Combien dépenserez-vous à la retraite ?

Vous investissez religieusement en vue de la retraite. Le temps est maintenant venu d’étudier votre paye de retraite et vos futures dépenses.

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Bien évaluer vos besoins de base

Pour savoir combien vous pourrez dépenser, vous devez d’abord connaître vos besoins essentiels.

Les dépenses fixes
Elles comprennent le logement, la nourriture, les médicaments et les autres frais de subsistance. Déterminer les sommes exactes – et être en mesure d’estimer leurs fluctuations au fil du temps – vous aidera à fixer le montant de vos dépenses à la retraite.

Le revenu garanti
Il peut provenir des prestations de l’État, des régimes d’employeur et/ou des contrats de rente. Un principe de base de la planification du revenu de retraite consiste à s’assurer que votre revenu garanti suffira à couvrir vos dépenses fixes.

L’espérance de vie
D’après les statistiques, l’espérance de vie une fois à 65 ans continue d’augmenter, et les Canadiens devraient se rendre jusqu’à au moins 90 ans en moyenne à l’avenir.

Choisissez une stratégie pour puiser dans vos placements

Selon votre situation, vous pourriez tirer de vos placements une partie ou presque la totalité de votre revenu de retraite. Comment alors déterminer le montant que vous pouvez retirer chaque année sans risquer de manquer de fonds un jour ?

Une option consiste à choisir un taux de retrait pour votre première année de retraite (les actuaires utilisent présentement 4 % pour un revenu d’une durée de 30 ans), que vous ajusterez par la suite chaque année en fonction de l’inflation. Cette méthode ne tient pas compte des rendements de vos placements.

Autre stratégie : retirer annuellement un certain pourcentage de la valeur de votre portefeuille en date de la fin de l’année précédente. Cette méthode convient à ceux qui peuvent se permettre de voir leur revenu fluctuer d’une année à l’autre, car ce dernier dépendra directement du rendement des placements.

Vous pourriez aussi adopter une approche hybride : retirer un pourcentage donné du solde de votre portefeuille en date de l’année précédente (p. ex. 4 %) et vous en contenter pour l’année à venir, sauf si le rendement obtenu porte cette somme au-dessus du maximum ou en dessous du minimum que vous vous êtes fixés pour vivre, auquel cas, vous retirerez le montant maximum/minimum préétabli.

Il importe de bien connaître les répercussions qu’auront sur vos rentrées de fonds et vos impôts les stratégies adoptées relativement à votre revenu de retraite. Nous pouvons vous aider à élaborer une approche adaptée à votre situation financière.

En devenant un adepte de la simplicité volontaire, vous pourrez accumuler plus d’argent en vue de la retraite, et vous dépenserez moins une fois retraité.

Pour un coût de la vie moindre dès aujourd’hui

En devenant un adepte de la simplicité volontaire, vous pourrez accumuler plus d’argent en vue de la retraite, et vous dépenserez moins une fois retraité. Un nombre croissant de gens de tous âges délaissent les biens matériels afin de se libérer du diktat de la société de consommation. D’innombrables livres, blogues et conférences TED décrivent les avantages sociaux, économiques et personnels de limiter ses dépenses. Les gens se contentant de l’essentiel se disent en effet plus satisfaits et heureux. Ils sont aussi plus riches, car dépenser moins leur permet d’éviter les dettes et d’épargner davantage.

Envisagez votre vie dans une optique de simplicité. Pourriez-vous vivre avec moins de luxe et une automobile ou une maison plus petite ? Pour vous inspirer, songez que l’on retire généralement une plus grande satisfaction de nos expériences que de l’achat de biens.


Options pour faire fructifier vos avoirs, au-delà du REER et du CELI

Si vous cotisez le maximum à vos REER et CELI chaque année, voici quelques options à envisager.

Investissez davantage dans vos placements non enregistrés

Si vous maximisez déjà vos cotisations au REER (régime enregistré d’épargne-retraite) et au CELI (compte d’épargne libre d’impôt), songez à investir dans un compte non enregistré. La stratégie la plus avantageuse d’un point de vue fiscal consiste à détenir vos placements à revenu fixe (dont le revenu serait imposé à votre taux marginal d’imposition) dans un REER ou un CELI, et vos actions et fonds communs de placement dans un compte non enregistré. En effet, les retraits d’un REER sont inclus dans votre revenu imposable l’année du retrait et sont imposés à votre taux marginal d’imposition, tandis que les gains sur les actions et les fonds communs de placement détenus dans un compte non enregistré sont imposés au taux d’inclusion des gains en capital plus avantageux au moment de la vente. De plus, les dividendes de la plupart des sociétés canadiennes donnent droit à un crédit d’impôt pour dividendes.

Remboursez vos dettes

Le simple remboursement de vos dettes vous rapportera un rendement après impôt comparable à celui de nombreux placements. Commencez par régler les soldes des cartes de crédit à intérêt élevé et par rembourser les dettes non déductibles, comme votre prêt hypothécaire – un seul remboursement anticipé pourrait vous faire épargner des centaines, voire des milliers de dollars en intérêts.

Pour (certains) propriétaires d’entreprise

Il peut être avantageux de constituer un portefeuille de placements pour la retraite à l’intérieur de votre entreprise au lieu de verser ce revenu d’entreprise à un actionnaire. L’entreprise peut aussi financer un régime de retraite individuel (RRI), qui peut offrir une aide fiscale à l’épargne plus intéressante qu’un REER ou un régime de retraite à cotisations déterminées.

Chacune de ces options à considérer une fois le REER « optimisé » comporte des avantages et des inconvénients sur le plan de l’impôt et de l’accumulation de revenu.

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