Cette semaine, l’animatrice de la série A Wealth of Women’s Stories, Manjit Minhas, a reçu dans son balado la cheffe de la planification financière à IG Gestion de patrimoine, Christine Van Cauwenberghe, et les deux ont eu une discussion très instructive sur les qualités requises pour réussir une carrière dans le domaine de la planification financière.
« Je suis tout à fait d’accord, déclare Manjit Minhas. Pas besoin d’être un génie des mathématiques pour faire carrière en planification financière. »
« Absolument, de répondre Mme Van Cauwenberghe. Il faut écouter, apprendre à connaître les clients et clientes, faire preuve d’empathie et ensuite les aider à régler leurs problèmes. »
Mme Van Cauwenberghe a pratiqué le droit pendant six ans dans un grand cabinet d’avocats de Winnipeg avant de saisir une nouvelle occasion et de faire le saut à IG dans une nouvelle profession.
« Je me suis dit, c’est une occasion unique. Si je ne la saisis pas, est-ce que je vais le regretter? », explique Mme Van Cauwenberghe. « Je pense qu’à un certain moment, il faut accepter de sortir un peu de sa zone de confort et se dire : Est-ce que je suis condamnée à faire la même chose toute ma vie ou est-ce que je décide d’élargir un peu mes horizons? »
Mme Van Cauwenberghe explique qu’à ses débuts, il n’y avait pas beaucoup de femmes dans le domaine de la planification financière.
« On avait l’impression qu’il fallait être deux fois plus compétentes que les hommes et maîtriser parfaitement le moindre petit aspect de notre travail pour nous sentir légitimes, rappelle-t-elle. Selon moi, beaucoup de gens pensent que les spécialistes de la planification financière discutent entre eux d’actions et d’obligations et qu’il s’agit essentiellement d’un jeu pour personnes averties. Une espèce de club traditionnel réservé aux hommes. »
Mme Van Cauwenberghe s’efforce de promouvoir la profession de la planification financière et de faire changer les idées reçues sur ce que ce travail suppose réellement.
« Beaucoup de gens confondent conseils en placement et planification financière, sans comprendre la différence qui existe entre les deux, constate Mme Van Cauwenberghe. Ils pensent qu’on passe nos journées à sélectionner des actions et des obligations. Ce n’est pourtant pas ce que nous faisons. Nous conseillons les clients et clientes. J’espère qu’un plus grand nombre de femmes vont réaliser l’occasion que cela représente. »
Mme Minhas reconnaît qu’il faut intéresser davantage les femmes à une carrière en planification financière. Elle cite un rapport qui mentionne que, d’ici 2026, les femmes au Canada détiendront la moitié de tout le patrimoine financier accumulé, alors qu’actuellement seulement 23 % des membres de la profession au pays sont des femmes.
En plus d’encourager un plus grand nombre de femmes à envisager une carrière en planification financière, Mme Van Cauwenberghe affirme que la clé du succès dans cette profession est d’offrir aux clients et clientes les meilleurs conseils possible, maintenant et à l’avenir.
« On peut lire des articles qui disent à peu près ceci : Il faut souhaiter bonne chance aux personnes qui travaillent dans le secteur de la finance, parce que la technologie va supprimer leurs emplois et qu’on n’aura plus besoin d’elles, rapporte Mme Van Cauwenberghe. Or, en réalité, nous nous réjouissons absolument des avancées technologiques, parce que la technologie permet d’accélérer le traitement des affaires et de nous libérer des tâches plus fastidieuses. Alors oui, si tout ce qui vous intéresse, c’est de négocier des actions et des obligations, je serais un peu inquiète pour l’avenir. »
« Désormais, notre rôle sera de faire toutes les choses qu’un ordinateur ne peut pas faire, c’est-à-dire être empathique et à l’écoute et s’occuper des gens, conclut-elle. C’est pourquoi nos conseillers et conseillères sont plus en demande que jamais. »
Vous pouvez écouter cet épisode ici ou sur votre appli de balados préférée.
Pour en savoir plus : ig.ca/femmes
* À noter : ces balados sont uniquement diffusés en anglais.