Aider ses enfants à acheter une maison

Compte tenu de la hausse du marché immobilier, l’aide financière d’un membre de la famille est de plus en plus nécessaire à l’accès à la propriété.

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Aider ses enfants à s’acheter une maison s’ajoute désormais à la longue liste des obligations parentales. La hausse de la valeur de l’immobilier est sans doute l’un des facteurs de ce phénomène, mais il n’est pas le seul. Aujourd’hui, les jeunes doivent rester plus longtemps sur les bancs d’école pour percer le marché du travail et le coût des études postsecondaires ne cesse d’augmenter. Plusieurs diplômés universitaires sont d’ailleurs trop endettés pour accéder à la propriété.

Partout au pays, des parents aident leurs enfants à divers degrés pour qu’ils deviennent propriétaires. Selon une étude de Ratehub, 42 % des acheteurs reçoivent de l’aide financière d’un membre de leur famille en Colombie-Britannique et 35 % en Ontario, ces deux provinces étant celles où les prix de l’immobilier sont les plus élevés. Ce taux tombe à 18 % dans les provinces de l’Atlantique.

Il n’y a aucun mal à donner un coup de pouce à son enfant, à condition de ne pas compromettre sa propre sécurité financière.

Bien souvent, cet argent sert à la mise de fonds ; le montant moyen de celle-ci varie beaucoup d’une province à l’autre. Toujours selon Ratehub, en Colombie-Britannique et au Québec, 45 % des acheteurs versent une mise de fonds d’au moins 20 % de la valeur de la propriété. En Ontario, ils sont 38 % à avancer une somme de même proportion, contre seulement 20 % au Manitoba et en Saskatchewan. Il faut savoir que ceux qui offrent une mise de fonds inférieure à 20 % doivent payer une prime d’assurance pour prêt hypothécaire. Plus la mise de fonds est importante, moins la prime est élevée.

Les répercussions financières de votre contribution

Il n’y a aucun mal à donner un coup de pouce à son enfant, à condition de ne pas compromettre sa propre sécurité financière. « S’il est prêt à assumer ses nouvelles obligations et que vous ne mettez pas en péril votre avenir financier, c’est une bonne manière de l’aider à construire sur de solides bases », approuve Duane Bentley, vice-président de la distribution des produits bancaires et hypothécaires au Groupe Investors.

Avant de prendre une décision, il vaut toutefois mieux considérer les différentes implications de ces trois types d’aide financière :

Faire un prêt
C’est une bonne manière d’aider son enfant à atteindre les 20 % de mise de fonds ou à payer les frais afférents à la prise de possession. Mais attention : vous devrez indiquer les intérêts perçus dans votre déclaration de revenus, précise M. Bentley.

Cosigner le prêt hypothécaire
Beaucoup de parents deviennent cosignataires du prêt hypothécaire de leur enfant, ce qui est avantageux pour lui, mais risqué pour eux. En effet, si ce dernier manque à son obligation de rembourser son prêt, les cosignataires devront couvrir les frais.

Faire un don
Il s’agit sans doute de la façon la plus simple d’aider financièrement son enfant. Aucun impôt n’est prélevé sur un don en argent. Par contre, si vous achetez une maison pour ensuite la donner à votre enfant, vous devrez payer l’impôt sur le gain en capital réalisé lors de la revente.

Il faut bien sûr évaluer la pertinence de ces options en fonction de la situation familiale et financière de chacun.

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