouce aux actifs procycliques. Ainsi, nous envisagerions de profiter de toute dégradation des actions ou amélioration des obligations pour établir des positions en conséquence.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.