D’emblée, le REER s’avère une option fiscalement avantageuse pour tous les Canadiens qui désirent épargner en vue de leur retraite. Ainsi, près des deux tiers (62 %) des répondants ont affirmé posséder un compte REER, et le montant moyen détenu dans ce dernier s’élève à 133 000 $. « Pour faire fructifier ses revenus à l’abri de l’impôt, les REER sont une bonne solution. Et puisque, contrairement aux CELI, il y a des conséquences à les retirer, ils nous forcent à mettre de l’argent de côté pour la retraite », illustre Carl Thibeault.
Les facteurs sous-estimés
Le sondage révèle cependant que s’appuyer uniquement sur ses REER est pour le moins hasardeux, car cela ne tient compte que d’une partie de la planification. « Planifier sa retraite, c’est s’assurer qu’on aura assez d’argent pour subvenir à ses besoins. On considère donc les sources de revenus et des dépenses, qu’elles soient discrétionnaires ou non. Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est l’impact de l’inflation. Il faut absolument le garder en tête lors de la planification de la retraite », prévient M. Thibeault.
Un autre élément auquel les individus oublient de penser au moment de planifier leur retraite est leur espérance de vie. « Quelqu’un qui prend sa retraite à 65 ans peut s’attendre à vivre jusqu’à 85, 95 ou même 100 ans. Il est important de s’en souvenir, surtout si l’on souhaite demeurer le plus longtemps possible dans son domicile », illustre M. Thibeault.
Dans l’exercice de ses fonctions, ce dernier a en outre constaté que plusieurs personnes surestimaient le montant total des revenus fixes, dont certains non indexés, qu’ils auront à la retraite, et qu’ils avaient souvent des attentes irréalistes : « Certaines personnes qui rêvaient de prendre leur retraite à 60 ans découvrent qu’elles vont devoir travailler quelques années de plus ou diminuer leur train de vie pour réussir à atteindre leurs objectifs, explique-t-il. D’autres doivent faire des choix difficiles, comme ceux qui veulent aider un de leurs enfants à s’acheter une maison, ce qui est de plus en plus fréquent ».
Fait à souligner : le sondage a révélé que 43 % des couples (mariés ou conjoints de fait) n’ont jamais discuté ensemble de leur retraite, ce qui peut donner lieu à des situations complexes lorsque l’un des deux partenaires décède et que le conjoint survivant ne possède que des connaissances financières limitées, par exemple.
Les bienfaits d’une approche globale
Mettre tous ses œufs dans le même panier en cotisant uniquement à ses REER pour subvenir à ses besoins à la retraite est déconseillé. Comme le fait remarquer Carl Thibeault : « Si votre retraite dure 20 ou 30 ans, un REER de 133 000 $ sera nettement insuffisant. » Pour éviter de faire des erreurs et de manquer d’argent, recourir aux services d’un expert est fortement recommandé. À l’aide de ses connaissances et de logiciels sophistiqués, un planificateur financier pourra faire des projections qui permettront de déterminer le montant idéal à mettre de côté pour la retraite.
Un professionnel saura également donner l’heure juste à son client à propos des stratégies d’investissement à privilégier en prévision de sa retraite. « Il faut être prêt à effectuer des placements dynamiques et à prendre des risques dès maintenant, car l’inflation est un phénomène qui se poursuivra inévitablement », soutient M. Thibeault.
L’offre d’IG Gestion de patrimoine
Vous voulez profiter d’une approche globale pour planifier votre retraite? Les conseillers d’IG Gestion de patrimoine sont des alliés de choix. « En plus d’être bien formés, ils ont accès à plusieurs spécialistes (comptables, avocats, notaires, etc.) pour s’assurer de répondre à vos besoins », rappelle Aurèle Courcelles.