5 façons d’évaluer votre tolérance au risque

Le risque ne se limite pas aux titres qui montent et qui baissent. Voici comment savoir si vous avez le tempérament pour oser avec vos placements.

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Tous les investisseurs savent que risque et rendement vont de pair. En règle générale, moins on ose, moins on peut s’attendre à faire des gains et vice versa. Par contre, chacun a une tolérance différente au risque et plusieurs facteurs (dont le mode de vie et le nombre d’années nous séparant de la retraite) peuvent influencer notre capacité à voir nos actions dégringoler.

Il existe trois profils d’investisseurs : les prudents qui s’en tiennent habituellement aux obligations, aux CPG et aux fonds de marché monétaire. Les modérés qui prennent plus de risques et investissent dans des actions de croissance et des fonds communs de placement. Et les dynamiques qui n’ont pas peur d’investir leur argent dans des placements moins prévisibles qui peuvent monter et baisser considérablement.

Selon Sandra Sigurdson, directrice générale de la planification stratégique de portefeuille, au Groupe Investors, la plupart des gens sont une combinaison de ces trois profils. Pour savoir où l’on se situe sur l’échelle du rendement et du risque, il faut d’abord évaluer jusqu’à quel point on arrive à concilier avec ce dernier. « Ce qui est très subjectif, observe-t-elle. Certains investisseurs ne se laissent pas émouvoir par la disparition de quelques milliers de dollars, alors que d’autres sont déstabilisés s’ils perdent une centaine de dollars. »

Avec l’aide d’un conseiller, chaque investisseur doit évaluer sa propre tolérance au risque. Il vaut mieux faire cet exercice plutôt que de paniquer à la première baisse des marchés.

La tolérance au risque est déterminée à la fois par des facteurs économiques et émotifs. « D’un point de vue financier, l’important c’est de faire des placements qui tiennent compte des objectifs de notre planification à long terme, souligne Mme Sigurdson. Tandis que, sur le plan émotionnel, on doit éviter les investissements qui nous angoissent ou nuisent à d’autres aspects de notre vie. »

Avec l’aide d’un conseiller, chaque investisseur doit évaluer sa propre tolérance au risque. Il vaut mieux faire cet exercice plutôt que de paniquer à la première baisse des marchés. Voici les cinq questions à vous poser pour déterminer votre tolérance au risque.

Comprenez-vous les marchés ?

Le premier élément à considérer est votre connaissance des marchés. « Si, pour vous, alpha et bêta ne sont que deux lettres de l’alphabet grec, jouez la prudence, surtout si c’est la première fois que vous investissez, conseille Mme Sigurdson. De plus, si vous avez un petit pécule, vous n’obtiendrez pas un rendement significatif en prenant des risques. Allez-y doucement, le temps d’établir votre confiance et de parfaire vos connaissances. »

Avez-vous déjà subi des pertes ?

Si vous avez déjà perdu de l’argent, repensez à la façon dont vous avez réagi. « Avez-vous eu envie de retirer votre investissement, de le mettre sur la glace ou dans un placement jugé plus sûr ? Est-ce que les émotions ont pris le dessus ou vous êtes parvenu à garder le cap le temps que les titres grimpent à nouveau et que votre portefeuille poursuive sa croissance ? En répondant à ces questions, vous aurez une meilleure idée de votre tolérance au risque », assure Mme Sigurdson.

Vous n’aimez pas l’incertitude ?

Dans la vie en général, avez-vous tendance à éviter les situations instables ou vous n’avez aucun problème à concilier avec elles ? « Si vous n’aimez pas l’incertitude dans votre vie professionnelle ou personnelle, cela est un bon indicateur de votre capacité à composer avec la versatilité d’un placement, à un moment donné », précise Mme Sigurdson.

Détenez-vous un capital autre que vos placements ?

Si vous avez accès à d’autres sources de revenus, comme un fonds de retraite ou une propriété que vous pourriez éventuellement vendre, vous pouvez plus facilement exposer votre portefeuille au risque. « Tandis que si votre qualité de vie dépend du rendement de vos placements, il vaut mieux miser sur la sécurité », souligne Mme Sigurdson.

Savez-vous combien vous pourriez perdre ?

Les études ont démontré qu’on ne mesure pas bien l’ampleur d’une perte en se basant sur un pourcentage. Il est préférable de calculer celle-ci en dollars. « Plutôt que de penser à 30 %, dites-vous qu’il pourrait s’agir d’une perte de 30 000 $, suggère Mme Sigurdson. Qu’est-ce que ce chiffre vous dit ? Comment réagiriez-vous ? »

Maintenant que vous connaissez votre degré de tolérance au risque, quelle est la prochaine étape ? La bonne nouvelle, selon la spécialiste, c’est qu’il existe des moyens de maximiser le potentiel de rendement de votre portefeuille tout en atténuant le risque.

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