T3 : forte croissance et marchés stagnants

Alors que le PIB est en hausse grâce à la force du huard, les marchés n’ont presque pas bougés.

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Au troisième trimestre de 2017, le taux de croissance de l’économie canadienne s’est avéré le plus élevé sur 12 mois en plus de dix ans, et aussi le meilleur parmi les pays du G7. Malgré cela, l’indice composé S&P/TSX a fait du surplace pendant la majeure partie du trimestre, et la Banque du Canada a relevé à deux reprises les taux d’intérêt, ce qui a fait grimper la valeur du dollar canadien et nui à nos exportateurs. Il a fallu attendre septembre, lorsque deux poids lourds de l’indice ont bondi (les secteurs de l’énergie et de la finance), pour voir l’indice se propulser en territoire positif et atteindre un rendement total de 3,7 %. Depuis le début de l’année, le marché boursier canadien reste ainsi l’un des moins performants de tous les pays développés.

Le secteur de l’énergie a pris la tête du peloton grâce à la remontée du baril de brut West Texas Intermediate (WTI) au-dessus du seuil des 50 $ US, une hausse stimulée principalement par une diminution des réserves américaines alors que les raffineries, perturbées par l’ouragan Harvey, poursuivaient la reprise de leurs activités. Le secteur de la finance a, lui aussi, progressé dans la foulée de l’augmentation des rendements obligataires mondiaux qui a fait suite à la volonté exprimée par la Réserve fédérale américaine de réduire la taille de son bilan, qui s’élève à 4,5 milliards de dollars, et de s’engager à nouveau sur la voie d’un durcissement monétaire. Les matériaux ont connu un bon trimestre. En effet, les sociétés industrielles ont bien réagi à des signes de croissance persistants en, Chine et les métaux précieux ont tiré parti des tensions géopolitiques. Les géants de la consommation discrétionnaire ont également eu le vent en poupe. Comme c’est souvent le cas lorsque les taux d’intérêt augmentent, les secteurs considérés comme des secteurs assimilables aux obligations, soit la santé, la consommation de base, les services aux collectivités et l’immobilier, ont subi les plus fortes pertes.

L’appréciation du huard a freiné l’indice composé S&P 500 dont le rendement total n’a atteint que 0,6 % ($ CA), même si l’indice a progressé et atteint de nouveaux sommets d’un mois à l’autre.

L’appréciation du huard a freiné l’indice composé S&P 500, dont le rendement total n’a atteint que 0,6 % ($ CA), même si l’indice a progressé et atteint de nouveaux sommets d’un mois à l’autre. Le Dow Jones a fait un peu mieux avec 1,0 % ($ CA). On a assisté à une ascension constante des actions, que l’on attribue à la solide croissance des bénéfices des entreprises et aux données économiques qui continuent de refléter une économie américaine reposant sur des bases saines et montrant peu de signes d’inflation. Enfin, les titres du secteur de la technologie, en particulier ceux de quatre sociétés technologiques ultraperformantes, les « FANG » – Facebook, Amazon.com/Apple, Netflix et Google – sont ceux qui ont inscrit le meilleur rendement du trimestre.

L’indice MSCI Monde a pris 0,9 % ($ CA), lui aussi affecté par un huard plus fort (exprimé en dollars US, l’indice a atteint des sommets inégalés chaque mois). Presque tous les grands marchés boursiers se sont appréciés durant le trimestre, les données économiques et les bénéfices des sociétés étant toujours robustes. Pour la première fois en dix ans, les 45 pays suivis par l’OCDE devraient afficher une croissance cette année. Les marchés boursiers de l’Europe et de l’Asie Pacifique ont réalisé des gains solides, même si la fermeté de l’euro et du yen a pesé sur la croissance des actions européennes et japonaises. L’indice MSCI Europe a bondi de 2,5 % ($ CA), tandis que l’indice MSCI Asie Pacifique a progressé de 1,2 % ($ CA).

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