Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG (série F)

Commentaires sur les portefeuilles
T1 2025

À retenir

① Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre, après déduction des frais associés aux fonds et FNB sous-jacents.

② La répartition de l’actif ainsi que la rotation sectorielle en actions américaines ont nui au rendement, mais la répartition géographique a été avantageuse. 

③ La sélection des gestionnaires a pesé sur le rendement au cours du trimestre, les résultats de tous les gestionnaires d’actions ayant été surpassés par les indices de référence.  

Rendement du portefeuille : T1 2025

Rendement total 1 MOIS 3 MOIS DDA 1 AN 3 ANS 5 ANS 10 ANS Depuis la création (30 janvier 2023)

Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG 
(série F)

-2,23

0,26

0,26

9,60

     

10,37

Quartile

4

4

4

2

       

Aperçu du portefeuille

Le Portefeuille d’épargne-études Cible 2030 IG a produit un rendement inférieur à celui de son indice de référence au cours du trimestre. La répartition de l’actif, la rotation sectorielle et la sélection des gestionnaires ont été des freins au rendement, alors que le positionnement géographique des actions y a plutôt contribué.   

La répartition de l’actif a été défavorable au cours du trimestre. Le portefeuille a maintenu une surpondération en actions et une duration plus courte, ce qui a eu des effets négatifs à cause de la chute des taux dans la plupart des régions du monde provoquée par la crainte d’un ralentissement de la croissance. La répartition sectorielle des actions américaines a également nui au rendement en raison surtout des surpondérations dans l’industrie et la technologie de l’information, tandis qu’une surpondération dans le secteur de la santé y a plutôt contribué. Pour ce qui est de la répartition géographique des actions, une surpondération à Taïwan a été défavorable, tandis que des surpondérations en Italie et en Espagne ont été avantageuses. Les gestionnaires actifs ont connu des difficultés au cours du trimestre, car leurs répartitions ont nui au rendement dans les trois fonds d’actions canadiennes et américaines (Fonds en gestion commune d’actions américaines T. Rowe Price - IG, Fonds en gestion commune d'actions canadiennes Fidelity - IG et Fonds en gestion commune d’actions canadiennes Mackenzie - IG).  

Revue des marchés : L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Les investisseurs sont devenus prudents au premier trimestre de 2025, en raison d'une incertitude accrue sur les marchés par suite d'un virage marqué de la politique commerciale américaine sous la présidence de Trump. De brusques changements tarifaires visant d’importants partenaires commerciaux — notamment le Canada, le Mexique et la Chine — ont augmenté la volatilité et pesé sur la performance des marchés boursiers, en particulier sur l'indice S&P 500. En revanche, les marchés européens ont affiché des rendements nettement supérieurs, reflétant la préférence des investisseurs pour les valorisations attrayantes de l’Europe et un potentiel de croissance perçu comme étant plus fort.

Malgré les difficultés commerciales, l’activité manufacturière mondiale a fait montre de résilience, signalant une croissance des bénéfices potentielle, à condition que les tensions commerciales se stabilisent. Parmi les banques centrales, les réactions ont divergé : la Banque du Canada a proactivement abaissé son taux de financement à un jour à 2,75 % pour soutenir la croissance face aux incertitudes commerciales, tandis que la Réserve fédérale américaine a maintenu son taux à 4,5 %, estimant que les conséquences de l'inflation liée aux droits de douane sont temporaires.

Revue des marchés :  L’incertitude accrue sur les marchés américains a joué en faveur des actions internationales

Perspectives : Volatilité et résultats de la politique tarifaire 

L’anticipation des droits de douane annoncés par la Maison-Blanche a été au centre des préoccupations des marchés pendant le trimestre, particulièrement au cours de la dernière semaine.  Bien que les tarifs aient d’abord fait craindre pour la croissance, nous sommes d’avis que le marché sous-estime l’impact que les droits de douane annoncés auront sur l’inflation aux États-Unis, ce qui est susceptible de nuire aux cours obligataires. En conséquence, nous avons accentué récemment la sous-pondération des titres à revenu fixe, car nous estimons que les obligations sont surévaluées aux taux actuels, et nous avons également procédé à une sous-pondération des secteurs qui suivent de près les taux d’intérêt comme les services aux collectivités. 

L’attention des investisseurs se portera vraisemblablement sur l’élaboration à l’étranger et aux États-Unis de politiques budgétaires plus favorables à la croissance, notamment des réductions d’impôt pouvant stimuler la consommation, et surtout sur leur effet plus important à l'égard de la dynamique inflationniste à long terme. Les changements structurels dans les politiques budgétaires en Europe en vue d’accroître de façon significative les investissements dans la défense et les infrastructures ainsi que d'assouplir le plafond d'endettement auront clairement un effet positif sur la croissance dans la Zone euro et à l’échelle mondiale. Nous détenons des surpondérations dans les pays européens développés (la Suède, la Suisse et le Royaume-Uni) et nous avons liquidé au cours des dernières semaines des sous-pondérations en France et en Allemagne. 

D’un point de vue structurel, l’évolution de la politique commerciale pourra exercer de la pression sur les actifs américains (dollar, obligations et actions dans l’éventail des diverses régions) alors que les titulaires étrangers d’actifs américains exigeront des primes de risque plus élevées ou commenceront à rapatrier leur capital.

Si vous avez des questions sur votre stratégie de placement,
parlez à votre conseiller ou conseillère IG.