Le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, a également signé au nom du Canada un accord sur les voitures à zéro émission, une promesse internationale sur les émissions du secteur de l'aviation, ainsi qu'un accord visant à rendre les camions lourds et les autobus «sans émissions» d'ici deux décennies.
Ce sont les plus récentes promesses climatiques d'une longue liste que le Canada ajoute tout au long de ces négociations critiques. On a promis notamment de consacrer des fonds ciblés pour les récifs coralliens, d'arrêter la déforestation, ou de mettre un terme au financement international des projets de combustibles fossiles d'ici la fin de l'année prochaine.
Les critiques affirment que ces promesses ont presque toutes un point en commun: de belles paroles, mais pas beaucoup de gestes concrets.
Andrew Dumbrille, spécialiste principal du transport maritime et de la conservation au Fonds mondial pour la nature Canada, affirme que la promesse de contribuer à créer au moins six corridors de navigation sans émissions au cours des trois prochaines années constitue un bon début, mais que le Canada n'a pas précisé quels ports seraient affectés ou comment ils le seraient.
Catherine Abreu, membre du Groupe consultatif pour la carboneutralité, du gouvernement fédéral, et directrice de l'organisme Destination Zero, estime que la COP26 a été riche en annonces qui ont fait les gros titres, mais pauvre quant aux détails sur la mise en oeuvre de ces promesses.
La Presse Canadienne