Sommaire et perspectives des marchés – T3 2021

Les actions mondiales ont dégagé des rendements en demi-teinte en monnaies locales, mais la plupart des marchés ont enregistré des rendements positifs en dollars canadiens.

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Le recul du dollar canadien a accru les rendements des placements internationaux des investisseurs canadiens. Les principaux indices de référence au Canada, aux États-Unis et dans la région EAEO ont atteint des sommets inédits avant de céder presque tous leurs gains durant les dernières semaines de la période dans la foulée de la hausse des taux obligataires. Parmi les principaux indices américains, seul le S&P 500 a terminé le trimestre en hausse (rendement total, en dollars canadiens). Pour sa part, l’indice composé S&P/TSX (rendement total) n’a réalisé qu’un gain de moins de 1 %.

La plupart des grands marchés boursiers européens ont progressé. L’Italie a mené le bal, tandis que l’indice allemand DAX a reculé. Les actions japonaises ont grimpé en septembre après l’annonce par le premier ministre Yoshihide Suga qu’il ne se représenterait pas à la tête du Parti libéral-démocrate lors d’une élection interne, ce qui a davantage accru la probabilité d’autres mesures de relance budgétaires. Les actifs de Hong Kong ont fait l’objet de ventes massives pendant que des turbulences secouaient les actions de la Chine continentale, les autorités ayant étendu l’application de mesures réglementaires répressives à plusieurs autres secteurs. Vers la fin de la période, ce sont les sociétés de mise en valeur immobilière qui se sont repliées après que China Evergrande, très endettée, a averti ses principaux prêteurs qu’elle serait incapable d’honorer ses paiements d’intérêts, ce qui fait craindre un choc systémique touchant l’ensemble des marchés obligataires et boursiers.

Les actions de croissance et celles à grande capitalisation ont surclassé les actions de valeur et celles à petite capitalisation dans la plupart des régions. Les investisseurs ont généralement fait fi des inquiétudes quant à un ralentissement économique. Ils ont plutôt été encouragés par la solide croissance des bénéfices de sociétés et les déclarations de la plupart des banques centrales selon lesquelles elles ne sont pas pressées de relever les taux d’intérêt, même si le moment auquel la Fed réduira progressivement ses achats d’actifs s’est rapproché.

Les secteurs de l’industrie et de la consommation de base ont dominé le rendement au sein du TSX. Parmi les secteurs qui se sont repliés, celui de la santé s’est classé bon dernier avec un recul de près de 20 %, qui s’explique principalement par la faiblesse des actions des producteurs de cannabis. Le secteur de la consommation discrétionnaire a également fléchi, ce qui est imputable dans une large mesure à Magna International Inc., qui a révisé à la baisse ses prévisions de revenus en raison de la pénurie de semiconducteurs. Le secteur des matériaux a dégringolé, car la baisse des prix de l’or a pesé sur les actions des sociétés minières. Au sein de l’indice S&P 500, la finance, les services aux collectivités et les services de communication ont été les secteurs les plus performants. Le secteur de l’industrie a terminé en queue de peloton, plombé par le rendement décevant des transporteurs ferroviaires et des transporteurs aériens. Le secteur des matériaux a reculé dans la foulée de la baisse des prix des produits de base.

Les marchés des titres à revenu fixe canadiens étaient généralement en baisse en raison de la hausse des taux obligataires, tandis que la plupart des marchés obligataires internationaux ont inscrit de faibles gains en dollars canadiens. Les taux des obligations de référence ont diminué dans la première moitié du trimestre, ce qui s’explique par la crainte d’un ralentissement de la croissance économique et la conviction inébranlable des banques centrales que l’inflation est temporaire et que les relèvements de taux d’intérêt officiels ne sont pas pour tout de suite. Les taux obligataires se sont accrus, tandis que les cours obligataires ont diminué dans la seconde moitié du trimestre, car plusieurs banques centrales ont commencé à réduire progressivement les achats d’actifs (assouplissement quantitatif) ou laissé entendre qu’elles s’apprêtaient à le faire. Les obligations américaines ont légèrement surpassé celles des autres régions, et les obligations de sociétés se sont un peu mieux comportées que les obligations d’État. 

Les perspectives à l’égard des actions demeurent prometteuses à l’aube du dernier trimestre, qui est généralement le meilleur de l’année. Les perspectives macroéconomiques cadrent avec une poursuite de l’expansion. Les banques centrales maintiennent des politiques expansionnistes, même si elles réduisent les achats d’actifs. Si les pressions exercées par les prix s’avèrent temporaires, les banques centrales ne relèveront pas leurs taux directeurs de sitôt. Les marchés obligataires pourraient encore devoir faire face à une augmentation des taux en raison de la croissance économique et de l’anticipation d’une réduction des achats d’actifs. La volatilité demeurera probablement élevée étant donné les nombreuses sources de risque, notamment le ralentissement économique, l’incertitude liée à la pandémie, la querelle au Congrès américain au sujet des plans de dépenses et du plafond de la dette, et la possibilité que des troubles en Chine freinent les marchés mondiaux. 

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