« On n’est jamais trop vieux pour réaliser un rêve et démarrer une entreprise », affirme Manjit Minhas, l’animatrice de la série de balados A Wealth of Women’s Stories. « Je trouve fascinant que, selon le Harvard Business Review, l’âge moyen d’un fondateur d’une entreprise en démarrage prospère soit de 42 ans. »
Bien que nous entendions souvent parler de gens dans la vingtaine qui démarrent une entreprise, Manjit soutient que de nombreuses entreprises prospères ont été établies par des gens qui ont tiré parti d’une carrière entrepreneuriale plus tardive
Jennifer Rainnie, qui a lancé son entreprise Malvados à 46 ans, est d’accord.
« Je pense que les jeunes fondateurs font l’objet de beaucoup de publicité, parce qu’il est fascinant de voir quelqu’un d’une vingtaine d’années créer une entreprise de plusieurs milliards de dollars. Mais en réalité, la majorité des entrepreneurs très prospères, les grands entrepreneurs, sont plus âgés. »
Elle cite des exemples de réussite d’entreprises lancées par des gens plus âgés, comme Chip Wilson, qui a fondé Lululemon à 42 ans, Vera Wang, créatrice de mode, qui avait 40 ans lorsqu’elle a lancé son entreprise, et Martha Stewart (oui, oui, LA Martha Stewart) qui a commencé à 50 ans.
« C’est l’expérience qui permet de créer une marque incroyable plus tard dans la vie ».
Manjit est du même avis et dit qu’elle a personnellement trouvé fascinant qu’en vieillissant, elle ait gagné en clarté.
« Pour ma part, je sais qu’en vieillissant, je suis plus patiente, je sais comment échouer. J’ai certainement beaucoup plus conscience de mes talents et de mes compétences. Et la naïveté est parfois une bonne chose, mais pas toujours, quand on pense qu’on est le ou la meilleur(e) dans tout. »
Jennifer affirme que ses années d’expérience auprès de marques telles que Quiksilver et Roxy l’ont préparée à la réussite.
« J’ai travaillé pendant des années pour d’importantes entreprises de mode et j’ai beaucoup appris sur le marketing, les ventes et la production, ce qui m’a sauvé des années et des années d’erreurs que j’aurais commises en lançant une marque si je n’étais pas passée par là », explique-t-elle.
L’expérience de Mme Rainnie auprès des entreprises de mode l’a préparée à lancer Malvados, une marque qui crée des chaussures « pour les cœurs sauvages, les amatrices de sensations fortes et les rêveuses courageuses. »
« J’ai toujours eu une âme d’entrepreneure. J’ai eu d’autres entreprises avant Malvados. J’ai travaillé pour toutes ces marques fantastiques qui avaient de belles histoires et un bon marketing, mais parfois, le produit n’était pas si formidable que ça », explique-t-elle.
Elle dit qu’avec Malvados, elle a constaté quelque chose et a réalisé qu’il y avait une occasion et un vide à combler dans le marché.
« L’entreprise ne valorisait pas vraiment la marque et ne racontait pas une histoire unique. À l’époque, la culture du surf était omniprésente, et toutes les ambassadrices de la marque étaient des surfeuses. Tout le marketing et les produits étaient semblables. Je me suis dit que je pouvais faire quelque chose de plus unique et raconter une meilleure histoire. »
Malvados est une société détenue et exploitée par des femmes. Au départ, Mme Rainnie vendait ses produits à un grand nombre de détaillants et de magasins de maillots de bain et, lorsqu’elle a cherché à embaucher les meilleurs représentant(e)s de ce secteur, elle s’est aperçue qu’il s’agissait essentiellement de femmes.
« Il était donc naturel pour nous d’avoir des femmes comme représentantes. Même nos gestionnaires et nos employés en entrepôt sont surtout des femmes, affirme-t-elle. Je trouve qu’elles sont très bien organisées. Elles font preuve de compassion et de compréhension. Et je pense qu’il est très important que nous racontions également cette histoire, que nous avons une société exploitée principalement par des femmes. Nous aimons célébrer cela pour notre marque. »
Mme Rainnie explique que tout ce qui a trait à Malvados est lié à la façon dont elle a vécu sa vie.
« Je veux être en mesure d’offrir aux clientes des produits avec lesquels elles seront heureuses de voyager dans le monde ou de vivre des aventures. Mais aussi, je crois fermement qu’il est important de donner en retour, de faire du bénévolat, dit-elle. J’ai toujours cru fermement que l’ampleur de votre succès est égale à la profondeur de votre gratitude. Je crois aussi que vous ne pouvez pas vous attendre à ce que votre collectivité se soucie de vous si vous ne vous souciez pas d’elle. »
Malvados fait ce qu’il faut pour cela. L’entreprise est partenaire de Soles4Souls, une organisation qui recueille de nouvelles chaussures ou des chaussures légèrement usées pour les personnes dans le besoin.
« Nous donnons à Soles4Souls tous nos vieux produits, souligne Jennifer. Nous organisons également des collectes de chaussures légèrement usées avec nos détaillants et nous les redonnons à la collectivité. »
Mme Rainnie conseille aux autres entrepreneur(e)s qui cherchent à démarrer, peu importe leur âge, de garder les choses simples.
« Je pense que nous sommes tellement préoccupé(e)s par le fait d’essayer d’être plus, de faire plus. Je dirais qu’il faut garder les choses simples, adorer ce que vous faites et travailler fort. Rien n’est facile. »
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Pour en savoir plus : ig.ca/femmes
*À noter : ces balados sont uniquement diffusés en anglais.
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